J’ai terminé il y a 2 semaines le dernier tome de La Maison des Jeux.
Belle conclusion pour cette histoire.
Le 1er tome restera le meilleur de par notamment la découverte et le thème.
Le 2ème est une course poursuite haletante que l’on dévore mais qui a beaucoup moins d’intérêt
Le 3ème tome était évident sur le sujet, ressemble à une sorte de mélange des tomes 1 et 2 mais mal faît ^^’ et est un peu plat finalement…
Donc finalement, je conseille de ne lire que le 1er tome, (après il y a peu de pages au total pour tout lire)
J’ai fait une pause dans ma lecture de La Tour de Garde après 4 tomes pour lire le dernier tome de Chasse Royale.
C’est dur de revenir à La Tour de Garde après Jaworski. Ça parait très fade.
J’avais énormément enchainé d’heroic fantasy / fantasy il y a quelques années, genre que ça et rien d’autre. Je commençais à tirer la langue, toujours les mêmes ficelles, plus de surprises, scénario bateau. J’étais tombé complètement par hasard sur Gagner la Guerre. Maxi coup de cœur et claque pour moi.
Après l’avoir terminé, je n’avais pas pu ouvrir un autre bouquin de fantasy pendant très longtemps, je trouvais ça tout mou…
C’est marrant, je ne qualifierais pas du tout Gagner la guerre comme « non mou ». Au contraire, c’est même le principal reproche que je lui ferais. Super bien écrit mais chiant (pour moi). Mais original par rapport à la production uniforme en fantasy.
D’ailleurs pour les amateurs de Gagner la guerre, je conseille la trilogie Sénéchal de Grégory Da Rosa. L’auteur est un grand fan de Jaworski et ça se voit. C’est très bien écrit, un peu longuet (pas autant que Gagner la guerre), ça se regarde le nombril (« ouh là là, comme j’écris bien », comme Jaworski), mais les qualités l’emportent largement sur les défauts. C’est très très original au niveau du monde. La narration à la première personne est très bien fichue, avec des rebondissements assez excellents. Il faut aimer les personnages noirs et désagréables, et je pense que c’est parfois poussé un peu trop loin, mais globalement c’est assez impressionnant, surtout pour un premier roman. Je dirais 3,5/5, probablement 4/5 pour les fans de ce type d’écriture (même note de 3,5/5 pour Gagner la guerre pour moi, pour vous donner une référence).
En te lisant, je vois ce que tu veux dire et je suis entièrement d’accord en fait. Par « non mou », c’est son côté original qui m’a plu. Je me suis fait prendre par surprise sur certains éléments que je n’avais pas vu venir et c’est ça qui m’a enchanté.
Effectivement, le rythme est par contre assez lent mais il prend le temps de poser les choses tout ça, ça m’a plu (ce que au contraire, j’aurais tendance à reprocher sur Erikson par exemple).
C’est marrant, je n’ai pas ressenti ça en lisant Gagner la Guerre et une amie à qui j’avais conseillé le livre m’a dit exactement la même chose.
A l’inverse, elle adore Damasio et j’ai eu l’impression en lisant la Horde du Contrevent que le gars adorait se renifler le derrière alors que elle, pas du tout
Je préfère les notations sur 7. (si personne n’a la réf, je suis foutu…).
Senechal est dans ma liste depuis un bail. Vu que j’attends d’avoir diminué ma pile de non lus mais qu’elle ne fait que grandir, forcément ça coince… Je vais tenter de remédier à ça
La Horde du contrevent ne m’avait pas donné cet impression de pédanterie, je trouve au contraire que la virtuosité du langage allait bien avec le monde hors norme qui nous était dépeint.
Par contre c’est avec Les Furtifs que j’ai décroché, peut-être à cause du contexte actuel, ou en tout cas d’anticipation, ça faisait beaucoup plus artificiel de voir des personnages « normaux » s’exprimer comme ce qu’ils sont en réalité : des personnages de roman.
Les Naufragés du Wager, il est sur ma pile à lire
Je ne vous ai pas oubliés mais 1. je vous lis, 2. je n’ai pas pris le temps de vous faire mes retours sur toutes mes lectures de ce premier trimestre
Ça va arriver !
L’ami @lt_remus m’avait fait découvrir le jeu Obsession il y a quelques temps, et j’ai vraiment accroché, non seulement au gameplay, mais également à cette ambiance victorienne faite d’invitations, de salons de thé, de dames à réunir, de prestige et d’argent - beaucoup d’argent. Et comme le jeu est sous titré « Orgueil, intrigues et préjugés », la curiosité m’a poussé à me lancer dans Orgueil et préjugés de Jane Austen.
Et je n’arrive toujours pas à comprendre comment j’en suis arrivé à me passionner pour le destin de ces filles de bonne famille, qui n’ont d’autre objectif que faire un bon mariage. C’est à dire pour elles, un mariage d’amour, et pour tous les autres, un mariage d’argent.
Les personnages sont assez truculents, surtout Mrs Bennet, et même si le livre ne raconte rien d’autre que des potins mondains, l’alchimie fait que ça fonctionne complètement.
Et bien sûr, je n’ai qu’une envie, jouer à Obsession.
Le mouvement perpétuel je vous dis!!
Je suis d’accord avec ça mais je nuancerai en fonction de la vitesse de lecture. La première partie est un peu fastidieuse, jusqu’à la découverte du vaisseau et que tout le monde parte en promenade et par la suite ça devient plus accessible. Je pense que certaines explications théoriques peuvent être passées, comme la présentation du MTH, quitte à y revenir plus tard quand ça paraît plus utile d’y comprendre quelque chose.
Pour moi c’est un livre qui mérite qu’on s’y accroche, le final est quand même génial.
Je viens de finir « Des milliards de tapis de cheveux », suite à la découverte de ce livre sur un forum et aux diverses critiques élogieuses glanées ici et là.
J’ai beaucoup aimé cette plongée dans un obscurantisme galactique, dans cette myriade de petites histoires qui subissent celle avec un grand H, je me suis laissé prendre au mystère de la question « mais que fait-on de tous ces tapis ? »
La révélation finale, même si je l’ai trouvée quelque peu décevante, rappelle que le voyage est plus important que la destination. Car au final, le plus important dans ce livre, ce ne sont pas les tapis, mais bien l’influence qu’ils ont sur la vie de tous ces gens, et toutes les tranches de vie, la plupart du temps d’une tragédie tristement banale, qui en découlent.
Bref, un livre qui m’a pour une fois donné envie de partager mon ressenti, et de me joindre à toutes les voix qui en conseillent la lecture.
C’est un peu comme la Horde du Contrevent, c’est dommage de réduire ces deux romans à leur fin, prévisible ou décevante.
Ce sont ces personnages et les interactions entre eux qui en font la richesse.
@Taliskerr Aah, merci pour ce retour qui m’a fait replonger dans le souvenir de ce bouquin !
Pour la Horde, je ne comprends pas les avis déçus à propos de la fin. D’accord avec toi @fericjaggar,
et puis, un livre dure un livre ; sa fin ne dure qu’une phrase !
Je caricature, mais en plus j’ai trouvé la fin de la Horde très cohérente, propre et efficace (ce qui n’arrive pas tout le temps dans mon cas).
D’accord avec vous deux.
Bon, la fin de La Horde, je l’avais vu venir à la moitié du bouquin.
Sinon, j’ai terminé le premier tome du Chevaliers aux Epines : Le Tournoi des Preux en audio-livre. A la toute fin, mes mots seront les mêmes que Benvenuto Gesufal à la fin de Gagner la Guerre :
" - l’enfoiré !"
Obligé d’attaquer la suite maintenant, « Le Conte de l’assassin ».
J’ai fini la trilogie, le deuxième est de loin le meilleur pour moi. Le premier est bien (ça change beaucoup de Gagner la guerre) mais le troisième s’essouffle gravement (un très bon passage tout de même, malheureusement repris à l’identique un peu plus tard).
