Et surtout, les joueurs aujourd’hui veulent de l’interaction mais la moins coup2puterie possible, donc pas trop directe, pas trop impactante, pas trop … tout court.
Les jeux ayant beaucoup d’interactions sont souvent assez punitifs et lorsque l’on ne ponce pas les jeux, ça peut parfois se résumer à « pan dans ta gueule ».
Et comme on ne ponce plus les jeux, qu’il faut que les sensations ludiques soient enthousiasmantes dès la première partie et que l’équilibrage d’interactions nombreuses/pas méchantes/pas déséquilibrées est pas évidente et demandent beaucoup de tests, bah … mieux vaut s’en abstenir.
Je dis pas que c’est une bonne chose, mais ce sont, à mon sens, des logiques à l’oeuvre chez les joueurs/auteurs/éditeurs.
Clairement tu sors un Brass aujourd’hui, il plaît à un minorité qui l’encense mais je suis persuadé que les premiers retours sur les réseaux (trucs déterminants pour assurer les ventes lors des premières semaines) seront en demies teintes à cause de l’aspect punitif. Et là, en tant qu’éditeur, j’imagine que c’est un risque à prendre pas si évident.
Après je peux me tromper, mais j’ai quand même cette impression assez générale.
D’ailleurs pour être honnête, si vous savez que vous n’allez faire que 5 parties d’un jeu avec des nouveaux joueurs à chaque partie, vous prenez Amalfi ou Brass ? (en plus c’est tout con mais je trouve que le boulot éditorial sur ces 2 jeux meles rendent tous deux agréables à l’oeil)
Perso je prends Amalfi. Je suis sûrement un hérétique. Ou alors je suis un peu plus honnête avec moi et mes sessions jeux que la hype (méritée) consistant à encenser Brass.
Par contre si je pars sur une île déserte avec 3 collègues pendant un mois, bah je prends Br… Race for the Galaxy, pardon Brass
Ou un allin de chez CMON, parce qu’avec tout le plastique, si on le brûle, ça se verra à des centaines de kilomètres et on sera secouru dans la journée
Bref, je m’égare ^^