Moi je m’en sert beaucoup en déplacement mais je garde mes livres en physique aussi
Est-ce que tu achètes les deux versions d’un même livre ? Personnellement, j’achète en physique et je me « procure » la version numérique, mais je ne me vois pas acheter deux fois le même roman, par exemple.
Pareil
J’ai acheté en physique et en numérique dans quelques cas :
- Dune
- Tout Terry Pratchett
- Douglas Adams
- Les princes d’ambre
J’ai voulu acheter des epub 7pour la liseuse de ma fille. C’est le même prix que si j’achetais chez le libraire qui me conseille et qui en vit.
Les epubs tuent les librairies.
Que les auteurs aient leur mot à dire où pas sur ce point, en tout cas on ne les entend pas s’en offusquer. Pourquoi je devrai les défendre si eux même ne défendent pas ceux qui leur permettent de vivre ?
C’est une vraie question.
Certains classiques a mes yeux que j’ai plaisirs a relire oui je les ai en physique et sur Kindle.
J’aime les belles éditions je suis collectionneur dans l’âme et le kindle me permet de les relire sans altérer la qualité de ceux ci.
Avec le prix fixe du livre en France, les versions numériques sont au même prix ou presque que les versions papier (je ne parle évidemment pas du marché… parallèle). Ça ne se prête pas, ça a peu d’attrait sous le sapin, il faut une liseuse pour les lire. Tout contribue à ce que la diffusion numérique d’une oeuvre soit marginale en regard à la version physique. Et les auteurs n’ont pas, sauf exception, leur mot à dire sur l’exploitation des versions numériques.
Ce qui fait vraiment mal aux libraires, c’est la concurrence de la vente en ligne pour les versions papier. Celle d’Amazon, évidemment, mais aussi celle des grandes enseignes (Leclerc Culture, etc.).
J’utilise depuis des années le site placedeslibraires.fr, qui me permet de commander comme sur Amazon, mais de passer quand même par un libraire.
Par ailleurs, j’aimerais bien trouver un ou des sites de conseils, avis ou recommandation de lectures, notamment jeunesse. Je ne connais que Babelio, mais il y en a sûrement d’autres.
'z’avez des liens ?
Je suis tout à fait en phase et j’ajouterais que la « qualité » des versions numériques préparées par les éditeurs est assez variable et souvent à peine passable (mises en page bizarres, gestion des pieds de page inexistante, table des matières parfois sans renvois, la 4e de couverture n’est quasi jamais présente, etc.).
Ça j’ai jamais trop compris l’argument.
Car vu que c’est le même prix, si le bouquin est dispo en librairie, ça me viendrait pas à l’idée de le prendre sur Amazon.
Bon après j’habite en ville…
De toute façon j’achète mes bouquins quasi uniquement d’occasion.
Voilà
Bah moi j’assume de télécharger comme un porc les bouquins en epub sur des sites gratuits. Je ne le revendique pas, hein. Je sais que c’est mal et illégal, et tant mieux si vous faites mieux.
Mais comme le topic est passé d’un coup de « merci pour les liens » à « hou les fraudeurs », j’ai un peu l’impression de la france qui entre en résistance en 1946.
Par ailleurs, j’achète les BD en physique (pas compliqué de faire un choix, en PDF c’est affreux) et lorsqu’un livre vilement piraté m’a conquis, je l’achète en physique pour le faire lire à ma femme (qui n’aime pas la liseuse). C’est le cas pour l’intégrale de GoT, La Horde du Contrevent, Gagner la guerre… Et j’ai pas mal de bouquins offerts aussi.
Tous ces livres prennent une place folle d’ailleurs. Entre les JDR, les BD et les romans, j’ai autant de cases de Kallax que pour les jeux!
Pour pas mal de livres, je suis bien content d’avoir eu une version piratée (genre le dernier roman de Star Wars que je viens de finir) : je ne l’aurai jamais acheté de toute façon, et une fois lu je ne le recommande à personne.
Comme ça tu niques les auteurs, pas mal comme technique
Je nique les auteurs ?
C’est la faute du consommateur si la répartition des recettes n’a rien à voir avec la répartition de la création de valeur dans le processus de production du livre?
Elle est bonne celle-là.
Je le fais pour des considérations écologiques et économiques vu la quantite de livres que je lis (et que je serai amené à lire dans ma vie).
Sans déconner, condescendance over 9000.
Je fais des deux moi, occas et neuf , je vends pas mal aussi , Momox , Vinted . Je trouve ça cool une seconde vie des livres sur le marché de l’occas perso !
Bon et sinon, pour ma question sur les sites d’avis ou recommandations, personne ?
As-tu regardé sur le topic du forum qui parle de bouquins ?
Tu parles de ce topic ?
Je vais aller voir, mais je n’ai pas l’impression que ça cause beaucoup bouquins jeunesse, si ?
Tu as ce site que j’aime bien :
https://booknode.com/
Une belle pirouette. On a de la chance, en tant que consommateur, que le consensus légal tourne autour de la « first sale doctrine » dans le droit coutumier et son équivalent en droit positif (le principe de « l’épuisement des droits ») dans le cas des livres physiques. Ce qui te permet de ne pas rémunérer l’auteur lors du rachat d’un livre d’occasion. Et donc oui, tu niques les auteurs. Tu fais ça légalement, contrairement aux gens qui téléchargent illégalement des ebooks, ceci dit. On peut aussi arguer que le marché de l’occasion augmente les ventes neuves, je ne connais pas assez le domaine pour aller plus loin que dire que ça doit être un peu le cas (logiquement, mais je me méfie beaucoup du bon sens dans ces situations).
Tu peux te draper dans ton écologie ou d’autres considérations diverses, au final tu ne payes pas à l’auteur ce qui devrait lui être dû. On voit bien que tu n’es pas à l’aise avec ça, vu que tu m’accuses de condescendance, ce qui n’a vraiment aucun rapport. Pas mal aussi de parler d’économie, ce qui est bien le problème : tu veux juste payer moins cher tes bouquins. Ce que je peux parfaitement comprendre, c’est devenu très cher. Mais il faut assumer. J’en télécharge quelques uns, j’assume.
Et sur le fond, oui c’est un débat très important et pas du tout tranché. Par exemple, la revente de livres électroniques d’occasion est interdite en Europe (cf Non, il n'est pas possible de revendre ses livres numériques sans en avertir les auteurs par exemple). Dans les arts plastiques, il existe un droit de suite qui permet à l’auteur d’être rémunéré sur la revente de ses œuvres. Il y a eu aussi beaucoup de débats autour du caractère payant des prêts en bibliothèque ou de reventes de jeux vidéos dématérialisés. Il ne serait absolument pas scandaleux, au contraire, que les reventes de livres d’occasion soient soumises à un droit de suite. C’est probablement impossible à mettre en œuvre en pratique, mais du point de vue moral, ça serait parfaitement justifié.
Mais je te laisse à tes certitudes et je retourne à ma condescendance.