T’en fait 3 ou 4 par semaine sinon 
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Vidéo vu il y a quelque temps aussi. Intervention à charge contre l’utilisation actuelle de l’orthographe avec beaucoup d’élément faux (l’histoire des moines copiste semble complètement inventé), beaucoup d’oubli voulu (la langue française est très loin d’être la plus irrégulière.) Des sophismes par paquet de 10 et surtout ce ne sont même pas des linguistes alors qu’il tape sur l’académie française parce qu’il ne sont pas des linguistes. En même temps c’est orienté, c’est normal ce sont des militants réformistes, pas des spécialistes.
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Ça tombe bien, Laélia Véron est linguiste et dit peu ou prou la même chose.
L’orthographe est une norme d’écriture, ce n’est pas la langue, ni même l’expression d’une pensée. Telle qu’elle est envisagée aujourd’hui, elle est plus un frein et un facteur d’exclusion qu’un facteur de richesse d’expression. Voir même une norme au service d’une richesse d’expression en langue française.
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par définition tous les linguistes sont opposés à l’Académie puisque celle-ci fonctionne justement sur un panel représentatif de l’excellence dans leur domaine. Et pas de linguistes qui sont des gens fondamentalement tristes et fermés.
C’est un choix qui a été fait justement pour ne pas rester coincés 25 ans sur un débat quant à la façon d’orthographier exactement un mot…
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Sans doute. Je ne m’intéresse pas suffisamment à cette guéguerre pour argumenter sur cette question.
Un système d’excellence comme tu dis qui recrute par cooptation, ce n’est pas ce que j’appelle « représentatif » ni même un gage d’excellence.
Globalement une institution peu transparente et éminemment immobile, pour ne pas dire conservatrice.
Là, l’objectif est pleinement rempli 
compte tenu de la production famélique de cette belle institution :
- 8 dictionnaires depuis 1687 !!
- le dernier dictionnaire date de 1935 !!
- le neuvième est toujours en cours de rédaction.
On dirait un KS ce dictionnaire
Et franchement les linguistes, gens tristes et fermés, je les préfère aux académiciens.
Feu Alain Rey m’a plus fait aimer cette langue que n’importe quel académicien. Et Laélia Véron a un discours sur la langue plus vivant que de nombreux immortels.
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Et je dors quand ??
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Parce que tu supposes que plus d’un dictionnaire tous les 50 ans serait favorable pour la langue ? Si le but est juste de varier de quelques millièmes, aucun besoin d’un dictionnaire. L’édition en cours double quasiment le nombre de mots contenus dans le précédent et intègre la réforme de 1990. Qui n’est pas issue de l’Académie et n’est que partiellement entrée dans l’usage plus de 30 ans plus tard.
Une langue évolue lentement. Même si son usage par une génération semble très différent de ce qu’il était pour la précédente, c’est en fait peu le cas. Et c’est justement à un organe comme l’Académie de veiller à ce que son évolution reste contrôlée.
Sans compter que l’Académie s’est aussi bien ouverte avec notamment un usage assez large d’Internet.
Au passage, le coup des moines s’interrogeant sur l’accord des participes passés, faut quand même l’oser. La création de la formule date du 17ème où les livres ne sont plus copiés mais imprimés. Les moines copistes n’ayant en plus probablement que rarement copié un ouvrage en français (et probablement en vieux français). Il me semble d’ailleurs que c’est un emprunt à l’italien (si quelqu’un peut confirmer, mon italien ne dépasse pas avere^^ EDIT : je me confirme : Accord du participe passé avec l'auxiliaire avoir-italien)
Après, franchement, supprimer des fioritures de ce genre, ça ne me dérange pas. Je serai de toute façon probablement mort avant que cette réforme soit devenue la norme unique. Mais autant le faire pour de bonnes raisons et pas venir mentir devant un public en manque de recul avec une fable moyen-âgeuse (et non, je n’ai aucune idée de comment devrait s’écrire ce dernier depuis 1990. Ni même s’il existe d’ailleurs une orthographe « légale » → ça, à mon avis, c’est bien plus ennuyeux à long terme que des graphies difficilement explicables; encore que, je l’avais déjà dit, mais si, on peut répondre intelligemment à un enfant qui demande pourquoi : une petite recherche étymologique ou linguistique d’un mot à souci est il me semble bien plus enrichissante. La faute revient donc plus à l’enseignant/parent qui va répondre au « pourquoi ? » par un comment puisque c’était ainsi que les deux belges entamaient leur sketch) .
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Pas forcément j’en conviens aisément.
Mais cela caractérise, à mes yeux, le faible intérêt de cette institution, par la pauvreté de son apport à la richesse d’expression en langue française. Ce qui devrait pourtant être son office, sa mission, son cheval de bataille, etc.
Et dénote au passage son immobilisme et son conservatisme, et même une certaine volonté d’exclusion.
Conservatisme historique puisque la langue est un instrument de pouvoir et l’académie son serviteur. Mais comment lui reprocher finalement ce conservatisme puisqu’elle a été créée précisément pour cela. Et rien que pour cela.
Ce n’est pas compliqué : on dit médiéval. De rien. 
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Ou moyenâgeuse 
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an tou ka cé une discution interecante ge trouv
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Bah oué comme même
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J’ai lu ça aussi.
Bon là il pleut, et je n’ai pas le courage de traverser le jardin pour aller jusqu’à ma bibliothèque rechercher dans le Grévisse et/ou le Bescherelle si c’est vrai.
Oui, la bibliothèque est dans une annexe, pour que les jeux soient dans la maison 
Celà dit, ce sont peut-être des moines italiens qui avaient lancé (avaient lancé quoi ?) cette mode (c’est après, donc pas de e à lancé) à l’origine.
Sinon, la revue c’est trop cool, merci beaucoup @MathemW
Vu le boulot, c’est certain que sa rédaction doit être à la convenance du rédacteur !
Mais j’aime bien le lundi, pour être prêt pour les EB au cas où 
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Merci à toi la relève… Cela me manquait cette revue de jeux…
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