L'Académie des simples mortels : c'est par ici qu'on cause de graphie châtiée

Choix bof mais toujours mieux qu’un point médian . Sur le lien Facebook ils ont mis Auteur/Autrice

Est-ce que ça ne serait pas possible d’adapter le nom du prix aux circonstances ? On aurait un lauréat du prix de l’Auteur 2019 et si c’est une femme elle gagnerait le prix de l’Autrice 2019. Sans qu’il y ait 2 prix différent, ce serait le même prix mais modifié en fonction de qui le remporte.

Ça rend le truc flou pour le public + comment tu en parles avant la récompense ?

Je découvres le sujet…

Je réponds : OUI SANS HESITATION

Je repars en vous laissant à vos réflexions (vous êtes partis beaucoup trop loin pour moi :slight_smile: )

[Désolé, j’avais pas vu ce sujet là, mais on l’aurait dit lancé exprès pour moi, je pouvais pas laisser passer :slight_smile: ]

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Ça m’étonnait que tu réagisses pas aussi !

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Je pense qu’en faisant ça tu donnes l’impression que le prix de l’Autrice n’est ouvert qu’aux femmes, non?

Autrice c’est moche non ?
On disant pas Auteure avant ? (Genre pour les bouquins.)

C’est justement ça le problème non ? Est-ce qu’on penserait la même chose pour l’Auteur de l’année, que du coup ça ne peut être qu’un homme ? C’est un peu bizarre de dire « elle est l’Auteur de l’année » certes mais je trouve ça encore plus bizarre de dire « elle est l’Auteur ou l’Autrice de l’année » (et ne parlons même pas de dire « elle est l’Auteurice de l’année » :roll_eyes:)

Je croyais mais il semblerait qu’autrice existait avant.

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Imo c’est plutôt « Auteure » qui est bizarre, ça fait pansement. On entend parler d’actrices, de réalisatrices, de médiatrices, d’illustratrices, de formatrices et autres viticultrices (bon ok celui là on l’entend pas souvent) sans que ça ne choque grand monde ^^

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pour changer des polémiques MG !
Ni féminin, ni masculin, le pronom « iel » est entré au dictionnaire Le Robert (franceinter.fr)

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Mouais dans ce rapport, ils insistent sur le fait que l’écriture inclusive ne pose pas de soucis attestés mais disent bien aussi que l’on a pas assez de recul.
Ce que j’aimerais, c’est qu’ils fassent une étude sur la maîtrise de la langue des 11-25 ans et en effet ils verront que le problème pour beaucoup n’est pas l’écriture inclusive mais l’écriture tout court. Alors rajouter de l’imbroglio à tout ça, merci bien ! (c’est pas eux qui se farcissent les écrits qui font saigner les yeux !)

Par contre ils précisent un truc important : l’écriture inclusive, dans sa sa grande majorité est acceptée et usitée (c’est vraiment et surtout ces histoires de .el.elle illisibles qui font réagir)

Ils appuient aussi sur les représentations mentales que l’on se fait quand on entend un nom générique masculin (par exemple les directeurs commerciaux pour parler de l’ensemble des directeurs/directrices commerciaux.ales ^^)
Honnêtement, je peux les rejoindre là dessus. Mais la solution n’est pas de faire un truc illisible. Mais dans ce cas, de se forcer à utiliser un terme générique féminin régulièrement.
Mais surtout sur ce dernier point, on part du postulat que l’utilisation d’un terme générique masculin impose des représentations dans le réel. Ok. Mais si le réel à un moment donné s’affranchit de cela parce qu’il y aura de plus en plus de directrices commerciales dans la société, alors peu importe la représentation de la langue qui n’aura plus de prise sur le réel qui en sera déconnecté.

Donc mobilisons des moyens d’actions concrets pour qu’il y ait plus de directrices commerciales au quotidien plutôt que de mettre des .ice et .ales dégueulasses à tout bout de champs.

D’ailleurs, avoir plus de directrices commerciales ou de directeurs commerciaux, pas sûr que ce soit une bonne idée (désolé pour nos amis dircteurs.ices commerciaux.ales :smiley: )

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Ben justement, essayer de représenter tout le monde dans la langue est un moyen d’action concret mobilisé pour qu’il y ait plus de vocations dans des métiers (pour garder ton exemple) où des femmes peuvent se sentir exclues dès qu’on les nomme.
Ca n’est pas suffisant en soi mais ça fait partie des moyens.

A noter également que tu as utilisé le point final pour séparer les parties de mots, ce qui ne correspond pas à de l’écriture inclusive (et qui rend les mots difficiles à lire, comme tu le dis).
Le « bon » point à utiliser étant le point médian.
On aurait donc, dans ton exemple : directeur·rice·s commerciaux·ales
On peut également économiser un point en écrivant : directeur·rices commerciaux·ales
Je trouve ça déjà plus lisible.

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Oui c’est sûrement la sensibilité de chacun.cune (bordel il est où le point médian sur le clavier !) : moi je trouve toujours ça illisible mais je suis un con intolérant :smiley:

Plus sérieusement en matière d’égalité homme-femme (ou femme-homme si l’on veut pisser dans un violon) et d’égal accès aux rôles et statut dans une société pour les deux sexes (quelque soit leur genre), je trouve la proposition de cours de récré non-genrée bien plus pertinente.

Il y a bien plus de représentations qui se joue au plus jeune âge dans une cours de récréation que dans un bouquin illisible à base de points médians selon moi.

Déjà sortir les histoires de princesses Disney (oui ok ça a tendance à changer …) des livres servirait nettement plus les choses à mon sens.

Mais bon, on a tous (toutes) plus ou moins le même objectif, c’est déjà ça.

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Ça n’a… juste rien à voir ? Une femme rejoignant la grande corporation des directeurs commerciaux sera… directrice commerciale, ce qui, en termes d’exclusion, me paraît sensiblement moindre que dans les pays anglo-saxons, où son caractère féminin sera nié (ou du moins passé sous silence) quel que soit son métier.

Les langues non genrées peuvent se permettre le luxe de s’offrir une très légère adaptation pour « représenter tout le monde », vu qu’en fait, à la base, elles ne représentent personne, et qu’une fois le filtre inclusif appliqué, elles continuent vaillamment comme avant. Je vois beaucoup moins d’inclusion des femmes dans « sales manager » que dans « directrice des ventes », personnellement.

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Dans un violon·une viole, s’il te plaît. :grin:

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Même comme ça je trouve pas ça super lisible, mais peut être qu’on s’habituera.

Après autant sur certains éléments de langage je pense qu’il y a du travail à faire (bannir le réflexe de dire « femme de ménage », dire « directrice commerciale » quand on s’adresse à une femme, etc…), autant sur bannir l’utilisation du masculin comme « neutre » (parler de « directeur commercial » pour la fonction), je suis encore un peu sceptique.


Violon
image
Viole

Alors ça non la viole n’est pas du tout un violon au féminin

Ben, il y a des différences anatomiques, c’est normal. C’est pareil chez les hommes et les femmes. :grin:

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