On en a marre du woke

Beaucoup de lacunes, de mécompréhensions et d’extrapolations là dedans, ce n’est malheureusement pas étonnant quand on voit, au combien les médias internet et télé distillent des idées fausses sur la gauche, mais je ne pense que ça soit le lieu pour remettre une pièce, surtout quand on part d’aussi loin.

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Merci de venir poser une bouse et de ne surtout pas chercher à l’expliciter avant de filer.

Que tu ne veuilles pas débattre et que tu ne sois pas d’accord, ok. Mais que tu viennes dire aux gens qu’ils disent n’importe quoi avant de te casser et sans autres explications, laisse moi te dire que tes propos me semblent sans pertinences.

Juste pour me coucher moins con : c’est quoi les medias internet que toi, monsieur l’Omniscient, me prêtes (vu que je n’ai pas la télé depuis plus de 15 ans) et qui me rendent si éloigné de ta vérité ?

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Je n’ai pas à apporter d’explications, tu sembles juste être un peu trop confiant dans ce qui te semble être le « « wokisme » » (qui en fait représente la gauche) et ses mécanismes internes, alors que tu confonds pas mal de choses, on voit notamment l’amalgame fait entre intersectionnalité et identity politics. Je pense qu’entamer une discussion sérieuse sur ton argumentaire, surtout ici à la vue de tous, dans le spectacle qu’est ce fil, n’apportera rien à personne, si ce n’est de l’aigreur.

Je vais juste me contenter de donner un conseil de lecture qui par ailleurs, a déjà été donné plus haut : « La panique woke, anatomie d’une offensive réactionnaire » de Alex Mahoudeau, trouvable en ligne quand on connait les bons sites.

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Ce qui me fait rire, c’est l’étiquette « gauche » collée au wokisme. Je n’ai vu vraiment qu’une seule personnalité politique s’en « revendiquer » vraiment, avec une longue tribune sur le sujet.
C’était Rama Yade, dans le Figaro :upside_down_face:

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Oui assez cocasse, mais effectivement, la plupart des gens qui visent le prétendu «  »« wokisme »«  », visent en réalité ce qui se rapporte au progrès social donc aux combats historiques de la gauche, vue par la droite, et par les confusionnistes, comme décadente, prônant la fin des bonnes mœurs, corrompant les enfants avec la théorie du genre, la brrrrr, déconstruction, et j’en passe, il y a une panique par jour en ce moment.

Il me semble qu’affirmer que woke = « la gauche », c’est occulter tous les gens de gauche qui ne se reconnaissent pas dans le différentialisme, entre autres, et dans cette façon de penser les gens en les essentialisant en premier lieu. Pratique récente, en France, mais qui nous vient d’une partie de la gauche américaine.
Ça a sûrement été déjà dit, plus haut, mais je n’ai pas la force de caractère pour tout relire en détail.

Bref, y a des gens de gauche qui critiquent ce genre de mécaniques cognitives qui pourraient être apparentées à la culture woke (ouais je prends plein de pincettes, à base de conditlonnel :crazy_face:). Et les combats historiques de la gauche se sont faits en prônant l’universalisme. Je sais, c’est ringard, hasbeen, de droaaate, comme la laïcité, par exemple. Attassion : je ne dis pas que c’est ce qui est dit par certains, ici bas, mais c’est parfois ce que je lis ou entends ailleurs, de la part de militants qui jouent à « chui plus de gauche que toi, d’abord ».

Puisqu’on en est aux conseils de lecture, ‹ la diversité contre l’égalité › de Walter Ben Michaels n’a pas encore été cité, je crois.

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C’est marrant parce que vous « essentialisez » vous même les « wokistes » en étant absolument sûr de savoir ou ils veulent en venir. L’essentialisme c’est s’en tenir à de prétendues capacités physiques ou mentales pour qualifier un groupe, rien de plus. C’est penser par exemple que telle population a des qualités intrinsèques -innées- parce que c’est telle population.

Dans ce que vous appelez « essentialiste » mais qui en fait est une analyse au regard de l’habitus et des dispositions découlant de la sociabilisation, on va plutôt se concentrer sur le fait de reconnaître que notre position sociale en tant qu’individu, appartenant à un groupe n’est pas neutre au regard de l’histoire, et de l’actuelle position dudit groupe (et on est tous enchâssés dans plusieurs groupes). Un enfant de « précaire » verra sa vie influencée par la condition de ses parents, il se trahira par sa manière de bouger, par son accent, par sa manière de parler, bref, il aura intégré toutes les dispositions sociologiques qui feront que dans un système ou la culture bourgeoise est dominante structurellement, il aura par exemple, moins de chance d’être retenu en entretien d’embauche, qu’un fils de médecin et professeur d’université ayant intégré malgré lui les dispositions sociales et normatives à la réussite d’un entretien. (Ceci est un exemple, merci d’éviter d’arriver avec votre biais du survivant).

Bref, ceci n’est pas de l’essentialisme, c’est une position d’analyse par le biais de la classe, mais également valable avec toutes les autres catégorisations que « la société » a elle même entamée. La race, en sciences sociales, est entendue comme dans son acception sociale, c’est à dire par sa matérialité au sein de la société, les races existent parce qu’il existe du racisme, et qu’il n’est pas qu’une affaire d’individus isolés, c’est un fait social → Il fait système.

Ce n’est pas nouveau, une partie de la gauche a toujours soutenue l’émancipation, on a pas attendu les Etats Unis pour le faire.

L’universalisme est toujours un combat de la gauche, mais l’universalisme ce n’est pas venir imposer un modèle de société pensé comme fondamentalement meilleur (comme la République a essayé de la faire dans ses colonies), c’est avant tout une valeur de respect mutuel, et d’entente entre les populations.

Walter Ben Michaels, reste un prof de littérature, absolument pas spécialiste des questions politiques, sociologiques, historiques en cours, permettez moi donc de juger qu’à part un pamphlet, on aura pas grand chose à se mettre sous la dent niveau faits.

« Michaels, pour qui l’histoire sociale des ouvriers et du mouvement ouvrier est selon toute apparence une réalité étrangère, ignore que les luttes pour l’émancipation ouvrière ont notamment puisé leur force et leur puissance d’agir dans la constitution d’une identité et d’une culture ouvrières, d’un véritable « communautarisme » ouvrier, en rupture avec l’individualisme et l’universalisme abstrait de l’idéologie républicaine »

Ah ouais, je vois l’genre.

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J’ai toujours pas compris l’opposition à la con entre ceux qui disent « on veut que tout le monde soit traité de la même façon », et ceux qui disent que c’est actuellement pas le cas…

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De plus, le shopping y est présenté comme une addiction qui met l’héroïne en danger financièrement et socialement, ce n’est pas comme si ce film en faisait l’apologie. Je me souviens l’avoir trouvé pas mal à l’époque.

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Tu n’as visiblement ps remarqué la difference que je faisais entre les woke et le wokisme alors même qu’un consensus était posé là dessus dans cette discussion.

Et tu me réponds toujours de manière hautaine avec des concepts qui viennent d’outre atlantique. Les peuples ont une histoire politique, idéologique et des differences anthropiques avec des systèmes de valeurs differents. Croire que les productions intellectuelles américaines americano-centrées ont autant de pertinence ici qu’a NY (ou même dans un. Comté bien rural de la rust belt) c’est se fourvoyer.

Quant a l’affirmation woke = gauche, c’est pour le coup un essentialisme bien malheureux de ta part :sweat_smile:

En France, la gauche politique (non comme concept sque l’on pourrait faire remonter a la Révolution) est l’alliance de la bourgeoisie libérale (économiquement et culturellement) et des divers mouvements socialistes (cette alliance étant en agonie prolongée depuis les années 80). A peu pres rien a voir avec la Gauche américaine qui se revendique nettement plus liberale car peu embarrassée par la frange prolétaire que la gauche francaise a intégré pendant un temps.

Bref, des approximations t’en balances beaucoup. Et tu pars de drôlement loin toi aussi. Mais j’ai quand même pris le temps de te répondre sans le mépris d’un « tu dis de la merde, je me casse ». Et je ne clôturerai pas par des conseils de lecture comme toi. D’autant qu’a me rappeler, je ne dois pas en avoir beaucoup puisque je m’informe d’apres la télé et les medias en ligne d’apres toi :grin:

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Comme je vois que vous êtes à fond, je viens mettre ma pierre à la discussion.

La série télé la plus « woke » du moment (avis personnel):

  • For All Manking sur Apple TV+ (Série documentaire qui trace l’exploration de l’espace)

Je crois que l’on voit toutes les catégories raciales des USA dans la série + gros focus sur la vie d’une femme astronaute homo qui doit survivre socialement pour ne pas choquer l’Amérique de l’époque (Saison 1 qui traite des Années 60)

Un autre exemple dans la 3e saison, l’équipage part sur Mars en 1996 ?? avec à bord (entre autre):

  • Une Afro-Américaine en tant que commandant :face_with_hand_over_mouth:
  • Un Méxicain en tant que co-pilote :sweat_smile:
  • Un Vietnamienne au instrument :joy:
    et on est sensé être en 1996 :exploding_head:

ET dans l’équipage des Russes pas gentils… pas une seule femme, pas une seule minorité raciale autre que des hommes blancs

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C’est une uchronie donc personne n’a bafoué l’Histoire… Je vois pas bien où est le problème :sweat_smile:

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Dans l’épisode où Appollo-Soyuz se rencontrent, l’évènement a bien eu lieu dans l’histoire et pourtant c’est une femme afro qui vient serrer la pince aux russes… donc l’uchronie n’est pas toujours une justification

Un homme et une femme font un enfant ensemble. Cet enfant aura une part de chacun de ses parents en lui.
Pas besoin de rentrer dans des considérations de méiose, d’hérédité, etc. pour expliquer et parler des conséquences.

Y’a pas que des hommes blancs, donc c’est Woke, et c’est un problème parce que c’est la fin de la civilisation occidentale, des barbecues et des mains au cul des jolies poulettes!

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Non mais c’est le principe de l’uchronie ! tu changes des détails dans des évènements historiques et tu dérives là dessus…

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Plus woke qu’une autre production Apple :

Là on touche le fond !

Désolé de te contredire, mais le film le plus woke, c’est:

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Je m’avoue vaincu :sweat_smile:.
Je précise quand même le pitch du film avec Justin Tabernacle :
Un taulard blanc qui sort de zonzon et va prendre sous son aile un jeune black maltraité qui s’interroge sur son identité sexuelle !

Je pense que ce genre de tranche de vie concerne un grand monde d’anciens prisonniers .

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Alors, pour l’instant je n’ai vu que deux saisons. Et franchement, pour y trouver des suspicions de woke, faut vraiment chercher.

Pour rappel, le point de bascule, c’est la perte de la course à la Lune par les USA. Supposer un plus grand besoin d’ouverture, dans une situation où les budgets sont plus restreints que dans l’euphorie de la victoire (où déjà ils n’étaient pas bien gras), est au contraire très réaliste. C’est en effet ce qu’a du faire la NASA dans notre réalité deux décennies plus tard quand les budgets ont commencé à fondre.

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