"L'école est une priorité", vraiment?

C’est tout à fait possible, ma femme s’est posée la question de faire ça (enseignante en maternelle)

Ma compagne est enseignante et je vous rejoint aussi sur le constat global.

Mais pour nuancer un peu, je vais aussi faire « mon parent » comme patman :
Ok, le métier manque de soutien, de moyen, de plein de choses.
Ok, c’est la misère de concilier toutes les sollicitations des uns et des autres : parents, enfants, EN, la gestions du personnel, les collaboration avec les municipalités (pour les ATSEM), etc.

Et heureusement que la majorité des enseignants sont motivés et font du mieux qu’ils peuvent.

MAIS (vous le sentiez venir), il y a aussi quelques enseignants qui baignent dans une culture de « sachant » qui ont tendance à fermer la communication, être rapidement dans le jugement et ne pas vraiment tenir compte de ce qui passe autour d’eux, comme si c’était les seuls à savoir quoi et tous les autres ne font « qu’emmerder ».
Alors, je sais que je caricature et je ne voudrait pas que l’on prenne ce que je viens de dire pour une généralité, mais ça fera du bien à tout le monde, et aux enseignants les premiers je pense, si l’on arrivait à établir un meilleur dialogue entre parents et profs, à s’impliquer plus ensemble dans l’éducation des enfants dont avons la charge.

Bon, ça reste juste un « yaka, fokon » vite dit, parce que rien qu’en terme de temps disponible, j’ai du mal à voir en l’état comment les enseignants arriveraient à s’organiser pour faire participer plus les parents avec eux.
Mais je dois avouer que parfois, je percevrais avec bien moins de bienveillance certains profs avec qui j’ai eu l’occasion d’échanger si je n’avais pas pour compagne une enseignante pour voir « l’autre côté de la barrière ».
Et c’est aussi comme ça, qu’un parent peut commencer à basculer vers le « côté obscur » et devenir plus chiant/agressif. (et quand je dis ça, mon intention n’est pas de rejeter toute la responsabilité sur les profs, bien entendu)

Bref, un beau métier tout de même, qui j’espère vous apporter plus de gratifications que de soucis, même si actuellement il y de quoi douter.

Courage, vous êtes essentiels, même si ce n’est probablement pas assez souvent que c’est ce que l’on vous renvoie.

Merci !

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Ah non !
Pas les parents !
Quelle perte de temps de devoir ménager ces boloss qui majoritairement font n’imp’ avec la prunelle de leurs yeux !
:smiley:

Chacun chez soi et les lardons seront bien gardés !

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Une pierre de plus : je suis marié à une prof des écoles depuis plus de 20 ans et je travaille dans la fonction publique hospitalière.
J’en ai vu de la merde dans les hôpitaux, mais ce n’est rien par rapport à ce que votre administration est capable de faire.
A mon avis, l’éducation n’est la priorité de personne excepté les profs eux-mêmes.

De mon expérience de parent d’élève en collège (ie. délégué de parents au CA et autres conseils de discipline, pas juste le conseil de classe pour parler de mon nombril), les parents eux-mêmes sont coincés dans leurs propres années collèges. Ils ne se rendent pas compte que tout ça a évolué au gré des réformes à la con et ne s’intéressent pas vraiment au fonctionnement (qui reste abscons pour un bon nombre d’entre eux).

Après, oui, on dira qu’il y a des profs qui (…). Mais c’est pas la majorité du genre et on en a aussi dans les hôpitaux. D’ailleurs, j’irai jusqu’à proposer une loi d’iso-proportionnalité (je la ressortirai le jour où on parlera des violences policières, promis) : quel que soit le milieu professionnel, il y a (amha) toujours la même proportion de connards. L’exception à cette règle devant se situer au MEN et dans les SDEN… :wink:

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:heart:

(Et un peu des parents aussi quand même. Si, si, je vous assure.)

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Franchement, [je sais pas intégrer la vidéo :sob:]

Venir parler de ces problèmes qui relèvent de l’anecdote individuelle, alors que l’enseignement souffre de bien plus graves problèmes à cause de l’islamo-gauchisme qui gangrène tout le secteur et détruit notre belle jeunesse !

disclèmeur

Heu… c’est de l’humour noir… je précise quand même au cas où, puis je sors vite en courant et en fermant bien la porte derrière-moi :blush:

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Tu es sûr : il me semble pourtant que la France figure dans le peloton de tête des pays au niveau des investissements étrangers : en 2019 (on met de côté 2020 pour les raisons que l’on sait), en Europe, de mémoire, la France arrive en première position (en terme d’investissements étrangers) devant le Royaume- Uni dont on nous bassine les oreilles en terme de « paradis fiscal » et l’Allemagne. Pas mal pour un pays qui fait fuir.
Par contre, le millefeuille administratif et la complexité de l’administration/de la législation a sûrement de quoi refroidir certaines ardeurs.

Alors je peux te dire que le chouchou de tous c’est la république Tchèque, suivie de la Hongrie, la Slovaquie et la Pologne. Actuellement, pas plus tard qu’il y a deux jours, j’ai eu un dossier pour virer des pièces de France vers, au choix, la Turquie ou la République Tchèque. Bref je clos le HS. A partir du moment où on est le pays qui taxe le plus au monde, on doit s’attendre à une éducation performante qui pond des génies. Enfin ça c’est la théorie…

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Si c’est pour être prof en Suisse, fonce. Si c’est en France par contre…
Le système éducatif français tient car les profs le tiennent à bout de bras. Il y a de mauvais profs, c’est sûr mais c’est un métier usant et notre direction nous broie et nous méprise… La preuve en est, depuis plusieurs années maintenant, il n’y a plus assez de candidats pour le capes pour pourvoir tous les postes…

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Pour l’instant c’est en France, mais c’est vrai que ma double-nationalité m’ouvre les portes helvétiques…
A voir.

Ta phrase sur le manque de candidats au CAPES, même si c’est un triste constat, me fait espérer que j’ai ma chance !

Après, c’est pas tous les CAPES non plus :wink:
Le problème est aussi et surtout sur des formations qui ont une employabilité très importantes après le diplôme (Maths par exemple)

Ce n’est pas parce qu’il peut être intéressant d’investir en France dans certains secteurs pour différentes raisons (infrastucture, avantages économiques, technicité des employés, etc.) que ça empèche la délocalisation d’entreprises à côté pour d’autres raisons.

Oui mais ces aspects (infrastucture, avantages économiques, technicité des employés, etc.) sont directement liés aux « taxes » qui ont permis de les développer dans de bonnes conditions.
Donc en profiter d’un côté, mais de l’autre chercher à échapper aux contreparties dès que possible en délocalisant les secteurs où c’est possible, ça ressemble à de la triche de mon point de vue.

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C’est de la triche aussi un employé qui a été recruté et formé par une entreprise et qui quitte celle-ci au bout d’un moment pour rejoindre une autre entreprise pour un meilleur salaire?

une entreprise a l’obligation légale d’avoir un budget formation

Il n’empêche (et quoiqu’on en dise), la France est dans l’UE sur le podium (et en 2019 en tête des investissements étrangers) devant d’autres pays jugés très attractifs (le Royaume- Uni). C’est bien que des entreprises étrangères y trouvent leur compte. Depuis plusieurs années, les efforts faits en matière de réduction d’impôts, de crédits d’impôts (notamment sur la R&D), de zones franches (…), de défiscalisation ont porté leurs fruits. Qu’il y ait des délocalisations, certes. Mais la balance est favorable.
Par ailleurs, comme le souligne @arendhel, d’autres éléments entrent en ligne de compte : les infrastructures, la productivité, la qualification de la MO …

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Par formation, je ne parle pas de formation externe mais juste d’apprendre le métier (les fameuses années d’expérience qui sont cherchées sur les offres d’emploi).

Tu parles des entreprises qui virent les vieux pour prendre des jeunes pas expérimentés mais beaucoup moins cher ? :innocent:

Je ne crois pas qu’elles s’étonnent de voir ceux-ci se barrer après 1 an.

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Si la personne part, cela peut aussi être lié à l’attractivité de l’entreprise elle même (salaire pratiqué, conditions de travail, perspectives d’évolution, etc.). A sa politique de fidélisation de ses salariés.
La masse salariale étant perçue avant tout comme un coût plus qu’un investissement, comment s’étonner que les salariés fassent jouer la concurrence quand ils le peuvent. Ou quand ils en ont besoin.

Tout en sachant que le départ peut aussi correspondre à un changement dans la vie personnel du salarié (mariage, divorce ou séparation, réorientation, mobilité géographique, etc.).

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Je demande juste à Arendhel s’il considère ce comportement comme de la triche.

@Vimaire: on peut aussi considérer le fait d’avoir des taxes élevées comme une politique de fidélisation d’un état envers les entreprise. Comment s’étonner que les entreprises fassent jouer la concurrence quand elles le peuvent. Ou quand elles en ont besoin.

Tout en sachant que la délocalisation peut aussi correspondre à un changement dans la vie de l’entreprise (besoin de s’implanter dans un pays pour accompagner son arrivée sur ce marché, baisse des ventes dans le pays initial, etc.)