Discutons orthographe et étymologie !
Désolé pour le HS mais je n’ai jamais compris pourquoi tant de gens l’écrivent comme ça… Je veux dire c’est plus compliqué que la bonne orthographe non ?
Il faut, je pense, condamner certains moyens mnémotechniques et une sorte d’amnésie du cerveau qui ne laissent pas indemne notre qualité orthographique.
C’est ainsi à l’automne de la vie.
Je connaissais pas. Mais pour moi ils sont tous différents puisque tu as ceux qui se prononcent « n » et non « m » et tu as ceux où on prononce carrément le « mn ».
Donc il n’y a aucun mot qui s’écrit « mn » mais se prononce « m » si ?
Tu ne connaissais pas quoi ? La phrase que je viens d’inventer ? ^^
Mais je te rejoins sur ton questionnement et tes observations. Je pense que la proximité phonétique doit suffire. Mais bon, on est vraiment HS, là.
Ben les deux chef !
Je ne savais pas si cette phrase était un moyen mnémotechnique connu et je ne connais pas les moyens mnémotechniques pour cette catégorie de mots.
damned
C’est aussi pour ça qu’on l’aime…
Je vote pour modifier le titre en
« Orthographe, grammaire et sodomie de drosophile »
Edit : oui, j’ai modifié le titre. TOUT SEUL.
J’apprends un truc en tout cas.
DILEMME ou DILEMNE : l’orthographe correcte | BDL(du%20grec,entre%20lesquelles%20on%20doit%20choisir.
et j’invoque @BaneRequiem parce que ce topic lui correspond.
Pour être bien clair (et embêter le fondement des mouches), je précise que ma phrase n’est pas une liste exhaustive des mots en MN, donc à ne pas utiliser comme telle.
Merci @Telgar_Sandseeker pour le lien ==>
Notons par ailleurs que cette faute, très fréquente, se trouve même chez de grands auteurs du XIXe siècle.
Vive une langue qui vit, aussi illogique soit-elle !
Mais qu’est ce que je fou dans ce topic de sociopathes ???
Allez bisous
J’entends l’argument de la « langue qui vit » (ce qui est factuel), mais ça ne justifie pas les fautes… Sinon on dit quoi aux gamins qui écrivent en phonétique : « Pas grave, tu fais vivre la langue » ?
Mode Vieux Con OFF
La déformation de la langue dans le temps et dans l’espace est un continuum.
Entre un enfant qui orthographie mal en « inventant » dans son coin une nouvelle façon plus facile pour lui; des néologismes qui entrent dans la sphère culturelle dans certains coins de France (par jargon, sectorisation géographique ou sociale par exemple); ou des erreurs actées depuis 2 siècles même par des auteurs reconnus… Tout ça relève de la même logique avec un curseur d’acceptabilité qui dépend de chacun. Et tant mieux : intégrons à notre usage personnel ce qui nous semble légitime. Tant qu’on est compris et qu’on respecte le destinataire du message dans ses propres usages, ça me va bien.
(et donc pour l’enfant qui cherche à ne pas suivre l’orthographe admise, mon curseur est comme toi à dire qu’il inventera plus tard lorsqu’il maitrisera un peu mieux. )
« sai pa normal »
« j’est mal »
« ces quoi ça »
=> C’est pas une langue qui vit.
Ce sont des bûchers qui se perdent.
Perso, je fais une distinction entre étymologie et grammaire .
Si une simplification phonétique abime l’histoire du mot, ça passe. En particulier si la racine a vu son sens modifiée et que le mot moderne s’en est éloigné : pas de scrupule à réorthographier.
Si une simplification n’a pas de sens, je trouve que ça démontre un manque de compréhension de ce que veut dire chaque terme et ça me gêne.
Donc dans ton 1er exemple :
- sai => c’est = ceci + être => grammaire : pas touche !
- pa => pas => orthographe dont j’ignore l’étymologie. Ca me heure mais à la rigueur, si ça devient la norme, ça passe.
- normal => ok.
Après, j’analyse à la volée mon ressenti sur où je place mon curseur. Mais c’est subjectif et probablement inconsistant avec la multiplicité des exemples.
Ah non, moi je ne regarde pas si l’étymologie est modifiée ou non, je regarde juste si c’est correctement écrit
Mais comment tu fais vivre une langue en verrouillant par un conservatisme de l’orthographe ? Uniquement avec des néologismes ?
Pa au lieu de Pas ne me plait pas forcément. Mais franchement, je m’en remettrai si notre langue évolue vers ça : je n’y vois aucun appauvrissement.