Lucky Duck Games - Les soucis de traductions et autres problèmes de localisation, le sujet général!

Je souscris à 8000% à ton avis

4 « J'aime »

Oui mais tu seras d’accord que ça ne fait pas sérieux, et que c’est tout le projet qui est concerné au final. Et d’ailleurs, on ne peut pas savoir que le trad de la page n’est pas le même que le trad du jeu. J’imagine que ça peut être possible.

La page KS, c’est le premier contact du joueur avec le jeu. Et quand ça parle de VF, et que sur la page en elle même, y’a des soucis de traductions, et bien oui, on y va à reculons. Parce que si la relecture n’est pas faite sur une page Ks, pourquoi elle le serait sur toutes les cartes et pages de la règle du jeu ?

D’ailleurs, juste à l’instant, par Exod Games sur JW

Comme certains le savent déjà, nous sommes une petite société familiale et il s’agit de notre premier crowdfunding (pour lequel nous commettons des erreurs).

10 « J'aime »

Oui, tout à fait. Parce que je pars du principe que c’est une société qui me vend quelque chose.

Tiens, exemple : mon fils est malade depuis ce matin. Il est resté toute la journée à la maison, à comater sur un matelas par terre à côté de moi. Il ne m’a pas dérangé, je me suis occupé de lui dès que je le pouvais.
On s’est arrangés avec ma femme pour qu’elle s’occupe de lui demain matin et que ça soit moi l’après-midi, au besoin.
Mais j’ai aussi des trucs à rendre à des collègues pour qu’ils fassent des rapports pour des clients.
Et ces clients, ils s’en foutent de savoir que mon fils est malade. Ils savent bien pourtant que ce ne sont pas mes collègues, leurs contacts, qui travaillent sur leurs données.
Ce qu’ils savent, c’est qu’ils ont payé pour avoir un rendu à une date donnée.
Nous aussi on est une petite structure et si moi je ne bosse pas, y aura pas de résultats.
Donc je ferai ce qu’il faudra, je me débrouillerai.

Après, je me peux me gourer et rendre un truc erroné.
Si c’est le cas, je pourrais éventuellement expliquer à mes chefs pourquoi et comment j’ai été déconcentré à cause de mon fils, mais je n’irais pas raconter ça à nos clients.

J’entends bien et je te crois volontiers.
Mais, encore une fois, vu de l’extérieur, Matagot (puisqu’on parle de Root) c’est justement Root, Everdell, Scythe, Kemet, pour ne citer que quelques poids lourds de votre catalogue.
Avec tout ça j’ai du mal à comprendre qu’il n’y ait eu personne pour traquer les erreurs, ni, et c’est presque pire, pour les corriger quand on vous les a fait remonter.

Bon, j’suis pas là pour faire le procès de cette campagne en particulier, mais je voulais juste soulever la différence entre la perception qu’on peut avoir de l’entité Matagot (ou autre hein) et ce que vous êtes et faites réellement.

8 « J'aime »

Oui mais du coup, ils s’en foutent aussi si tu fais des fautes ds ton mail, tant que le truc que tu leur rends, ton logiciel ou autre document random de finances est utilisable pour la fonction prévue.

Ah mais je comprend cet argument. Et la reponse est ‹ Parce que ce n’est pas le marketing qui va s’en occuper. ›

Mais apres je vous explique les dessous du truc, je ne dis pas non plus ‹ c’est cool les erreurs, mangez-en ›

2 « J'aime »

J’entends bien la réponse aussi, mais ça n’enlève pas la perte éventuelle de confiance derrière.
Si sur une 4x3 faisant de la pub à un vendeur de stores, y’a des fautes, même si je me doute bien que c’est pas le gars qui a fait l’affiche qui va poser le store, et bien ça fait pas sérieux et ça fait « entreprise qui ne vérifie pas tout ».

Si sur la page on te dit « c’est nous qu’on va s’occupé de la version français du jeux »… même si le gars qui a écrit ça n’a rien à voir avec l’éditeur… bah c’est mort :smiley:

8 « J'aime »

Ben non…
Si tu rends un document ou logiciel, qui comprend donc des parties écrites (et là on parle même pas de narration ou de style), joint à un mail bourré de fautes qui semble n’avoir pas du tout été relu, la réaction normale et logique est de relier cette qualité d’écriture, et de relecture, au document joint.
Et donc le client n’a pas confiance dans le produit, qui va être revérifié derrière, puisque c’est l’acheteur qui s’en servira par la suite.

Ce n’est par contre valable que dans les cas où le produit vendu fait apparaître de l’écrit.
Ma boulangerie écrit sur sa devanture et ses flyers sandwish, beur ou traditionel. Et dans ce cas, je m’en fous effectivement totalement, même si c’est la personne qui a fait les fautes qui fait mon pain.
Et encore, même dans ce cas, ça bloquera d’autres personnes, cf l’exemple des stores au dessus.

Mais vous êtes éditeurs, pas boulangers.

10 « J'aime »

Je suis l’archétype du gars qui peut préférer une autre boulangerie à cause de ça, en effet.
(Et non, linker une énième fois la vidéo tarte à la crème « la faute de l’orthographe » n’y changera rien, merci)

Ce que disait fort bien @patman reste très juste: c’est la même société. Si elle laisse passer ça sans taper sur les doigts du marketing (le marketing putain les gars quoi ! Gaffe à l’image, c’est aussi leur boulot!) qui l’a écrit, il est licite d’imaginer qu’elle sera toute aussi laxiste avec le traducteur ensuite.

11 « J'aime »

Pourtant je suis boulanger. Pas éditeur.

1 « J'aime »

Quand je lis certains propos, j’ai ça en tête. :sweat_smile:

3 « J'aime »

Tu me mettras deux croissants et un éclair au café avec ma prochaine commande Summoner Wars stp, merci !

Bien sur, 3 croassan et 1 eclair au chocolat de suite.

1 « J'aime »

Et voilà c’est le drame sous vos yeux…
On demande un éclair au café et on a un éclair au chocolat. Voyez comment être laxiste sur l’orthographe aboutit à des erreurs de gameplay ! :grin:

4 « J'aime »

Non mais c’est parce que c’est pas bon les éclairs au café.

3 « J'aime »

Donc là, la comparaison ne marche pas parce que tu consideres que le produit (cad le document ou le logiciel) n’est pas indépendant du mail grammaticalement parlant, alors qu’ils le sont dans la considération initiale.
Idem pour les fautes sur le flyer.

Mais le client ne sait pas qu’il s’agit d’éléments indépendants. C’est plutôt contre-intuitif.
Et d’ailleurs le sont-ils vraiment ? Comme je disais, ça traduit une attitude laxiste de la boîte. Dont on peut considérer qu’elle n’augure rien de bon (même si c’est peut-être à tort, au moment d’engager mon argent c’est ce que je vais me dire). De la même manière que je me dis que ce boulanger va faire moins bien (il respectera peut-être moins les quantités pour sa recette, s’il n’est pas plus attentif à son écrit affiché pour tous) ou que je ne contractualiserai pas avec l’éditeur de logiciels au mail bourré de fautes. Quand j’ai eu des candidatures à des postes à analyser, j’ai aussi viré d’emblée ceux qui avaient plus de trois fautes d’orthographe sur leur lettre de motivation d’une trentaine de lignes. (Si pour un document important qui engage leur carrière ils n’ont pas été foutu de relire ou faire relire scrupuleusement, qu’en sera-t-il ensuite dans le boulot ?)

Ok, ce n’est pas forcément lié, ça peut faire rater des trucs (un super pain, un super logiciel, un super collaborateur… Un super jeu à la traduction impeccable ?) mais il faut bien baser son évaluation du risque (de déception) sur quelque chose.

4 « J'aime »

Le marketing te dirait pourtant que c’est ce que veut le client :wink:

3 « J'aime »

Nan j’suis le boulanger de village donc tu vas me prendre ces putains d’éclairs au chocolat. Arrêter de vouloir manger de la merde. Et tu vas payer en billets, parce que la carte bleue j’prends pas en dessous de 25 euros.

C’est exactement la même chose que je ressens quand je corrige des copies.
S’il y a des fautes à chaque ligne c’est très difficile pour moi de rester concentrer sur le fond. J’essaye vraiment d’en faire abstraction et de voir plutôt le raisonnement mais ça n’envoie pas une bonne image ….

2 « J'aime »

Non mais de toute façon, y a pas débat : quand tu commets des erreurs à un endroit de la chaîne, la crédibilité en prend un coup. Pour le client, que ce soit le service com, marketing, direction, édition, poil au fion ou autre qui fait la faute, ça n’a aucune espèce d’importance.

Rendre un papier sans faute d’orthographes, c’est peanuts : il y a des challenges autrement plus complexes aujourd’hui. Et l’excuse de la taille de l’entreprise n’est pas entendable sur ce type de sujet.

3 « J'aime »

Ben visiblement y’a débat, vu que y’a quand même 759 posts. Ceci dit « oui », commettre des erreurs c’est pas bien. Et oui, ça donne pas une excellente image (et ce n’est toujours pas le coeur de mon propos).

Ca c’est ne pas connaître le travail qu’il y’a derrière. C’est pas grave. Ca arrive. C’est comme dire « Ben une fusée, maintenant on sait faire on a les plans, c’est pas très compliqué hein, y’a des challenges autrement plus complexes aujourd’hui ».

Donc non c’est pas peanuts quand tu as 800 pages à faire chaque jour, et oui, la taille de l’entreprise compte, car si tu mets 3 personnes à la relecture ou 1 seule, ben c’est juste pas le même résultat.
Donc que tu ne puisses pas l’entendre okay, mais va falloir le lire.

Parce que ça c’est le cœur de mon propos (et dans l’absolu, c’est ni ce que vous avez envie d’entendre, ni ce que j’ai envie de dire) :

Soit vous êtes prêt à une très grosse augmentation du prix des jeux, soit ça restera pareil qu’actuellement avec l’intégralité des éditeurs. Pourquoi ? Parce qu’en terme de textes, un jeu c’est régulièrement plus gros qu’une page à traduire, et d’ailleurs ca demande souvent de connaître les détails et usages ludiques. C’est donc autrement plus dur qu’un livre (puisque y’a des mécaniques) ou qu’un simple manuel (puisqu’il y’a l’aspect narratif).
Comme on sait tous que vous ne voulez pas des prix plus élevés, ben va falloir revoir votre cahier des charges des ignominies éditoriales.

Et en terme de temps, les éditeurs (quelqu’ils soient), in fine, ne peuvent qu’assigner un nombre fini d’argent et donc d’heures humaines. Argent qui va dépendre des recettes produites par les jeux qu’ils proposent. Et là y’a deux solutions : Soit y’a 4 milliards de clients qui arrivent en plus, et du coup, les jeux peuvent rester au même prix, soit ben le prix du travail augmenté va se répercuter sur les jeux.

Ca c’est la réalité aujourd’hui. Et ca ne veut certainement pas dire « Mais on va garder autant de fautes par jeux », ou « on va rien faire », ou encore « Boaaah c’est plutôt assez bien comme ça ». Mais ca veut dire « Ben les gars, faut comprendre ce qu’il se passe derrière avant de sortir les fourches laser ».

Un peu comme quand t’achète une maison avec 300 000 de budget mais que tu veux une maison à 500 000 quoi. Même si tu dis que l’excuse du budget maison n’est pas entendable, ben, c’est une réalité à considérer.

5 « J'aime »