Garçon ? Y'a un iel dans mon jeu!

Si ca n’a aucune valeur pourquoi en changer ??

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ou pourquoi ne pas en changer :laughing: dans ce sens ça marche aussi ^^

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De mémoire non, c’est aussi le cas dans les fiches pour les pré-tirer.

(et si ça permet de rééquilibrer la balance pourquoi s’en priver)

Je vois pas en quoi ça rééquilibre quoi que ce soit mais bon.

J’y vois 2 intérêts mais ce n’est que ma propre compréhension :

  • faire ressentir aux mâles ce que peuvent ressentir les autres à longueur de temps
  • écrire des textes plus inclusifs… mais bon apparemment exclusifs pour les mâles donc faut croire qu’il n’y a pas de solutions parfaites
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Alors, En sourdine, voilà, merci, bon WE

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« Les mâles » , merci pour la tranche de rire :rofl:
Plus sérieusement, ce qui me gêne le plus c’est l’utilisation du point median dans les textes. La féminisation des mots: joueuses en lieu et place de joueurs par exemple ne me dérange pas à partir du moment que l’usage en est cohérent sur tout l’ouvrage/gamme (que joueuse ne devienne pas joueur 10 pages plus loin en gros).

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Le souci principal est, à mon sens, toujours le même : il n’y a aucune pédagogie.

Tu explicites ta démarche simplement en expliquant que la convention dans la langue française est le masculin, mais que tu préfères mettre en avant le féminin. Tu verras que la plupart des gens se diront ok et passeront à autre chose. Sauf que là, c’est fait de telle façon que si tu oses dire quelque chose tu es forcément contre une certaine vision du progressisme.

Perso, je m’en fous si je ne suis pas pris au dépourvu (et là, j’ai une idée salace en tête que je ne formulerai pas).

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Ouais alors moi c’est l’inverse pour le coup, je trouve que cette histoire de « pédagogie » est hyper infantilisante, on entend ce discours constamment chez nos « dirigeants » et perso ça m’insupporte, j’ai pas envie qu’on me prenne par la main et qu’on me parle comme à un gosse, donc si je peux m’émanciper un peu de ça, ça m’arrange. Après chacun sa manière de faire, mais perso quand je vois des choses comme ça que je comprends pas de premier abord, j’essaye de me renseigner pour comprendre la démarche plutôt que de me braquer et d’attendre qu’on vienne m’expliquer gentiment

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Tu sais qu’il y a une marge entre expliquer sa démarche et infantiliser ?

Et j’ai même envie de te dire « laisse les dirigeants où ils sont ». Là, tu as une personne qui s’affranchit des conventions sans expliciter sa démarche ou je n’ai pas toutes les infos. Si tu considères qu’expliciter, c’est infantiliser, il n’y a pas besoin d’aller plus loin.

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oui bien sûr mais les articles qui parlent de ça, c’est pas vraiment ce qui manque, donc que voudrais-tu de plus ? c’est là où je veux en venir, si tu veux avoir l’info, tu peux l’avoir, pas besoin d’attendre qu’on te prenne par la main

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D’ailleurs, en général les JDR utilisant ces pratiques, ont souvent un paragraphe pour l’expliquer dans leur livre de règles

Genre tu fais un livret de règles rédigé hors des conventions de français et c’est moi, joueur qui doit aller chercher ailleurs pourquoi tu le fais. Y a pas un souci ?

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Le gros soucis, c’est qu’écrire « les joueurs » pour désigner un groupe réunissant à la fois des hommes et des femmes n’est pas une convention mais une règle. On est en droit de la juger éculée ou même stupide, mais elle est la règle enseignée actuellement et c’est elle en vigueur. De fait, quand une femme lit « les joueurs », c’est à mon sens totalement faux de dire qu’elle est exclue ou invisibilisées puisque la règle indique qu’elle est inclue dans le groupe désigné.

L’inverse en revanche n’est pas vrai. Quand un homme lit « les joueuses », il est exclu du groupe puisque la règle en vigueur indique qu’il ne peut y avoir d’élément masculin dans l’ensemble désigné.

Décréter unilatéralement qu’à partir de maintenant nous dirons « les joueuses » au nom d’un quelconque militantisme et quand bien même la cause fut-elle juste me paraît donc relever de la simple posture, et n’aura certainement pas l’effet escompté tant que la règle ne sera pas changée.

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Et en même temps, on parle là de prod indés, vendues à des tirages anecdotiques à une population qui est déjà convertie et convaincue. Tout en persuadant un peu plus le reste de la population qu’elle a bien à faire face à une bande d’irréductibles extrémistes.

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Sauf que si on attend que la « règle » change, on risque fort de voir nos os transformés en poussière avant de constater quoi que ce soit (pourquoi j’ai mis le pied là-dedans moi).

Je note avec plaisir que les recommandations de l’AF sont souvent pris comme elles nous arrangent (moi le premier), des abominations comme « faire sens » c’est ok, mais écrire toute une règle de jeu au féminin alors là pas question.

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oui m’enfin on est d’accord que les règles ne changent pas d’elles-mêmes et que c’est les usages qui donnent naissances à des nouvelles règles, et non l’inverse. Comme pour n’importe quelle évolution : l’ecologie, internet, uber (pour le pire)… Bref faut une impulsion quoi sinon rien ne change.

Je pense que ça vaudrait quand même le coup de poser la question à « une femme » directement :wink:
Mais j’ai tendance à me dire que si des gens ont éprouvé le besoin de mettre en place cette initiative, c’est que ça devait quand même les gêner quelque part…

Personnellement je ne me sens pas exclus, c’est devenu courant, différent de la norme mais courant. Donc je suis pas d’accord.

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«Courant» où ? Quand ? Comment ? Dans des groupes spécifiques ? Parce que je n’ai pas l’impression de le voir si souvent.

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Courant dans la création indé française, donc oui c’est une niche c’est sûr :sweat_smile:

Tout à fait, tu le dis très bien.
C’est le principe universalisation/catégorisation.
J’ai une mère orthophoniste et une femme agrégée de français alors j’en bouffe je peux vous dire. L’exemple qu’elles prennent souvent c’est : « Cette femme est la meilleure des auteures ». Cette femme ne serait que la meilleure parmi les auteurs féminins, il y aurait donc des auteurs hommes potentiellement meilleurs. Tandis que « Cette femme est la meilleure des auteurs » la place bien comme la meilleure parmi les auteurs femme et homme. La première est donc excluante puisqu’elle la limite à une seule catégorie de personne et l’exclue de l’ensemble des personnes. C’est tout le paradoxe entre l’effet escompté et ce qu’il rend en vrai.

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Si j’en crois ta façon de voir les choses, si tout le monde se met à rouler à 110 km/h en ville (et dans certaines zones, je ne suis pas loin de croire que c’est le cas !), cela deviendra l’usage et donc la règle ?

L’exemple est absurde j’en conviens, mais à mon sens pas plus que de penser que l’on va réussir à changer la langue en écrivant chacun comme il nous convient. Parce qu’à force de vouloir tordre le langage pour qu’il convienne à notre façon de penser, chacun parlera sa propre langue et plus personne ne se comprendra. Il n’est déjà pas évident d’échanger que ce soit à l’écrit ou à l’oral avec un socle commun, alors si chacun a sa propre façon de s’exprimer…

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