je déplace une discussion que j’ai eu avec @MacNamara sur le fil de it’s a wonderfull kingdom
Je ne suis pas de cet avis. Je ne peux pas me permettre d’émettre un jugement si je n’ai pas lu le roman, ou vu le film / série jusqu’au bout. Il faut prendre une œuvre dans sa globalité, en prenant en compte toutes les évolutions de l’intrigue pour pouvoir la juger comme il se doit. Certains bouquins peuvent avoir un départ poussif, ou des points de vue qui peuvent être pénible à la lecture et au final avoir une fin explosive, et d’autres points de vues qui viennent contrebalancer. je pense notamment à la voie des rois de Brandon Sanderson, 1er tome des archives de Roshar
Donner un avis sans avoir lu / vu toute l’œuvre me semble un peu précipité et ne pas faire honneur à l’œuvre. C’est comme donner son avis sur un menu gastronomique sans avoir gouté à tous les plats, et à tous les accompagnements. parfois certains goûts sont sublimés par d’autres. Et on n’a pas toute l’intention du chef, en ne goutant qu’un seul plat.
Car c’est là mon point de vue : même si au final on n’apprécie pas le livre, il me semble juste de lui faire honneur, ainsi qu’a l’auteur et de le lire jusqu’au bout.
Quand tu dit, soit on aime pas et on arrete, soit on aime et on en dit du bien, la je trouve que tu fais un peu dans l’amalgame.
Je vais citer @Telgar_Sandseeker qui a réagi dans ce fil :

la horde du contrevent : Soit on deteste, soit on adore, la marque des chefs d’oeuvres.
je suis plutôt d’accord avec lui.
Quand je parle de style ampoulé, je fait référence à Gagner la guerre ( et maintenant, en y réfléchissant un peu, cela pourrait s’appliquer aussi à la horde du contrevent )
@Znokiss dans ce fil parle de descriptions magnifiques et croustillantes, moi j’y ai vu des descriptions qui trainaient en longueur, et qui ne semblaient avoir que pour but de glorifier la connaissance avancée du dictionnaire de l’auteur. les goûts et les couleurs.
L’intrigue est bonne, les personnages sont haut en couleur et bien travaillés, surtout le personnage principal, mais je trouve que l’auteur en fait trop quand il veut mettre en avant la gouaille de son personnage principal.
Pour la compagnie noire, le style ne m’a pas marqué, c’était plus les critiques que j’avais lues, les avis
qu’on en avait fait qui m’avaient fait attendre quelque chose de spécifique, et j’en suis ressorti déçu. la quatrième de couverture parle de "mercenaires dépravés, violents et ignares, sans foi ni loi, " et au final je les ai trouvé plutôt fades, voir gentils