Avec plaisir
Bonjour,
j’aimerais me mettre à l’impression 3D mais je ne suis vraiment pas doué en nouvelle technologie et je me pose pas mal de questions qui vont sûrement vous paraître un peu bêtes.
Dans beaucoup de vidéos que je regarde pour « débuter », les personnes utilisent une application pour faire fonctionner leur imprimante, or je ne possède pas de smartphone, j’ai un vieux blackberry qui ne va pas sur internet et j’habite un coin paumé avec une connexion ADSL d’il y a 15 ans (la fibre est censée arriver … depuis 2 ans).
Est-ce qu’une bonne connexion et un smarphone récent sont nécessaires pour pouvoir utiliser une imprimante 3D ?
Peut-on utilisé n’importe quel fichier pour n’importe qu’elle imprimante (un format "stl "standard) ou bien les fichiers sont « propriétaires » à une marque ?
Enfin, la question la plus difficile porte sur le choix de l’imprimante. Après avoir éplucher plusieurs vidéos et forums, j’avais l’impression que la Bambu lab A1 semblait faite pour moi et l’utilisation que je souhaite en faire (autocalibrage, simplicité d’utilisation, taille de plateau correct, prix abordable en ce moment) mais je vois beaucoup de monde qui parle du problème du cloud et je ne suis pas sûr de comprendre de quoi il retourne même après avoir lu une partie de ce sujet et d’autres forums (je pense avoir compris qu’il faut être connecté en permanence pour que l’imprimante fonctionne (comme pour certains jeux vidéos) mais je ne suis pas sûr de moi).
Désolé pour ce pavé de questions mais je suis un peu perdu.
Merci d’avance.
La connexion internet.
N’est pas obligatoire. Tu peux tout faire sans dans l’absolu. Les .STL (sur printables.com, etc.) ne sont en général pas très volumineux (< 1mb). Par contre les kits de .STL vendus (Patreon, MyMiniFactories, …), genre « pleins de figurines » (plutôt pour résine) eux peuvent représenter plusieurs GOs voire dizaines de GOs … (OnePageRules, etc.).
Le smartphone n’est absolument pas obligatoire (c’est un complément, plutôt pour surveiller à distance l’impression via la caméra, éventuellement pour lancer une impression, mais çà reste marginal) (octoprint (pas besoin d’internet) ou Bambu Handy chez Bamby (mais là il faut internet).
Les STL
Sont totalement compatibles entre toutes les marques.
Par contre :
- les fichier GCODE (conversions d’un STL « 3D » en fichier imprimable) sont créés pour une imprimante particulière (en fonction des paramètres : vitesse, nombre de murs, etc.) - il est déconseillé de les réutiliser (même si dans l’absolu un .gcode généré par qq’un d’autre pour le même modèle d’imprimante que le tien devrait fonctionner), mieux vaut les générer soi même
- les .3MF sont des fichiers « projet » qui comprenennt le .STL plus les paramètres d’impressions (vitesse, type de filament, etc.) (et désormais les couleurs pour une imprimante multi-couleurs). Eux sont tout à fait partageables (tu peux ajuster les paramètres) mais par contre tout n’est pas (plus) compatible, notamment chez Bambu les fichiers ont des informations supplémentaires qui les rendent impossibles à lire avec un autre slicer (type Prusa Slicer). Ce sont ces fichiers qui, une fois injecté dans un slicer, donnent les .gcode
Bambu
Le cloud n’est pas obligatoire (il y a un mode « LAN only » sur toutes les Bambu, à activer depuis l’écran, y compris sur les A1) : How to enable LAN Mode on Bambu Lab printers | Bambu Lab Wiki
En mode « cloud », le fichier en local dans le slicer (.STL inséré dans un .3MF sous Bambu Studio, puis clicker sur « Slice Plate » et « Print »), alors les données sont envoyées chez AWS (hébergement cloud) puis redescendent sur ton imprimante (grâce au fait d’être loggué avec ton compte Bambu dans l’imprimante), et donc :
- si le cloud est down, on ne peut plus imprimer via ce mode (les autres modes d’impressions restent possibles, LAN only, carte SD, FTP, …)
- si ta ligne ADSL est moyenne en débit, l’impression peut mettre du temps à démarrer (30 secondes, …), surtout sur un gros fichier (chez moi en fibre çà prend celà dit 0.5s : encore une fois, en général le volume n’est pas très conséquent, mais sur une ligne lente, çà peut se ressentir)
- les gens n’aiment pas le principe (les données partent chez Bambu)
- les gens ont toujours des doutes sur la sécurité de l’ensemble (risque de hacking Bambu > hacking de son réseau chez soi) (comme pour n’importe quel objet connecté).
Il est possible d’imprimer pas seulement depuis le logiciel « client lourd » (Windows/Linux) sur son PC, mais aussi :
- via Bambu Handy, l’appli android (mais cas marginal, donc, et que peu utilisent) (et là il faut un accès internet)
- ou directement depuis le site « MakerWorld » (clone de printables) : çà évite l’étape du slicer (« Bambu Studio »), çà évite l’upload depuis chez soi … mais il y a quand même du coup le redownload vers l’imprimante - à tester, c’est pratique pour les débutants, même en .ADSL çà doit pouvoir marcher sans pbs je dirais
Celà dit, comme évoqué, le mode LAN est p-e plus adapté dans ton cas. Il n’est alors aucunement nécessaire que l’imprimante soit tout le temps connectée à internet. C’est juste que quand on l’est, c’est encore + pratique / encore + simple en terme d’écosystèmes (possibilités multiples de déclenchement des impressions et monitoring de diverses manières), mais rien d’obligatoire.
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Ils sont lisibles dans PrusaSlicer depuis la version 2.7.3 mais il semblerait qu’il reste quelques problèmes, notamment avec les modèles imprimés en multi-couleurs.
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Sinon, chez Prusa, c’est à peu près la même offre de connexion que celle de BambuLab : PrusaConnect pour le Cloud, et PrusaLink pour une connexion à ton réseau local (Wifi ou câble ethernet). Sinon c’est par clé USB.
Y a de bonnes offres sur le site prusa pour le black Friday.
Notamment les kits de mise à jour mk3s → mk4s à -25%, depuis le temps que j’hésitais, ça m’a fait sauter le pas.
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Merci pour ta réponse très complète.
Bonjour, au début, j’hésitais justement entre Bambu et Prusa mais j’ai l’impression que prusia est un peu plus cher et surtout bien plus complexe pour un néophyte qui ne souhaite pas trop mettre les mains dans le cambouis, je ne m’en sens pas capable. Et suivre des tutos en 250p (mauvaise connexion internet) ça fait mal au yeux. Le côté « clés en main » de la Bambu me semble plus adapté pour moi. J’étais juste « bloqué » par le côté cloud obligatoire mais SR-G m’a rassuré sur ce point.
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Comme dit par ailleurs, nous avons reçu notre P1S la semaine dernière 
(tout a été super rapide !).
Passés quelques benchy boats histoire de voir un peu certains paramètres, madame a imprimé 2 ou 3 trucs, dont une jolie « plaque bicolore » pour tester l’ams (et effectivement, même avec un truc simple, cela rend bien comme l’avait dit @SR-G )
Le premier projet qui m’intéresse est évidement « trop grand » pour le plateau de la P1S … (mode Murphy on comme d’hab ^^).
Il s’agit des inserts pour les tuiles des demeures de l’épouvante .
Les fichiers déjà découpés sont disponibles, mais il semble que la colle ne soit pas suffisante (vu le poids des tuiles et l’emplacement des découpes).
Dans les commentaires, certains ont utilisé un fer à souder …
D’où ma question, quelles sont vos méthodes / recommandations pour assembler des inserts ?
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Il y a 36 solutions, à minima :
- il y a de la colle « spéciale pour impression 3D » (assez chère, mais très effficace), notamment la « 3D GLOOP » (mais il y en a d’autres) https://www.3dgloop.com/
- repartir des modèles d’origines et les redécouper soi même sous Fusion360 (ou autre), si importable (= si les fichiers projets sources ou au moins les .STEP sont fournis) (mais non seulement il faut autre chose que les .STL, mais en plus il faut savoir faire) (edit : c’est faisable aussi avec les .stl (qu’on peut importer sous fusion) mais souvent le résultat est pas top, surtout s’il y a des courbes / arrondis qq’part (car STL = polygones, donc perte des courbes réelles))
- s’il y a de la « matière » dans les inserts (= c’est pas juste une boîte avec des murs tout fin), cette astuce sous Bambu Lab peut être suffisante (découpage en 2 parties dans le slicer avec ajout de bitogneaux de contacts - d’où le fait qu’il faille de la matière pour les insérer) - [Pimp] Le topic des 3d-printers / imprimantes 3d - #7049 par SR-G
- plutôt que le fer à souder, utiliser un kit de « réparation de plastique » - c’est le même principe qu’un fer, mais bcp + adapté (et çà marche), avec une panne plate qui permet de faire fondre le plastique pour le lisser en fin d’opération, et la possibilité insérer une sorte de « trombone » de la bonne forme qui va donc chauffer et se fondre dans le plastique (trombones en général fournis dans le kit, ou commandables à part si on en veut plus, ou si on veut d’autres formers), laisser refroidir - il y a 36 modèles de « soudeuse à plastique » de ce genre différents, plus ou moins gros, un pris au hasard : Machine à Souder le Plastique de 100W, Pistolet à Souder, Kit de Réparation de Pare-chocs, Fer à Souder pour Pare-Chocs de Voiture, 200 Pièces - AliExpress 1420
(évidemment, faire un test sur une impression bidon ou ratée selon la méthode choisie pour voir ce que çà donne)
(et pour les manips éventuellement colles (selon modèles) et surtout « par chauffage », faire çà en extérieur ou dans un lieu aéré, etc.)
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Merci beaucoup pour cette réponse très détaillée 
Pour la colle, j’ai peut être encore de l’araldite, mais je n’étais pas certain que ce soit approprié (je vais aussi regarder ton lien).
La redécoupe je pense que c’est prématuré ^^ (j’ai ouvert 2 ou 3 logiciels 3D pour voir et c’est tout sauf intuitif 
).
S’agissant justement d’une boîte pour déposer les tuiles je pense que cela va être difficile de la renforcer.
On va regarder les « soudeuses plastiques » !
Essaye quand même l’astuce sous Bambu Lab un coup, juste pour voir (il y a aussi un mode « rail » plutôt que bitogneau), peut être en complément à de la colle.
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Pas sûr que ce soit adapté (ou je manque d’imagination peut être ^^)
Un insert ressemble à ça (complet ou pré découpé)
En regardant de plus près, on a une épaisseur de 3mm (et 2mm « au sol »)
Cela me paraît fin pour un renforcement de type « struture à insérer », un rail pourrait probablement aller mieux, mais il y a plusieurs inserts qui s’empilent les uns sur les autres, et outre un équilibre peut être délicat, j’ai peur que cela ne rentre plus dans la boîte prévue.
Je n’étais pas certain de la solidité de cette version d’insert.
J’ai préféré imprimé cette version avec des casiers entiers.
(Photo de ma boîte)
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elle est également sur printables ? (j’en ai regardé tellement, sur ce jeu et d’autres que je commence à tout mélanger 
)
Oui
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oups, pas vu le lien ^^
Sans rapport, qu’est-ce que vous utilisez pour découper les supports ?
Madame regarde des « cutters soniques », mais ça coûte une blinde !
- Avoir des modèles sans supports (niveau conception), c’est l’idéal
- Utiliser du filament spécial support (voir store Bambu, etc.), avec une AMS, qui se détache ensuite beaucoup + facilement (variante : il y a aussi supports solubles dans l’eau)
- Utiliser un autre type de filament que celui de la pièce (ex. : impression en PETG mais support avec une bobine de PLA = les deux n’adhèrent pas et se détachent facilement)
- Ajuster ses réglages d’impressions des supports, notamment l’espace vertical entre support et partie imprimée (qui est souvent un peu faible avec les valeurs par défaut), pour faciliter le décrochage des supports (il y a des vidéos / tutoriaux comparatifs youtube)
- Choisir le bon type/type adapté à la pièce de support dans le slicer (souvent les « trees organiques » sont mieux, sauf si grosses surfaces planes « en l’air »)
- Enfin, si rien de tout çà n’est possible, utiliser de petites pinces plates avec les bons mouvements de torsion en perpendiculaire à la surface d’accroche
Je doute que beaucoup utilisent des « cutters soniques ».
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une nouvelle fois merci pour cette réponse aussi détaillée que rapide
Je n’étais pas très convaincu par le côté gadget et très coûteux…
Mais c’est vrai que la première tentative, sans toucher aux réglages et en mono matériel, a été un peu pénible à nettoyer (à la pince justement ^^)
Bambu a envoyé une bobine support, mais on ne l’a pas encore testé… on testera un peu toutes ces suggestions lors de nos prochaines créations