Hop, ce week-end, j’ai joué à Nemesis, le premier version KS sundrop, sans extensions autres que l’ingénieur (perso tiré de Isaac de Dead Space), qui a fait l’objet d’une impression groupée.
Ma huitième partie, pareil pour Suzanne, Pi est un vétéran et le Christ découvre le jeu.
Je passe sur la présentation du jeu et le gameplay, il y a ce qu’il faut d’infos sur le net pour ça.
L’exploration démarre gentiment, un groupe monte vers le cockpit pour vérifier les coordonnées et en bon mécano, je descend voir les moteurs, qui sont moyennement en forme.
Le bruit se multiplie et une saleté d’alien poppe au 2ème tour au groupe du haut, on le renvoie dans ses pénates en brûlant toutes nos munitions, histoire de démarrer la suite l’esprit aussi léger que nos chargeurs.
Soldat Pi explore le vaisseau et loote tout ce qu’il trouve, se constituant un arsenal effrayant. Pendant ce temps, le destin s’acharnera sur Isaac/Suzanne, qui se prendra tuile sur tuile jusqu’à ce qu’une larve prenne domicile dans son abdomen. Même tarif pour moi, on se dirige tous deux vers le bloc opératoire, pendant que le soldat défouraille et le Christ, bien trop gentil, nous ouvre la voie.
J’en profite pour filer un coup de coude sur les commandes de direction du vaisseau, voulant discrètement l’emmener sur Mars, mais les autres avaient double-checké, c’est pas passé inaperçu. Le soldat remettra d’ailleurs rapidement notre paquebot sur le droit chemin.
Qu’importe, avec un scalpel et un bout de ceinture entre les dents, je m’extrais ma larve, pendant que celle de Suzanne éclot au même instant, libérant une horreur que je fuirais vite. Je cherche d’ailleurs à m’échapper en courant comme un dératé et en fuyant toute rencontre. Gameplay rigolo : quand ça poppe à mort sur le plateau, le sac intrus se vide particulièrement, c’est vraiment génial comme mécanique.
Notre soldat disparait dans un conduit d’aération et traverse tout le plateau en un coup, droit sur le nid où nous avons aperçu la reine. Tout ce qu’il a ramassé y passe : chargeurs, grenades, etc… bien blessée, celle-ci s’échappe et disparait, au grand dam du soldat, ce qui nous donne un léger indice sur son objectif. Il va d’ailleurs en mourir de chagrin 2 tours plus tard. A moins que c’était l’accumulation de blessures graves, c’est aussi possible, un ongle incarné, ça ne pardonne pas.
Plot twist : alors que j’étais le traître que tous pointaient du doigt, je deviens soudainement le meilleurs pote du Christ. Un indice chez vous (enfin, surtout chez lui, sur sa carte objectif) : « vous et un autre personnages devez survivre ». Il ira jusqu’à me proposer de rebalancer le Nemesis sur Mars (mon objectif, donc) et qu’on s’échappe ensemble.
Tope-là, proposition acceptée, mais le temps est trop court et les intrus trop nombreux, nous disparaitrons à jamais dans notre carcasse de métal en dansant dans les flammes.
C’était très très bien, je pourrais en refaire une là tout de suite, ce jeu s’installe pépère dans mon top 3.
On m’avait parlé du pouvoirs un peu cheaté de l’ingénieur fanmade, à savoir : "Démence : virer tous les marqueurs bruits tout autour et lancer un dé. Si numéro (et non pas X ou ///), changer d’objectif. En fait, c’est à double tranchant, Suzanne 'l’a fait une fois et a fait un dé ok, mais si c’est fort, ça peut bien perturber le jeu de celui qui le fait. Donc ok pour moi.
Vivement la prochaine.