Hier, j'ai joué... en mode solo et c'était bien aussi


[Sand]
1 à 4 joueurs
De Ariel Di Costanzo & Javier Pelizarri
Illustré par Ernest Sala & Mado Peña
Edité par Devir
Le jeu est multilingue ESP, ENG, ITA, CAT, POR.
Chez Devir, c’est le dernier opus de la Kemushi Saga, dont le premier est Bitoku en VF par Iello.
Yokaï Sketch est sorti chez Gigamic sous le nom de Terres de Yokaï.
Bamboo est devenu…Bambou chez Iello.
Silk, sauf erreur, n’a pas été localisé.
Daitoshi a été présenté au Spiel 2023. Pas de vf.

Bref.
Sand met dans les pas de voyageurs du désert qui vont commercer au port, mais aussi arpenter dunes et montagnes avec leur ver géant :bug:
pour collecter et vendre leurs marchandises.
Les chemins sont rudes. :hot_face:
Autrement dit, il y a une forte courbe d’apprentissage. :chart_with_upwards_trend:
Prendre soin de sa bestiole et stimuler sa croissance permet d’aller plus vite pour un moindre effort sur les 3 types de chemins, les raccourcis étant les plus éreintants.
Au fil du voyage, 4 compagnons vont apporter leur aide : vendre au mieux va les attirer et débloquer leurs capacités. :muscle:t2:
Toutes les ventes sont consignées dans le journal de bord. Au fur et à mesure, les bonus s’enchaînent.

En solo, 6 journées, découpées en 3 phases (matin, midi, soir), vont se succéder.
Chaque matin, 4 dés de 4 couleurs sont lancés.
Au début de chaque phase, le choix des actions (9 possibles) se fait en fonction de 4 tokens de ces mêmes couleurs, présents sur chaque plateau personnel, soit pour leur couleur, soit pour la valeur du dé de cette couleur, soit pour simplement matérialiser la composition de chansons.
:notes:Plus le chant se diffuse dans la région :notes:, mieux les ventes se passent.:moneybag:
Chaque soir, il y a une phase d’entretien où chacun pourra choisir une carte mission, pour son bonus immédiat ou pour le score de fin de partie.

Voilà très brièvement résumé ce jeu de pick and delivery : il s’agit de parcourir la carte, de prendre des choses à un endroit pour les revendre à un autre en faisant un maximum de profit.
Tout est terriblement imbriqué : il faut prévoir au poil le coût, le tempo, le rapport des déplacements.
La marge de progression est importante quand les rouages deviennent familiers.
Pour la première partie, les voyageurs n’ont pas de compétences particulières mais ensuite, il y a, au choix, 8 personnages différents.
Les plants, qui servent de base au commerce, sont piochés dans un sac et répartis chaque soir dans les villes. :herb:
+40 cartes missions; de quoi renouveler les sensations.

En solo, la partie se joue contre Alhazred.
Selon le niveau de difficulté choisie, il scorera plus ou moins, sera plus ou moins pénible sur le chemin.
Le tour de l’automa est très simple : il se résout par la pioche de 3 cartes (sur 8) qui vont diriger ses déplacements. Ses déplacements ne lui coûtent rien, il prend et livre autant qu’il peut.

Le livret de règles a un agencement un peu atypique. Il est sûrement complet mais il est assez difficile de se représenter concrètement un tour de jeu : une vidéo pour compléter n’est pas de trop.

Le matériel est top, comme toujours chez Devir. :ok_hand:t2:
Pour conclure : un jeu très calculatoire sous la mignonitude des illustrations. :abacus:
(Poids sur BGG : 3,23/5)
J’ai joué 2 niveaux d’automa, novice et medium. Une fois le jeu capté, le niveau expert me paraît devoir être le plus proche d’un « vrai » partenaire.

Quoiqu’il en soit, j’y ai pris beaucoup de plaisir. :sunglasses:
Pour peu qu’on soit un peu équipé de casiers «Action», c’est rapidement mis en place mais attention ! :rotating_light: risque d’analysis paralysis ! :sweat_smile:.
Ah, et je ne crois pas une minute à la stratégie ultime du shaman qui casserait le jeu.^^
(Même si c’est, à l’évidence, un gros apport de points)

Résumé



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