Hier, j'ai joué... en mode solo et c'était bien aussi

Gna gna gna

1 « J'aime »

Trop de rouge @patman, trop de rouge.
Pense : « Vert » :rofl:

1 « J'aime »

Il a l’air bien sympa celui-là, j’en avais jamais entendu parler c’est bien dommage…

1 « J'aime »

Il a pourtant été mentionné (par mes soins) dans le sujet des campagnes sans topics :wink:

1 « J'aime »

Moi non plus, jamais entendu parler.

image

7 « J'aime »

Pour la postérité :stuck_out_tongue_closed_eyes:

3 « J'aime »

image

2 « J'aime »

J’avais hésité à le prendre. Je me suis dit « encore un énième DC ». Finalement…

2 « J'aime »

Réjouissez-vous! Bientôt vous le trouverez sur okkazeo pour 50/60€ !

1 « J'aime »

C’est déjà le cas. Mais trop cher pour moi.

40€, c’est un poil plus que le prix avec les fdp lors du KS.

1 « J'aime »

Alors c’est peut-être pour cela que finalement je n’ai pas pledgé.

Nemesis Lockdown - solo - la sentinelle

Robert, « la sentinelle » comme l’appelaient, un peu moqueurs, ses collègues (enfin ex-collègues, vu qu’ils sont tous morts maintenant), prend la mitraillette énergétique du dépôt. Ce n’est pas le moment de lambiner, tout va probablement péter d’un moment à l’autre. Le QG de la corpo l’a décidé. Il le sait car il a intercepté la transmission, juste avant que la … enfin le … disons le gros truc immonde n’arrache littéralement la tête et le haut du torse de Max, l’opérateur. L’ex-opérateur. Lui, avait juste eu le temps de se barrer en courant et de se réfugier dans le dépôt. Évidemment, quand le QG décide, y’a pas grand chose pour s’opposer.

Arrivé très récemment, il ne connaît pas les lieux de ce centre de recherche martien, le BSL4, il va donc devoir se démerder « au talent » comme disent les gosses. En sortant du dépôt, il se dirige vers la salle de contrôle des nacelles SAF, sans trop faire de bruit, faut pas attirer les bébêtes. Pas grand chose à trouver ici, alors, comme par chance l’ascenseur est encore alimenté, il descend au S02, histoire d’essayer de trouver un moyen pour se barrer de cet enfer ou tout du moins, de survivre encore un peu. Bingo, la génératrice ! Bien entendu, juste au moment de s’approcher, le courant du secteur saute et il se retrouve dans une semi-ténèbre, avec juste suffisamment de clarté pour se rendre compte que la génératrice … est en panne.

Quelques minutes passent bien lentement le temps de réparer et remettre le courant … dans le secteur S03. Putain, ça s’annonce bien. Après quelques déplacements hasardeux mais finalement sans encombre, il passe par les couloirs de jonction, sombres, et se retrouve vers la génératrice de secours. Cette fois, c’est mieux, ça fonctionne et une bonne partie de la station sort de l’obscurité. Si ça ne fait pas fuir les bestioles, ça les attire moins. Enfin, c’est ce que lui a dit Max juste avant de … bon faut plus repenser à ça. Bouge, bouge se dit-il, faut fouiller pour essayer de trouver quelque chose pour se protéger ou se barrer, nom de dieu. Il y a les nacelles SAF, quelque part, faut juste les trouver. Ah, et savoir comment et quand les démarrer aussi. Puis il y a la combi d’intervention qu’il a laissé dans le SAF A, s’il la chope, il pourra peut-être essayer de rejoindre le bunker en passant par la surface. Il frissonne rien que d’y penser, mais mieux vaut affronter l’espace extérieur que les … trucs affamés. Justement, voilà une salle de fret ! Ah merde. C’est la B, pas de combi. Y’a que dalle ici. Et en plus, en rentrant, la sentinelle, trop excitée par la vue du SAF, foire et bouscule la porte du casier qui se referme dans un grand “clac” sonore, dont les conduits prolongent longuement l’écho.

Le temps de réaliser l’erreur et un punaise de gros machin baveux, visqueux et plein de muscles accourt à toute berzingue, sort du conduit et se jette sur Robert. Bordel, il est énorme, c’est un adulte celui-là ! Surpris, une première attaque lui arrache la pointe de son épaule gauche qui s’ensanglante instantanément. Étouffant un grognement, il riposte par 4 tirs successifs de la mitraillette énergétique, en espérant que ce monstre issu des enfers ne puisse pas en encaisser autant. Et, pour une fois, la chance est avec lui, l’alien est salement déchiqueté et se transforme en un tas de viande gélatineux. Ça a retapissé les murs se dit-il, mais on peut douter que quelqu’un y trouvera à redire. Et puis ça pue, l’odeur de la charogne envahit la pièce. La blessure de Robert s’avère légère, mais le chargeur également. Va falloir songer à recharger. En sueur, encore tremblant, Robert s’adosse au mur, pousse un soupir. Et le courant se coupe encore.

La fuite continue, après avoir chargé la carcasse de l’intrus (si vous saviez combien on peut tirer de ces organes lyophilisés !), le voilà maintenant vers le système de refroidissement. En panne aussi. Bordel, tout par en sucette ici. Dans la salle suivante, il y a une entrée béante vers les conduits sombres, une espèce de caverne. A retenir s’il faut rejoindre les étages plus rapidement se dit-il, mais bon, faut quand même avoir envie de se coltiner les étroits conduits dans le noir. Il verra ça plus tard, en attendant, il fouille les décombres des étagères renversées, au milieu des traces de sang, et, oh miracle, des câbles. Ça permet de recharger l’arme presque vide. Il pousse encore un peu plus loin et … la chambre d’isolement ! Bon sang, allons-y doucement, pas de bruit. Il y a déjà eu des alertes dans le couloir tout à l’heure, faudrait pas attirer d’autres bébêtes, la rencontre précédente ne lui a pas laissé un très bon souvenir.

Au moment de s’approcher de la chambre, petit miracle, la porte jusqu’alors verrouillée, s’entrouvre avec un petit bruit métallique. Robert sent son coeur s’accélérer, serait-ce un espoir ? La base va sauter de toute façon, mais cette salle-là, on leur a assez répété à leur arrivée, est la seule et unique qui résiste à la destruction totale, un espère ce bunker étanche. Les bestioles peuvent bien essayer, les parois sont en acier trempé de presque un mètre d’épaisseur elle résisterons, c’est sûr. Doucement, y aller tout doucement, pas de bruit. Pas après pas, fidèle à sa réputation, la sentinelle reste aux aguets et s’approche lentement de la porte, la poitrine semblant se soulever à chaque pulsation. Plus rien ne compte que ce subit et inespéré espoir de salut. Il approche une main tremblante de la porte tandis que l’autre reste crispée sur la gâchette. Rien à l’intérieur. Un rapide regard circulaire dans la pièce lui permet de s’en assurer. Fébrilement, il s’enferme en repoussant brutalement la lourde porte, sans essayer de masquer le bruit cette fois, et enclenche le verrouillage définitif. Le palpitant battant la chamade, la sueur collant son dos, il s’affale sur le sol et se permet de respirer largement, faisant fi des remugles de la charogne. Y’a plus qu’à attendre que tout saute maintenant. Ensuite se dit-il, ils viendront me chercher sans risque, les bébêtes seront toutes cramées dans un énorme feu de joie. Et puis, il y a la carcasse, même puante, elle est synonyme de crédits bien juteux. Épuisé, dans l’attente de la fête finale, il s’endort alors petit à petit, un léger sourire aux lèvres, soulagé.

Quelques secondes avant l’explosion, au QG de la corporation. Toute la station est infectée, les intrus courent de partout, c’est le bon moment pour déclencher la purge. Ils regardent rapidement les caméras de surveillance et visualisent le type, affalé dans la seule salle qui résistera au feu d’artifice. Un léger hochement de tête. Un murmure “rien ni personne”. Et le gaz létal se déverse dans la salle.


Salut !

Quelques commentaires sur la partie. C’est ma première donc plutôt un essai (en solo, un seul perso) avec des aller-retours aux règles, dont, bien sûr, l’oubli de la “contingence” finale fatale. J’ai beaucoup aimé le principe, même si finalement il y a pas mal de points de règles à prendre en compte. Ça a déjà été dit, mais l’aspect cinématographique est vraiment bien là, j’ai kiffé (d’où le petit texte). Sur le gameplay, c’est aussi bien intéressant, on doit constamment faire des choix. Hâte d’y retourner, avec probablement 3 personnages cette fois.

45 « J'aime »

Ah ça contredit un peu ce que j’avais entendu jusque là : Némésis était souvent déconseillé pour du solo. Le jeu m’intéressait par son thème mais du coup je m’en suis éloigné vu les retours sur le solo.

On sent bien qu’en multi ça doit être plus fun avec des objectifs à coups de poignards dans le dos :grin:, mais je me suis bien régalé en solo.

Après, c’est la première partie, il y a des tonnes de mécanismes que je n’ai pas encore bien vus. On verra bien les autres parties …

Héhé, excellent récit de partie, avec la cerise sur le gâteau de la contingence finale :ok_hand:

(même si je préfère quand même le premier)

j’adore ! tu refais ce genre de CR quand tu veux :slight_smile:
et pour le solo, j’ai déjà fait plusieurs parties sur le premier, ca se joue très bien.

il y a un truc qui est vrai : dans le premier, on a intérêt à jouer pour sa gueule, dans le deuxieme on est obligé de jouer avec les autres pour ne pas que les contingences te tombent dessus

super récit. on en veut d’autres !

Si AR nous sort un jour l’appli promise, le solo sera surement encore meilleur.

4 « J'aime »

tu veux pas y jouer plutot ?
:wink: