Le poker ou pile ou face, de toute façon c’est pareil…

Pour les amateurs éclairés, l’original de Pierre Dac, il y a 72 ans :

" C’est dans la nuit du 21 novembre au 18 juillet de la même année que les frères Fauderche ont jeté les bases de cet extraordinaire appareil dont la conception révolutionnaire risque de bouleverser toutes les lois communément admises tant dans le domaine de la physique nucléaire que dans celui de la gynécologie dans l’espace.

Voici donc, d’après la communication qu’ils viennent d’adresser à l’Académie des inscriptions sur les murs, et des belles lettres recommandées, quelles en sont les principales caractéristiques .

Le Schmilblick des frères Fauderche est, il convient de le souligner, rigoureusement intégral, c’est-à-dire qu’il peut à la fois servir de Schmilblick d’intérieur, grâce à la taille réduite de ses gorgomoches, et de Schmilblick de campagne grâce à sa mostoblase et à ses deux glotosifres qui lui permettent ainsi d’urnapouiller les istioplocks même par les plus basses températures. Ça c’est clair, jusque là !

L’un des principaux éléments du Schmilblick est la papsouille à turole d’admission qui laisse passer un certain volume de laplaxmol, lequel, comme chacun le sait, n’est autre qu’un combiné de smitmuphre à l’état pur et de roustimalabémol sulsiphoré. Le laplaxmol, après avoir été soumis à un courant polyfoisé de l’ordre de 2 000 spickmocks exactement - moins, ce ne serait pas assez, plus ce serait trop -, se transforme alors en troufinium filtrant, non pas à l’état métalbornique, ce qui serait non seulement ridicule, mais encore totalement inopérant, mais bel et bien à l’état guilmanuré, d’où formation de gildoplate de raboninite, élément neuromoteur et fondamental du Schmilblick.

La mise en marche du Schmilblick est, vous allez en juger, d’une déconcertante facilité puisqu’elle s’opère par simple rivaxion de la rabruche.

Automatiquement, le flugdug - le flugdug métranoclapsoïdique, naturellement, autrement, ça n’aurait aucun sens, voyons - le flugdug métranoclapsoïdique, donc, entraîne, par le jeu de sa liquemouille et de ses trois spodules, le bournoufle du grand berdinière, qui faisant pression sur la rutole de sibergement libère la masse des zavaltarépodes, lesquels poussent le clampier dans la direction du viret d’alcalimon. C’est à ce stade, qu’intervient la phase la plus délicate du fonctionnement car, jusqu’à ces temps derniers, il y avait à cette période, risque permanent de calcifrage par suite du passage du flagdazmuhl dans le calcif du propentaire de mortification.

Eh oui ! Eh oui ! C’était très dangereux .

Or, il a suffi aux frères Fauderche de brancher un simple schpatmock du commerce sur le bidule d’échappement et deux pepsoïdaux clatinomalfoireux sur l’artimon préférentiel pour placer le Schmilblick en position idéale d’évernescence pornogyrohallucinoïdale d’où élimination radicale et même radicale socialiste, de tout risque d’accident - parallèlement le problème de saturation par accumulation des gaz splélémétiques ne se pose plus puisque, dans le schmilblick intégral, ils sont nécessairement et obligatoirement fulmiférés par le lavalnaplage automatique des onazbiplucks extra-chiadés. Enfin tout danger de gastralaminage est définitivement écarté par 1’utÏlisation rationnelle, dans la bélure staphomotrice, de la force extraphalzaroïdique, laquelle, comme nul ne l’ignore est proportionnelle au carré des ondes talardinconcentriques.

Tel est, dans ses grandes lignes, dans ses lignes essentielles, le Schmilblick de Jules et Raphaël Fauderche, que les plus hautes compétences s’accordent à reconnaître, non seulement comme la plus étonnante découverte de tous les temps, mais, au sujet de laquelle, il est toutefois permis de se poser la question suivante : certes, le schmilblick est un merveilleux appareil, dont l’admirable degré de perfection ne saurait être révoqué en douce , mais en dépit de tout cela, en bref, au juste et en définitive, à quoi sert-il ? Pour pertinente qu’elle soit, cette question ne comporte pas de réponse. Car le grand, l’immense mérite, des deux illustres savants qui sont les frères Fauderche, réside principalement dans leur magnifique esprit de désintéressement, puisque faisant uniquement de la science pour la science, comme d’autres font de l’Art pour l’Art, ils n’ont jamais et à aucun moment, envisagé le côté bassement utilitaire de leur généreuse et gratuite invention .

Ainsi donc, haut les coeurs et chapeaux bas, devant ces deux hommes aussi modestes qu’audacieux, et qui , partis de rien, pour arriver nulle part, n’ont pas hésité à consacrer les plus belles années de leur existence au seul bénéfice de la géniale réalisation qu’est le schmilblick. Ce schmilblick, dont on peut d’ores et déjà prédire que demain, ou les jours suivants, il sera universellement considéré par tous les hommes de bonnes volonté non seulement comme le sublime foyer du phare, d’une civilisation lumineusement rénovée, mais encore et enfin comme la seule panacée possible au sein d’un monde humainement et schmilblickement pacifié !"

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tu ne peux pas !!! il y a michel drucker qui fait du traîneau à chiens à la bourboule en opposition !

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Kamoulox !

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Chante sloubi !

Mode troll

Les échecs, si partie jouée en one shot c’est de la chance aussi.

La chance de celui qui aura gagné le tirage pour jouer les blancs

La chance ça voudrait dire que même le plus nul du monde gagnerait systématiquement avec de la chance.
Or, ce n’est pas le cas.

J’ai bien aimé quand qq’un a dit que le.poker c’était un jeu de gestion de proba.

La différence entre le joueur lambda et le grand joueur se fera essentiellement sur ma capacité à ne pas tilter, à faire le dos rond dans les moments faibles etc…

C’est comme le sport un peu. La gestion des temps forts pour maximiser ses mains et des temps faibles pour limiter les pertes etc…

Si on prend les tournois de poker, ça se joue pas en 2h
Ça dure 3 jours. Et t’as jamais un joueur qui a eu 3 jours de chance

Non.
La chance ça veut dire que même le joueur le plus nul du monde PEUT gagner avec de la chance.

Au poker, tu ne vois jamais gagner le joueur le plus nul
On ne parle pas de la partie chez papa et maman

Bon après faut définir ce que veut dire nul.

Si le mec est 100eme mondial sur une table de 8 ou ils sont tous dans le top 7 on peut dire qu’il est le moins bon de la table ou le plus nul.

Alors qu’en réalité il a un excellent niveau

Donc la nul c’est vraiment le mec qui fait n’imp.

Et au poker, un joueur qui fait n’imp se fait tondre

Le souci, c’est que la définition de gagner est variable. Gagner une main. Gagner une session. Gagner un tournoi. Gagner a long terme.

Plus tu vas vers le long terme, moins cette phrase est vrai. Si tu es un mauvais joueur, donc un joueur qui perd de l’argent (ou en gagne moins que les prélèvements des salles de jeu), alors peu importe que tu gagnes une main, une session ou même un tournoi : tu seras perdant à terme.

La logique est la même dans ce cas que pour n’importe quelle loterie dans laquelle l’Etat (organisateur) va quasiment prélever 50% de mises. Peu importe que tu aies de temps en temps la chance de gagner, tu seras perdant sur le long terme (de 50% de tes mises). La logique est juste perturbée par la hauteur des premiers gains qui trichent entre long terme et espérance de vie.


La ou tu vois un gagnant par chance, d’autres verront juste un « accident » dans la variance qui n’a aucune incidence. De toute façon, ton mauvais joueur redistribuera son gain.

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Personne n’a dit ça. Mais entre deux joueurs de niveau équivalent la chance peut trancher, même au plus haut niveau. Et j’ai beaucoup regardé les gros tournois à une époque, et sur trois jours bien sûr que certains peuvent avoir une chance bien plus importante que d’autres, cela ne veut pas dire que c’est la victoire, car il y a bien d’autres paramètres, mais ça aide.

Alors pour le coup j’ai littéralement dit ça au tout départ. xD
Mais c’était sans doute exagéré et un peu trollesque. Dans le fond ce que je pense c’est plus ce que tu viens de dire.

La chance peut trancher aux échec aussi
T’es malade, l’autre non

Vous faites une partie en one shot et tu tires les blancs, t’es avantagé.

Y’a aussi en athlétisme où il y a le tirage au sort des couloirs.

Mais bon, un jeu se juge sur des milliers de parties.

Mouais. Considérer que la chance au poker est comparable avec ça c’est - pour moi - de la mauvaise fois et à ce compte là la discussion devient inutile.

Et à ce compte là le yams n’est pas non plus un jeu de chance puisque si on tend vers un nobre infini de parties le plus stratégique gagnera.

Et ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, je ne pense pas que le poker est un jeu de moulasse - j’aime ce jeu et je me débrouille plutôt - mais lui nier sa part de chance c’est déjà à moitié le renier…

Pas totalement. La différence se fait plus alors sur l’edge, l’avantage d’un joueur sur ses adversaires. Qui se mesure assez facilement quand on dispose d’un volume de jeu suffisant.

Le poker de tournoi ajoute quelques contraintes qui augmentent la variance (et l’apparence du hasard) comme la taille des tapis qui va en diminuant (qui réduit l’edge du meilleur joueur puisque limitant ses options -même si le jeu shortstack est lui aussi un domaine qui se travaille, ce n’est pas non plus le plus difficile) ou la surpondération des 1ères places (battre 1605 personnes sur un tournoi de 1610 rapporte peanuts).

Jeu à faible marge mais tout de même jeu de compétence plus que de hasard (même si la variance est une p$%ndfgkjl snjkl!)

Non mais quand même pour comparer la chance aux échecs d’être avantagé par le tirage de blanc ou noir au début avec la chance au poker dans lequel on te donne 2 cartes au hasard parmi 52 avant de tirer 5 autres cartes au hasard parmi les restantes, le niveau de mauvaise fois est quand même particulièrement élevé là…

Vous parlez de tournois, mais je m’en fiche moi des tournois, le poker c’est un jeu qui se joue en parties, chaque partie est divisée en manche. Comme à peu prêt n’importe quel jeu au final. Et sur une partie, si t’as une chance de l’espace, que t’as toujours les meilleures cartes et que tu joues comme un cul parce que t’en as aucune idée mais tu ne vois pas l’intérêt de te coucher, donc tu suis systématiquement jusqu’à montrer, l’autre peut faire tous les stratagèmes de calculs, de bluff, de pression psychologique qu’il veut, ben à la fin tu gagnes.

On est d’accord que je prends un exemple extrême, et que plus on multiplie les parties, plus les probas, déjà basses, que cette situation continue vont baisser en flèche, mais ce que je veux dire, c’est que nier la présence non négligeable du hasard dans un jeu où on tire les cartes… au hasard, c’est quand même gonflé…

(Après je me rends compte que le propos de départ de la discussion portait sur les tournois, donc on ne parle pas tout à fait de la même chose, et j’en suis désolé x))

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Est-ce que le poker est plus stratégique lorsqu’il est joué avec des cartes ou avec des dés? :innocent:

Je pense que de base il faut nuancer en disant que le poker est un jeu où la chance intervient et n’est pas un jeu de chance. La RNG est d’ailleurs un paramètre plutôt savoureux si elle est bien dosée dans énormément de jeux. C’est quand sa part devient trop importante et dépasse la compétence qu’il y a un problème.

Maintenant vous pouvez me traiter de fou, et c’est un comble pour un scientifique, mais je crois en la chance. Je suis persuadé que certaines personnes ont fondamentalement plus de chance que d’autres. L’équilibre n’est que mathématique et n’existe pas…

Le poker n’est pas un jeu de cartes mais un jeu de mise. Si tu veux faire une comparaison avec les échecs, tu pends du heads up. Et si un joueur joue toujours en dernier, Même à compétence équivalente, tu constateras que le hasard disparaît totalement.

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Il manque des facteurs. Comme l’implication dans la partie. Ta situation extrême ne vaut que si ton chanceux n’a aucune implication financière (même si c’était le cas au départ, il est plus probable que l’implication aille en augmentant au fur et à mesure que les tapis grossissent -biais de perception).

Dans la réalité, ce sera rarement le cas. Et plus probablement celui du bon joueur. En supposant néanmoins que ça le soit, c’est juste un peu de variance pour le bon joueur qui pourra compter sur Ses compétences pour récupérer ensuite le bien „mal” acquis. Vu le portrait de ton chanceux, il faudrait même lui payer une bière après et s’en faire un bon ami…

Je te cite (ouais je sais pas citer sur ce forum :slight_smile: ) :

« Vous parlez de tournois, mais je m’en fiche moi des tournois, le poker c’est un jeu qui se joue en parties, chaque partie est divisée en manche. Comme à peu prêt n’importe quel jeu au final. Et sur une partie, si t’as une chance de l’espace, que t’as toujours les meilleures cartes et que tu joues comme un cul parce que t’en as aucune idée mais tu ne vois pas l’intérêt de te coucher, donc tu suis systématiquement jusqu’à montrer, l’autre peut faire tous les stratagèmes de calculs, de bluff, de pression psychologique qu’il veut, ben à la fin tu gagnes. »

Ça marche un peu pour tout non?
Tu joues aux fléchettes contre le champion du monde, t’as une chatte de l’espace, ben tu gagnes.

Tu donnes un exemple qui n’existe pas.
Le cas d’un joueur qui aura tjs les mains gagnantes et ne va jamais se coucher.

Comme dit plus haut, différencier jeu de chance et jeu avec de la chance.
Et les jeux avec de la chance ce sont tous les jeux où il y aura du tirage de cartes ou des jets de dés.
C’est pour cela qu’il faut après regarder un fort nombre de partie pour avoir une idée plus précise du facteur chance dans la partie

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Ahah, pire exemple possible, t’as un contrôle physique sur le lancé de ta fléchette. En s’entrainant tu améliores ta capacité à toucher le point de la cible que tu veux. Pas avec le tirage des cartes.