Oathsworn: Into the Deepwood - de Jamie Jolly - par Shadowborne Games - comptes rendus, règles

Nous en sommes à mi campagne (10 chapitres joués), et on joue avec l’Ursus et la sorcière (moi), le prêtre et la chasseuse (ma compagne) en faisant un scénario sur deux soirs : la partie story (qui pour le moment tourne autour d’1h20) le premier soir, et l’encounter (environ 1h40) le second soir.

Clairement pour nous, c’est l’idéal, je trouve que la partie histoire est suffisamment conséquente pour avoir pleins de détails inutiles pour l’histoire mais qui permettent d’apporter du contexte au monde, et nous apprécions pas mal ça. On voit ce monde tel qu’il est construit, on devine ses failles, ses personnages/factions intéressantes, je trouve ça assez riche pour être intéressant.
Après, les impacts de cette partie histoire ne sont pas super importants sur l’encounter, mais avoir un ou deux reroll de plus, ça peut tout de même bien modifier le profil de l’encounter. Cependant, identifier les règles spéciales de l’encounter est clairement un avantage non négligeable qui te permet de mieux choisir tes compétences (et vu le nombre de compétence qu’a la sorcière que je joue, c’est confortable). A contrario, se faire « ambush » complexifie énormément la suite de l’encounter.
Mais jouer en français avec la fan trad est pour moi indispensable, la lecture/trad à la volée faisant perdre en fluidité et rendant cette phase inutilement longue.

Plus que le mode histoire, le raté pour moi, c’est la gestion de l’équipement et du loot. Tout ça pour ça. Alors oui, je comprends le souhait de vouloir looter en masse, mais au final beaucoup d’objets sont des copies les uns des autres avec peu/pas de différences entre les niveaux, ce qui n’a pas grand interêt. Seuls les uniques sont cools avec pas mal de clin d’œil à l’encounter que tu viens de faire :wink:

Je finirai par les encounters, c’est vraiment appréciable cette diversité de profils d’ennemis avec une stratégie qui va changer du tout au tout en fonction de l’ennemi - de la masse nombreuse et mobile au gros machin qui ne bouge pas beaucoup mais est très résistant. Toutes ne se valent pas en terme de difficulté/intérêt, mais globalement on s’amuse tout de même à chaque rencontre.

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