Pour le coup un jeu de pli qui permet de jouer en nombre impair c’est toujours sympa. T’es pas toujours 4 pour faire une belote.
Donc si en plus les cartes sont jolies c’est tout benef.
Oui mais quand le client voit 3 joueurs mini, bien souvent il va se tourner vers celui qui n’en demande que 2.
C’est différent, c’est de l’expert
Moi j’ai pledge et avec le sac il est moins cher que lors de la précédente campagne et il est super pratique
J’ai un coréen pour ce spot : Eggs of Ostrich | Board Game | BoardGameGeek
On sait si le pledge manager proposera les autres jeux de l’éditeur ?
Merci
Le KS le propose déjà lorsque tu sélectionnes un pledge. Il me semble que leur pledge manager c’est leur boutique en fait donc oui tu pourras ajouter leurs autres jeux je pense.
Merci
Salut, je découvre Factory Funner. J’aime bien ce type de jeux. Une question, on peut ne prendre que ce jeu et prendre son upgrade ? je ne vois pas l’option ni même le prix.
Merci
Oui tu peux prendre le jeu et son upgrade uniquement. Il te sera proposé dans une longue liste d’addon une fois le pledge « Factory Funner » choisi. 7$ l’upgrade de FF il me semble.
Il me semble que @Le_Dé_Calé le propose sur son site, si tu ne prend que ça, ça me semble mieux que de passer sur le KS.
Tiens je viens de me rendre compte que j’ai pas mis les liens de mes offres ici… Pour infos, j’ai dissociés les 3 jeux avec leurs add-ons.
Factory Funner, Les Fantômes de Noël, Bear Raid
J’attends un peu, mais il y a de fortes chances que je fasse une commande chez eux . Donc si certains d’entre vous sont intéressés, n’hésitez pas à me le dire en MP ou ici. L’avantage c’est que j’aurais les jeux déjà édité avant la sortie KS de ceux là.
J’ai pris factory funner et le fantôme de Noël chez le @Le_Dé_Calé , j’avais un peu peur des taxes sur le ks…
Belle offre vu que ça permet une belle économie par rapport au KS vu qu’il ne faut pas oublier la TVA à régler lors du PM. Je vais prendre la totale chez toi : les 3 jeux et les upgrades
Voici un retour sur Bear Raid, qui m’a complètement hypé. Après multiples lectures des règles et visionnage de l’interview du designer (Ryan Courtney, aussi à l’origine de Pipeline et Curious Cargo), je vous propose une explication des mécaniques.
Le jeu est présenté comme un party-game familial+ de 3 à 6 joueurs. Les règles ne font que 4 pages, ça se lit très vite. En revanche ces règles ne sont pas si simples à assimiler, ni à résumer d’ailleurs (ceux qui vont aller jusqu’au bout de ce post vont pouvoir le constater). Le but du jeu, heureusement, est clair. Le vainqueur est celui qui accumulera le plus d’argent. Rien d’étonnant pour un jeu sur le thème de la bourse.
Tout le monde commence avec un capital de 100$. Cet argent permet par exemple d’acheter des parts d’entreprises. Ces entreprises sont toujours au même nombre que les joueurs et sont chacune symbolisées par un plateau. Chaque compagnie débute avec des actions à 25$ l’unité. Leur valeur peut évoluer entre 0 (banqueroute) et 50$. Avec 100$, il sera donc possible si on le souhaite d’acheter d’emblée jusqu’à 4 actions, mais rien ne nous y oblige et c’est loin d’être la seule stratégie pour démarrer. Au départ, deux cartes sont aléatoirement piochées et posées face visible à côté de chacun des plateaux des compagnies. La carte du dessus donne des indications sur leur cote concernant le tour en cours et celle du dessous informe sur la tendance du tour suivant. Ça permet d’anticiper les évolutions possibles du cours de l’action.
Cette orientation n’est cependant jamais certaine. Deux conditions cumulables contribueront en effet à la baisse ou à la hausse. On le voit sur les cartes juste au-dessus : le résultat obtenu par les dés de la couleur de la compagnie (0+, 4+, 8+, 12+, 16+ ou 20+) et le nombre d’actions achetées ou vendues lors du tour (symbolisé par le nombre d’ours ou de buffles découverts selon le nombre d’action achetées ou vendus à ce tour). Commençons d’abord par les achats/ventes.
Je parle de vente mais il s’agit pour être plus exact de ce qu’on appelle des « shorts » dans le langage financier des produits dérivés. Ce sont des achats d’actions (dans la réalité ce sont même des titres d’actions, mais ça ne fait pas de différence ici) qui sont réalisés à partir d’un emprunt. Si par ex on « shorte » 4 actions à 25$, cela signifie qu’on remporte de suite 100$. Sur l’image du dessus, ça se matéralise par 4 jetons qu’on prend de la pioche pour remplir le stock d’actions qu’on aperçoit sur la gauche du plateau de la compagnie et on prend un 5e jeton qu’on placera sous le 4x de notre multiplicateur personnel (vers le « - ») et derrière notre paravent, pour signifier qu’on a shorté 4 actions de cette compagnie. A la fin de la partie, on devra rendre l’équivalent de la valeur de ces 4 actions et on aura donc tout intérêt à ce que l’entreprise perde de sa valeur si on souhaite que notre remboursement soit le plus faible possible. Le short est ainsi un pari sur la baisse de la valeur d’une entreprise, mais c’est aussi un bon moyen d’emprunter de l’argent lorsqu’on souhaite miser sur la hausse d’une autre compagnie et qu’on est à court de liquidités.
Bear Raid offre également aux joueurs la possibilité de pousser une entreprise à la banqueroute, ce qui permet d’effacer définitivement les dettes de ceux qui ont shorté. Ceux qui ont misé sur la hausse en achetant des actions verront quant à eux disparaître les précieuses actions dans lesquelles ils avaient mis tout leur espoir. Sans capital, ils tenteront peut-être à leur tour de shorter les compagnies que leurs adversaires souhaitent valoriser. Une banqueroute ne signifie fin de partie pour aucun joueur.
A la fin du jeu, les joueurs récupèrent la valeur des actions qu’ils possèdent et payent les actions qu’ils ont shortées à la valeur atteinte par ces compagnies. Le vainqueur sera celui qui finira avec le capital le plus élevé. Chose importante à relever, l’argent capitalisé ainsi que le nombre d’achats ou de shorts misés sont cachés derrière un paravent (bien qu’il soit possible d’avoir une idée de ces mises puisque les achats /ventes se font à partir des jetons des plateaux centraux mais ça fait beaucoup à mémoriser). De plus, il est interdit aux joueurs de négocier ou s’entendre sur des stratégies. Des alliances peuvent se former, mais seulement de manière tacite et en général c’est temporaire car il est rare que les intérêts des joueurs soient convergents sur toutes les positions.
Second aspect important du jeu : les dés. Ils représentent en quelque sorte l’influence dont on peut user sur la valeur des actions. A notre tour, outre parier sur la hausse ou la baisse, on peut en effet piocher dans la réserve des 8 dés propres à chaque compagnie, ou bien, si on en possède déjà, placer 1 à 3 dés au centre de la table pour participer au lancer qui conclura la fin du tour. Ce lancer final est fondamental car c’est lui qui déterminera si l’action grimpera ou montera, donc on a souvent intérêt à y participer.
Néanmoins, le jeu offre aussi aux joueurs la possibilité d’influencer le cours de manière masquée. A la fin du tour, chaque joueur sera ainsi invité à secrètement remplir un sac commun du nombre de dés de son choix parmi ceux qu’il a en sa possession (il est interdit de garder plus de 5 dés derrière son paravent entre deux tours). Toutefois, l’influence de ce sac variera d’un tour à l’autre car il en sera tiré de manière aléatoire (attention, là il faut s’accrocher) que le nombre qui complètera le total de dés préalablement placés au centre par les joueurs, pour atteindre la somme des joueurs x3 (par ex à 4 joueurs et 6 dés placés au centre de la table, il faudra tirer du sac 6 autres dés pour atteindre le total de 12, car 3x4 joueurs égal 12). Ok là je vous ai perdu, mais si vous relisez ma phrase, en fait c’est très malin comme mécanique car non seulement cette possibilité permet d’économiser une action (on en a deux par tour) mais elle permet aussi de masquer ses intentions. On peut par exemple laisser un autre joueur, dont on sait qu’il partage nos objectifs, poser les dés de la compagnie qu’on souhaite voir évoluer dans le même sens et ainsi s’assurer d’un résultat en notre faveur en remplissant le sac des mêmes dés, ou encore tout simplement se concentrer sur une autre compagnie à propos de laquelle on préfère garder nos intentions secrètes.
Pour un joueur qui a par ex l’intention de « shorter » une compagnie, il peut être intéressant de contribuer en douce à son accroissement par les dés pour ensuite shorter, et ainsi se remplir les poches grâce à des actions à un cours très élevé. Il y a en effet un mécanisme dans le jeu qui fait repasser la valeur de l’action à 25$ lorsque son cours dépasse la valeur plafond des 45$. Cela permet aux détenteurs d’actions (ceux qui misent sur la montée) de multiplier par 2 le nombre de leurs actions, mais à l’inverse ça permet aux joueurs qui ont shorté à 40-45$ de plus rapidement atteindre le seuil de banqueroute de la compagnie.
Dans l’absolu, il est même possible d’être vainqueur sans jamais acheter ni vendre d’actions. Un joueur qui garderait ses 100$ de mise de départ pourrait par ex utiliser tous ses tours de jeu disponibles pour, grâce aux dés, orienter les positions vers les objectifs opposés de ses adversaires.
Les opportunités stratégiques me paraissent immenses, et en même temps j’aime que l’aléatoire des dés puisse atténuer la tension suscitée par les décisions nécessairement antagonistes des joueurs. Selon l’auteur, avec un peu de chance et d’habileté, les nouveaux joueurs peuvent même rivaliser avec les joueurs plus expérimentés. C’est ce qui en fait sans doute un party game, ce qui est chouette pour inclure les novices. Sans y avoir joué (il n’y a malheureusement ni mode TTS ni vidéo de parties à ce jour), je comparerais intuitivement la complexité et la part d’aléatoire du jeu à celles du poker.
Voilà, désolé pour le pavé, mais je pense que c’était nécessaire, notamment pour ceux qui prennent le bundle et n’ont pas tout saisi à propos de ce jeu, dont les règles ne sont pour l’instant qu’en Anglais. Personnellement, c’est exactement le type de jeux que je recherche. A la fois malin, léger et hyper interactif. Je l’ai réservé chez Le Dé Calé et c’est maintenant devenu un de mes jeux les plus attendus de cette fin d’année!
« léger » c’est pas l’impression que donne ta description . Ça m’a bien chauffé, mais je ne sais pas si ça pourra sortir avec des joueurs qui ne s’intéressent absolument pas à la bourse ?
Pour la petite histoire, ce sont des ours (bears) et des taureaux (bull).
Ils symbolisent les shorters pour les bears (l’ours attaque de haut en bas, il fait chuter un cours) et les acheteurs pour les bulls (le taureau attaque de bas en haut avec ses cornes, il fait monter le cours).
#my2cts
C’est vrai, mais je pense qu’avec le jeu devant soi et après un tour d’essai, ça devrait rentrer sans difficultés. Je déteste la bourse et tout ce que ça symbolise mais les mécaniques méritent absolument qu’on aille au-delà du thème selon moi. Il est vrai cependant que ce n’est pas toujours évident. J’ai toujours autant de mal à convaincre mes joueurs d’essayer Smartphone Inc, qui est pourtant absolument génial