J’ai longtemps bossé avec emacs et ESS, mais depuis que je fais cours avec Rstudio, j’ai tendance à trahir le grand ancien. Sauf pour faire des transparents ou des rapports techniques, parce que Rmarkdown c’est bien gentil, mais latex+R, c’est mieux 
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J’utilise toujours ça (parce que je fais pas que du R et que emacs c’est mon éditeur principal) 
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org-mode forever ! J’utilise aussi emacs pour presque tout, mais j’avoue que Rstudio est vraiment bien fichu. En ce moment je jongle entre les deux.
Fun fact (enfin, pour les dingues) : j’ai rédigé mon premier gros post au dessus sous emacs avec le mode markdown.
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Ah oui non ça je gère pas 
markdown est très bien !
Apprêtez-vous à passer sur Python si c’est pas déjà fait
Je refuse de céder au diktat de Python ! R ftw !
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Je ne comprends pas que personne ne mentionne word pour écrire des formules, c’est quand même bien fichu.
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Oui et j’ajouterai que powerpoint aussi c’est bien foutu !
Secret
ah ah ah tu pensais troller tout seul !
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J’arrive pas à savoir si c’est sérieux ou si c’est du troll…
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Poser la question, c’est déjà y répondre De toute manière @Flugubluk il fait rien qu’a troller pendant les parties qu’on joue ensemble, sinon il ne gagnerait jamais 
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Ce qui me fume dans cette histoire de Python, c’est que du point de vue des stats et de la « science des données », tout est inférieur en Python. Spyder, c’et Rstudio en plus lent et en moins complet, Pandas c’est tidyverse en moins clair, moins bien documenté et super mal conçu (le premier qui défend iloc et loc se prend un coup de boule), matplotlib, lol, seaborn c’est ggplot en beaucoup moins puissant, statsmodels ba c’est stats en moins complet, les notebooks c’est de la grosse merde comparé à rmarkdown, etc. Alors oui, tensorflow en R, bof, mais torch est aussi bien supporté en R qu’en python. Et oui Python est un langage plus classique que R et faire des structures de données en R, c’est assez naze. Mais franchement pour l’utilisateur lambda, pourquoi se torturer, ça me dépasse.
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Alors je vais me permettre d’apporter mon de vue sur mais déjà un peu de contexte :
- je connais pas R (ca commence bien)
- j’ai pas mal codé en asm/dsp sur du traitement du signal dans le monde de la recherche
- puis je suis passé plutôt coté x86/C/C++
- maintenant je « pisse » surtout du python (encore un peu de x86/C)
- je joue depuis un an ou deux avec du notebook pour du data analysis mais surtout du machine/deep learning
Donc pourquoi python plutôt que R ?
J’ai envie dire que ca permet de gagner pas mal de temps sur l’usage et le déploiement de nouvelles technologie (gpu?) dans le sens industrie vers recherche mais également dans l’autre sens avec l’évaluation et la mise en production de recherches dans l’industrie.
J’ai connu le coté un peu ingrat de la mise en production de code matlab et dés fois on avait du mal à se comprendre avec mon collègue professeur. Je pense que l’usage du python permet de partager un langage et le notebook permet même de partage l’étude voir les expériences, c’est une interface plus sympa que le pdf du paper et le fichier matlab 
Dans l’autre sens je suis bluffé par la rapidité à laquelle on peut mettre en oeuvre les dernières avancées technologiques directement dans un labo (modulo les moyens matériels).
Voila après je comprends la difficulté et la frustration que peut engendrer dans ton travail le fait de ne pas utiliser le meilleur outil. Dans mon cas, par exemple, je trouve sans intérêt le typage dynamique (ouf on a les type hints en python 3) et je suis horripilé par la mémoire (et sas gestion) utilisé par un programme python, mais au final j’ai accès à tellement de third parties ou de plateforme que je m’y retrouve. Et je parle pas des compétences quand il faut recruter …
Bon maintenant je vais aller voir ce R
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Python, c’est de la merde
Moi, quasiment tout les jours au boulot 
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C’est pas vrai, je suis rien qu’à être très sage.
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Et moi qu’à être très nul
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Quand tu es informaticien, la pente naturelle est de faire du python plutôt que du R. R a une sémantique étrange et manque de primitives pour faire des structures de données sympas. Ça rebute tous les informaticiens que je connais. Par contre, c’est beaucoup plus direct comme apprentissage et les outils sont globalement bien meilleurs.
Sinon, pour être un peu dans le thème. J’avais voulu modéliser les probas d’Aerion dans lequel on lance 6 dès pour faire des combinaisons de type poker (les classiques, mais triple paires et doubles brelans aussi) avec autant de relances que l’on peut payer. Sachant qu’il n’y pas de contraintes sur les valeurs (sauf pour les suites) et que si on doit faire une double paire (1;1;2;2) et (6;6;6;6) sont équivalents.
- La première question est de savoir la proba à l’issue d’un seul lancer. Ok, ça s’écrit et se fait à la main.
- La seconde est si je garde X dès après mon premier lancer (normalement X € [2;5]), quelle est ma proba de faire les différentes combinaison.
- La troisième après Y relances de X dès, quelle est ma proba de faire les différentes combinaison (avec Y<=5, on va dire).
J’avais commencé à écrire le truc sur un fichier excel (je sais, c’est mal), d’abord de manière théorique, puis en faisant un Monte Carlo sale avec la fonction aléa d’excel (je sais, c’est mal), mais j’ai pas pu aller au bout.
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Si vous trouvez Python mal documenté, vous pouvez tenter de paralléliser un simulateur radar avec la librairie dask, vous allez voir c’est sportif !
Cherchez pas la doc, y en n’a pas !
Et sinon, matlab et idl, c’est pour ceux qui veulent du Python, en moins bien et payant, non ?
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Pour les structures de données j’utilise beaucoup de listes en R pour mimer les struct (un tuple de champs nommés), ça me suffit amplement. De toute façon, R c’est surtout pour les proto, ou des petits projets annexes perso
Sinon, ce que j’apprécie dans le langage, c’est que c’est quand même pas mal fonctionnel (en particulier les fonctions sont de première classe), et la programmation fonctionnelle c’est la vie 
Du coup, dans le programme de maths du lycée, je dois leurs apprendre à programmer en Python…Mauvaise idée, non ?!