Je n’aime pas les jeux abstraits, je préfère de loin les jeux avec un thème, idéalement étroitement intriqué avec les mécanismes du jeu.
MAIS, après avoir été impressionné par un autre jeu de Reiner Knizia (Yellow & Yangtzee), j’ai fait une exception avec l’acquisition de Babylonia, qui s’inscrit dans sa « trilogie des tuiles » (qui est en réalité une double trilogie).
Première partie à 3 joueurs, assez rapide malgré la découverte des règles. Je n’ai pas vérifié mais je pense qu’on est resté sous l’heure de jeu.
Mon affection irrationelle pour les hexagones n’était pas la seule raison de mon achat: je cherchais un jeu avec de la profondeurs mais sans 45 pages de règles à assimiler.
Et le contrat est rempli. Les règles tiennent sur quelques pages, mais on sent bien à l’issue de cette première partie qu’il y a une marge de progression conséquente dans les stratégies à mettre en oeuvre.
Le jeu se gagne aux points, en plaçant vos pions de manière à être majoritaire autour des villes et des ziggourats, mais surtout en formant des réseaux de pions qui accroissent énormément la valeur de chaque scoring, sachant que ces scoring se déclenchent extrêmement régulièrement. Il s’agit donc de bien lire le plateau pour identifier la meilleure manière de marquer des points, mais aussi enquiquiner les autres en les empêchant de former des réseaux trop étendus.
Des tours rapides, des règles simples, suffisamment d’interactions et de réflexion pour que tout le monde reste au taquet pendant la partie. Pour l’instant c’est un succès.