Intelligence artificielle et jeu de société

En fait on tourne toujours autour du pot et peut-être ne suis-je pas assez précis sur ce que je veux signifier. J’entends qu’un jeu moche n’ait pas autant de chances de succès qu’un jeu beau. Ce que je dis, c’est qu’un primo-éditeur sans moyens doit-il se lancer, par exemple, dans un jeu avec 150 cartes aux illustrations uniques ? Ou ne peut-il pas penser un système plus minimaliste nécéssitant un nombre restreint de très belles illustrations avec une âme (couv du jeu, quelques éléments centraux) et d’être un peu malin pour le reste. Illustration ça veut pas forcément dire « dessin » : on peut faire des choses très épurées et très agréables à l’oeil avec des outils comme Canva, sans formation (et sans utiliser leurs outils d’IA, je vous vois venir :stuck_out_tongue:).

Encore une fois, si des éditeurs veulent utiliser l’IA pour illustrer, qu’ils le fassent (moi pour l’heure je trouve ça systématiquement moche et si en plus je découvre que ça n’a pas été fait de manière transparente, c’est blacklist directe de l’éditeur). Je dis juste que ça reste un choix, avec des questionnements éthiques qu’on peut tout à fait décider d’ignorer (parce que de toute façon, la production de jeux est remplies de questionnements éthiques). Mais un choix. Et le seul truc sur lequel je suis vraiment en opposition claire et nette, c’est sur le discours qui consiste à dire que l’IA est le seul moyen pour permettre à des primo-éditeurs d’avoir une chance de réussite. Ca, c’est un mensonge pur et simple. Et le répéter ad nauseam n’en fera pas une vérité.

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