Je suis dysorthographique. Alors je vais vous (ajout du « vous », ça fait mieux comme ça ?) faire part de ma propre expérience, parce qu’il y a (oublie du « a ») différents ( j’avais écrit « différent ») niveaux ( j’avais écrit « niveau ») et chaque dys est différent avec des difficultés différentes.
Pour ma part, je mets une énergie folle à essayer de faire des textes sans fautes (et je sais qu’on est nombreux comme ça). Ça commence par me forcer à réduire la taille de mes phrases. Sinon elles seraient (j’avais écrit « serait ») trop longues et n’auraient ( j’avais écrit « n’aurait ») plus de sens. Et là je pense que lire énormément m’a aidé (j’avais écrit « aider »), en relisant ma phrase j’ai une idée de si elle sonne juste ou pas, des fois il y a des ratés.
Ça continue en me relisant plusieurs fois parce que je ne peux pas me concentrer en même temps sur écrire avec du sens et l’orthographe.
Donc, je me (oublie du « me ») relis en regardant les pluriels,
je me (oublie du « me ») relis en regardant les accords des verbes,
je me (oublie du « me ») relis en regardant l’orthographe de certains mots que je sais être des pièges,
je me (oublie du « me ») relis en me fiant à des trucs mnémotechniques (j’avais écrit « mémotechnique ») comme « les arbres ont poussés » alors pour (ajout du « pour ») toutes les phrases qui ressemblent, (j’avais écrit « ressemble ») j’accorde le verbe avec avoir (parce que je suis incapable de retenir la règle. Et encore une fois, il y a des loupés, exemple petite toutes mes cartes postales commençaient par « Bonjours » parce qu’à toujours ont met toujours un « s » alors j’appliquais aussi ça à « bonjour »,
je me relis en regardant la ponctuation et là je sais que se (ce ou se ?) n’est jamais parfait.
et enfin j’arrête de relire en sachant que je laisse des fautes (j’avais écris « phautes ») que je ne vois pas. Si quelqu’un me le fait remarquer je la vois (j’avais écrit « vérais », je sais j’aurais dû mettre au futur mais impossible de retrouver la bonne façon de faire. Et après tous les efforts fait, oui j’en ai ras le bol et je renonce à aller vérifier parce que toute façon la prochaine fois ça sera la même, il m’a fallut des années, plus d’une dizaine, (ajout « , ») rien que pour écrire « bonjour » sans « s » et encore aujourd’hui ça m’arrive de le faire à nouveau.
En encore je ne compte pas le nombre de fois où je choisis un synonyme (bien écrit ?) parce que j’ai un doute sur l’orthographe. Je sais ne pas pouvoir me fier aux correcteurs d’orthographe. Je sais aussi qu’avec la fatigue c’est de pire en pire (là on est le matin, le même texte le soir et c’est pire). Avec l’implication émotionnelle dans le texte aussi.
Alors après tous ses efforts quand j’entends quelqu’un (@Machiaveleuh) dire que je lui manque de respect, ça me donne une sacrée envie de sortir toutes les insultes que je connais avec ou sans fautes !
Parce que le respect, il est dans le temps que je passe à essayer de pondre un texte propre, pas dans les fautes quelques soient le nombres que j’ai pu laissé. Ce (où se ?) temps que j’aurais pu passer à jouer, avec ma famille, à lire, bref à faire un truc sympa (j’ai écris « simpa »). Ce (où se ?) temps que j’ai perdu alors qu’au fond mon texte était quand même plus ou moins (ajout du « moins ») compréhensible.
J’ai laissé quelques traces des corrections que j’ai pu faire, pas toutes, (ajout « , ») j’ai eu l’idée en court de route.
Si certains ont (j’avais écrit « on ») des questions, je suis ouverte (j’avais écrit « ouvertes ») à la discutions (j’avais écrit « discution »). Parce que raz le bol de passer pour une je m’en fou tiste, moi où d’autre comme moi. Parce que, des fois, moi aussi je n’ai pas le temps de bien me relire. Parce que, des fois, je publie mon texte, je le vois s’afficher et je me dis « et merde, il y a une faute » alors que 3 secondes avant je ne vois rien.