C’est exactement pour cette raison que je refuse d’acheter une voiture électrique : l’écrasante majorité des batteries étant constituées de minerai extrait par des enfants en Afrique, dans les conditions que vous pouvez imaginer, j’aurais l’impression d’encourager cette esclavage moderne en achetant une voiture électrique.
Suis-je con ? Peut-être, mais j’ai des principes et m’oppose à l’esclavage des enfants.
Je suis d’accord, je n’aurais aucun problème à tout lire au féminin, alors qu’en inclusif …
Pour beaucoup d’œuvres, le contexte historique est important.
Tintin au Congo me vient toujours en tête comme exemple de l’évolution globale de la société et de notre façon de penser.
Pour ce qui est du sujet : l’écriture inclusive je trouve cela illisible et donc mauvais. Je suis ok pour le concept de l’égalité homme-femme (ce qui implique d’arrêter tout acte de galanterie car sexiste, hein mesdames (nombreuses sur le forum …)) mais je suis contre la destruction de la langue française de façon organisée.
D’ailleurs pour en revenir au sujet de base, boycotter pour des idées qui nous déplaisent clairement pour moi non.
J’arrive à faire le distinguo entre intérêt culturel ou intellectuel ou ludique, et l’auteur de la chose.
Pour reprendre ton exemple de Polanski, c’est une raclure ce type… Mais j’ai regardé son film sur Dreyfus, en classe avec mes élèves d’ailleurs car ça se retrouvait dans le programme et il y avait donc un réel intérêt intellectuel et pédagogique ici.
Cependant pour un film je trouve que boycotter reste compliqué, tous les acteurs et autres personnes ayant travaillés sur le film ne sont pas complices ou d’accord avec les actes privés de Polanski.
Ici je pense que c’est la même. Le CM défend peut être ces idées là mais pas le reste de l’équipe et donc on sanctionne un groupe pour une minorité. Personnellement je ne le conçois pas comme ça et en tout cas je ne boycotterai pas juste pour ça en tout cas.
Par contre @Legorn je ne suis ni quarantenaire ni un vieux facho rabougri. Je n’en fais pas une montagne, je raconte une expérience en essayant de la rendre drôle, je m’interroge sur moi même et je vous mets à contribution. Bref, je fais vivre le forum à ma façon.
Cela réveille les susceptibilités de certains « pro » visiblement, qui semblent vite offusqués (eux) quand on exprime un discours qui leur déplaît.
La dernière réponse de @khoral va jusqu’à insinuer que je suis anti évolution sur la question féminine, ce que je m’arc-boute à démentir depuis le post d’origine, mais j’imagine que je ne pouvais pas espérer beaucoup mieux.
Mon opinion est qu’on arrivera pas à l’égalité salariale ou à l’arrêt du harcèlement en mettant des points partout, comme on empêchera pas la majorité des enfants d’aimer ce qu’ils aiment parce qu’on va dégoudronner les cours de récréation. C’est mon avis, je ne cherche à convaincre personne, et surtout le sujet n’a absolument pas été posté pour ça à la base.
Il va falloir également revoir le polonais alors. Je m’amuse beaucoup avec une amie polonaise de l’opposition quasi systématique du genre des noms. Nos un sont leurs une et inversement.
Si les partisans d’une révision des accords de genre dans la langue comme outil de meilleur respect des femmes dans la société (…) trouvent le français injuste envers les femmes, le polonais serait donc injuste envers les hommes ? Étonnamment, je n’ai pas l’impression que la Pologne soit une société matriarcale (enfin, je veux dire : pas plus que la nôtre; on sait tous bien qui commande en réalité -enfin, après les chats, évidemment)
C’est bien d’attaquer, mais c’est quand même mieux d’argumenter. Du coup, si tu peux a minima faire l’effort d’expliquer ce qui te fait dire ça, je suis preneur (parce que ça n’est pas du tout ce que je pense. Je pense juste que depuis ton premier post, à chaque fois que tu t’exprimes c’est de façon très hautaine. Tu le démens, certes, mais c’est l’impression que ça me donne et il ne semble pas que je sois le seul). Merci !
Donner son avis sur un forum (quel qu’il soit) et ensuite dire ça, c’est du foutage de gueule franchement.
Si tu ne cherches à convaincre personne et que tu n’as pas posté pour ça à la base, alors :
que cherches-tu réellement à faire en donnant ton avis ?
quel est ton but à parler de l’écriture inclusive ? (tu aurais, par ex, pu t’arrêter à la comparaison avec Polanski et la séparation auteur/oeuvre, c’était suffisant)
Outre le fait que la langue ne définit pas si on se trouve dans un patriarcat ou un matriarcat (suffit de voir mon exemple avec l’anglais, on a des « she » et une reine mais une société patriarcale), je n’ai jamais parlé de revoir les accords de genre. Simplement de représenter le féminin dans la langue écrite (c’est différent à l’oral, où on va séparer les mots par exemple. Exemple : « celles et ceux »).
Avec d’autres collègues, j’ai récemment été confronté à la question, deux clients ayant coup sur coup demandé s’il était possible de prévoir une forme inclusive (et pas seulement la masculine et la féminine classiques) pour la traduction de deux gros jeux vidéo se déroulant dans des univers medfan (dont un avec un seigneur et tout plein d’anneaux dedans, pour ne pas le nommer).
Ma réponse sur le vif : « Tolkien n’ayant pas jugé bon d’inclure (désolé^^) des hobbits ou des Nains transgenres dans son œuvre, ça ne me semble pas pertinent de le faire maintenant. Ah, et incidemment, le jeu ayant déjà plusieurs années, il faudrait penser à reprendre tous les textes existants, soit plein de brouzoufs à payer en plus par le client. » La discussion s’est arrêtée là, mon 2e point étant probablement, de l’avis du client, bien plus pertinent que le 1er.
Maintenant, quelle n’a pas été ma surprise de voir que, pour les plus jeunes (et, généralement, les plus féminins), c’était une question essentielle, et bravo au client de se pencher sur le problème, etc.
Ouate. Ze. Phoque.
Évidemment, chez les traducteurs plus expérimentés, ou moins jeunes (bon, OK… plus vieux, z’êtes chiants ), lever de boucliers en mode « on est là pour défendre la langue française, pas pour la massacrer ».
Déjà, il n’y a pas une écriture inclusive, il y en a plusieurs, vu qu’il y a, chez les « inclusistes », plusieurs tendances incapables de s’entendre. Autrement dit, leur écriture inclusive exclut d’office ceux qui ne se reconnaissent pas dedans, ce qui est quand même un comble. Certains utilisent le pronom « iel » car ils se sentent à la fois masculin et féminin, d’autres le réfutent absolument car ils ne se sentent ni masculin ni féminin, bref, c’est un vrai bordel.
Après, dans un univers cyberpunk (par exemple), ça ne me choquerait pas, et ça pourrait même être marrant à « imaginer »/mettre en place. Mais tout dépend du contexte. En revanche, pour un jeu de plateau et des règles (dont la qualité première se doit d’être la lisibilité), la seule écriture inclusive qui me semble possible, à moins de faire du « pseudo-inclusif » assez discret à base de (e) ou de (s) rajoutés à la fin d’un mot quand c’est possible, c’est la ruse de Sioux visant à contourner tous les accords possibles et imaginables. Ça se fait, même si certaines formulations peuvent alors être lourdes et peu élégantes. Mais « ch•er•ère•s souscript•eur•rice•s », c’est juste pas possible, même avec la meilleure volonté du monde.
Non, c’est « they », maintenant. Ce qui pose parfois des soucis de compréhension entre un pluriel et un singulier de sexe inconnu (pour ne pas dire neutre), mais c’est un autre problème…
Je n’ai pas tout lu, alors je vais juste répondre au premier post. Mon avis rejoindra sans doute celui déjà partagé par d’autres, et ira à l’envontre… des autres !
Si tu es un gros con, j’en suis un vieux aussi de 40 berges.
Oui, il faut différencier les oeuvres et leurs créateurs (Disney, Céline, Polanski, etc…)
Je HAIS (et je pèse mes mots) l’écriture inclusive, car elle n’est pas « naturelle ». Elle est juste illisible ! Oui, peut-être révèle-t-elle des siècles de masochisme et de patriarcat injuste, mais c’est comme ça. Si les femmes, les LGBT, et tous les autres pensent que c’est par l’écriture inclusive qu’ils vont faire évoluer les choses, je suis pas certains qu’on ait beaucoup changé dans 3 siècles encore…
Dernier point, moi qui écoutait avec assez d’attention le podcast de proxi-jeux, j’en viens à passer systématiquement certaines rubriques qui utilisent ce système, juste parce que ça m’énerve, et je re-confirme que je dois être un gros con rétrograde, alors…
Le she neutre anglais est aussi une forme d’aberration. Qui n’est d’ailleurs pas utilisé dans le langage courant. De même que le féminin pour certains objets comme les navires dont l’origine est plus que douteuse.
Je trouve que l’idée part d’un bon sentiment. Et ça se fait rare.
Après, c’est clair qu’à la lecture, c’est parfois un peu lourdingue. Mais plus parce qu’on n’a pas l’habitude, à mon avis.
Donc pour ce choix là, non, je ne vois aucun début de commencement d’ombre de raison pour laquelle je boycotterai le jeu.
Si après, l’éditeur / l’auteur se revendique être un adorateur de Zemmour, raciste, homophobe, contre le mariage pour tous, anti masque et membre de la Flat Earth Society, et bien je vais y réfléchir à 2 fois avant de lui donner mon argent, même pour un bon jeu. Je ne suis pas pour lui empêcher de faire des jeux, mais je suis pour éviter de lui mettre un projecteur dessus.
Mais bon après… je suis fan de Tom Cruise alors que c’est un gros sectaire. Et je suis fan d’autres acteurs / actrices et c’est peut être de gros cons aux idées du moyen-âge, donc bon…
[mode troll on]
Quand un film de T. Cruise sort, des millions de spectateurs paient leur place pour aller le voir.
Hors de cette manne financière, une part conséquente revient à cet acteur.
De ce salaire, Tom Cruise va reverser une belle somme à ses amis scientologues.
Conclusion : consciemment ou non, volontairement ou non, les spectateurs financent l’Eglise de scientologie, donc la renforcent.
Aller voir un film de Tom Cruise, c’est supporter la scientologie.
[mode troll off]
Pour répondre à la question d’origine : oui et fier de l’être.
C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour résister la dictature du politiquement correct qui suscite des débats qui n’en ont plus que l’apparence et s’impose dans tous les cas.
Du coup quand ça m’emmerde, je le dis, je l’assume et après je laisse les pleureuses s’exciter (enfin j’essaie me détacher pour ne pas m’énerver mais c’est un combat de tous les instants)
Allez, je ne reviens plus voir les autres réponses à ce sujet (mouais… sûr que je ne vais pas tenir 10 minutes ^^)
Ah ouais, ils l’ont étendu ?
J’en étais resté au fait que ça soit utilisé pour les personnes non-binaires.
Ok. Et bien sache que, pour moi :
ça n’a rien de drôle
ton sujet (de base) est un troll puisque utilisant un débat sociétal qui enflamme les foules (à raison) en prétendant être « drôle »
En tout cas, merci d’avoir clarifié (et également de m’avoir attaqué directement, puis ignoré ma question quand j’ai demandé d’où venait l’attaque. Ça illustre bien le propos).
Je n’irai pas plus loin avec toi non plus du coup, c’est de la perte de temps.
La finalité est du troll, mais le raisonnement, pas forcément, car tu permets à l’acteur de (bien) vivre, et vu qu’il fait ce qu’il veut de son argent, et bien… voilà .
C’est là que c’est compliqué. C’est là où beaucoup (dont moi) vont fermer les yeux sur certaines choses, trop indirectes pour que ça soit un combat concret. Et puis je parle de Tom Cruise parce que son histoire a été médiatisé, mais beaucoup d’autres gardent leur vie privée. Et peut être que Spielberg, Sandra Bullock, Keanu Reeves et Bruno Cathala ont des posters du KKK dans leur jaccuzi. On sait pas…
Ben pour moi ça dépend, mais y a pas forcément une logique derrière ça
Si la personne va trop loin à mon goût ( Bertrand Cantat ) Je ne veux plus entendre parler de lui ni de ce qu’il fait. Et je lui souhaite tout le malheur du monde. (punaise suis poli aujourd’hui)
Mais pour d’autres ( Kevin Spacey ) je passe « bizarrement » l’éponge… Sans pour autant dire que ce qu’il a fait (ou pas) n’est pas grave.
Maintenant pour un livret de règles de jeu, je pense que ça ne m’empêcherait pas de backer le jeu mais je pousserai une grosse gueulante en espérant faire changer les choses.