Dans Paranoïa, vous jouez un humain ou un clone d’humain, qui commence en bas de l’échelle des couleurs dans un complexe divisé en tout un tas de secteur, le tout, surveillé par l’Ordinateur parfait qui ne connait absolument aucun défaut.
L’échelle des couleurs ? Mais qu’est-ce donc ? C’est tout simplement votre classe sociale, représentée par les couleurs de l’arc-en-ciel.
Plus vous êtes proches de l’infrarouge, plus vous êtes de la bleusaille. Tandis que les ordres données par les plus proches de l’ultra violet sont bien entendu absolus.
Dans une ambiance de méfiance constante, vous allez pouvoir agir en tant qu’heureux citoyen qui obéit totalement aux ordre d’un ordinateur qui ne cherche que le bien commun et donc, par là même, tout ce qui pourrait constituer une traîtrise à ce bien commun. Un citoyen malheureux ? Le bonheur est obligatoire, arrêtez-le. Vos alliés vous semblent louches ? Dénoncez-les pour démontrer votre loyauté parfaite.
Enfin, la tendance des citoyens à mourir de façon inopinée a conduit l’ordinateur à proposer un certain nombre de clones de chacun. Évitez de les utiliser tous en évitant le danger.
Ne rejoignez-pas de société secrète, elles sont interdites.
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PS : Si le premier jeu est sorti en 1984, ce n’est probablement pas par hasard. Il est clairement inspiré du roman éponyme du même nom qui s’appelle pareil.
Coût :
All-in à 100. 50/50 disponible.
40 en numérique.
Je connais pas du tout. De ce que je lis ça se veut plus amusant et facile qu’un JDR classique.
Est-ce que ça peut être bien pour un groupe qui n’a jamais fait de JDR (le futur MJ inclus)?
L’éditeur est Akileos, comme pour Root JDR. Matagot ne s’occupe que de la campagne (et de la logistique).
Ca depend de ton groupe. Ca favorise le tirage dans les pattes. Ce qui est rigolo. Et la durée de vie d’un perso reste assez courte (mais il a des clones).
c’est clairement atypique et je ne le conseillerais pas pour quelqu’un qui cherche à découvrir le monde des jdrs…
Mais… il y a très peu de règles, le système est bien pensé et si l’univers futuro-déjanté t’attire, je dirais fonce.
Des joueurs débutants ne devraient avoir aucun mal à entrer dans leur rôle et à s’éclater
(probablement littéralement) dans les scènarios. C’est assez jouissifs d’envoyer ses camarades au centre d’incinération le plus proche, et l’Ordinateur sait se montrer reconnaissant envers les bons Citoyens.
Ce qu’il faut savoir : le MJ saura énormément de choses sur l’univers, contrairement aux joueurs qui ne sauront rien (ça vaut mieux pour eux). Pour moi, pas possible d’envisager de passer ensuite joueur sur une autre campagne.
Souvent, le MJ sera mort de rire par rapport à une situation et les joueurs ne capterons rien. Les joueurs auront pleins de secrets et passeront plus de temps à se faire des crasses qu’à jouer coop.
Quand je masterisais, ado, mes potes passaient beaucoup de temps à vouloir échanger en aparté avec moi ou à me faire passer des petits mots.
Ca reste le jdr où on a eu le plus de fous rires et où on a passé les meilleurs moment à jouer.
Il est dans mon top 3 des jdrs auxquels j’ai joués, avec Ambre (encore un où les joueurs passent leur temps à se cacher des choses) et Starwars D6 (pour la richesse de l’univers dont il hérite)
c’était clairement un point qui posait problème à mes potes. Comme dans la plupart des jdrs, dans Paranoïa on passe du temps à créer son personnage. On s’y attache. On devient un fidèle du service où on travaille, on tient à ses amis dont il ne faut pas parler. On aimerait pouvoir le faire évoluer de scénario en scénario, atteindre un jour l’accès Indigo ou juste voir ce qu’il y a de l’autre côté de ce mur, comme un paladin aimerait tuer le plus vieux des dragons (ou en faire sa monture ?), un contrebandier rembourser les dernières traites de son cargo léger corellien YT-1300, un membre de la Cour du Chaos prendre le pouvoir en Ambre, un hobbit… je m’égare
Mais dans Paranoïa, à la fin d’un scenar, il ne reste de ta famille de clones que peau de chagrin, et encore, si tu as de le chance.
Et c’est frustrant pour beaucoup de joueurs.
Du coup, moi j’avais mis en place un système de reclonage (officiel ou parfois illégal) en fonction du mérite ou de la débrouillardise du Citoyen.
Nous on a fait qu’un scénario en 2 sessions, mais j’avais plus l’impression initialement qu’on partait pour une campagne épique jusqu’au rang suprême dans la hiérarchie
Quand j’ai terminé avec 2 clones restants sur 7, je me suis dis que c’était mal barré
Ensuite c’est comme tout. Tout dépend ce que le groupe recherche et apprécie.
C’est vrai que de notre côté on a toujours joué à Paranoïa sur du one-shot ou des courtes successions de campagne (pas comme une campagne sur plusieurs années).
Enfin pour qu’ils se trahissent entre eux (et qu’il faille les éliminer), et en meme temps les éliminer en leur faisant croire qu’un autre les avaient trahis, et en meme temps les éliminer parce que l’ordinateur pense qu’ils avaient trahis… tu tombes vite a cours de clones meme sur un seul scénario
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(au siècle dernier…)
