Politique [sujet non modéré, Cwowd et ses modérateurs ne sauraient être tenus pour responsables de ce qui s'écrit ici]

là, il te manque quand même les bases. Attribuer à l’Etat les rôles et poids les plus faibles possible n’est pas une idée de droite. En supposant que la droite signifie quelque chose (ou la gauche d’ailleurs).


pile dedans au contraire. Je te rappelle que tout cet échange vient de ton idée que l’action de Macron repose sur la théorie du ruissellement.


C’est intéressant que tu cites ça. Parce que le chômage, justement, ce sont des gens de tous bords politique qui se sont mis à discuter pour trouver un terrain commun (enfin, de presque tous les bords).


La droite ne s’acharne pas à détricoter : les gens plus orientés à droite ont une vision différente des fonctionnements « normaux et juste » des mécanismes sociaux. Tu es juste tellement endoctriné que tu ne peux même pas accepter que leurs idées sont tout aussi légitimes que les tiennes. Ou que vous avez probablement tous tort. Ces gens sont des humains tout comme toi. Avec les mêmes droits. Et méritent qu’on leur accorde le même respect.

Ca ne va pas dans le sens qui te semble juste et désirable, ça c’est possible. Mais mon opinion à moi est que tant que les branleurs de gauche et les enculés de droite refuseront de dialoguer calmement et pour le bien global, on restera dans la merde. Chacun accusant l’autre d’en être responsable. Aucun n’étant jamais coupable.


Et puisque tu cherches depuis un moment à partir sur le personnel : je n’ai aucune idée de si je suis à gauche ou à droite. je ne vois même pas ce que les étiquettes signifient. Ca dépend de quoi on parle. De quelle solution est proposée. Parfois utilitariste, d’autres non. Je vois du bon dans certains aspects du socialisme et d’autres totalement grotesques. J’ai de toute façon du mal à imaginer qu’on puisse ne pas être libéral sauf pour le seul domaine où le terme libéral est encore utilisé… pour désigner son opposé absolu. Mais pas libertarien, trop improbable. Et si je devais absolument trouver un point de repère… probablement les nihilistes russes. Et encore, pas tous.

Mais fais-toi plaisir, imagine-moi à droite…

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J’entends bien, ma réponse reste que y a une différence entre la comm et la pratique pour moi.

Bah en faite le budget de l’état n’étant pas infini, si on le reduit, ca se repercute mécaniquement sur le reste… Et quand on déshabille l’un en même temps qu’on habille l’autre, y a quand même un transfert qui saute aux yeux je trouve.

Ils ont été concerné par une autre réforme qui a eu lieu avant. Il me semble avoir bien séparé les deux dans mon argumentaire et il était la pour montrer le gap entre la comm et la traduction dans le réel en répondant a ton « pour encourager a travailler plus » qui est au final totalement faux dans la réforme subit par les intermittents du spectacle. Et pourtant… J’ai pas souvenir qu’on nous l’ait vendu en « travaillé moins si vous voulez avoir le droit au chomage ».

Je vais passer sur le « comme souvent d’ailleurs ».

On côttise tout les mois pour le chômage. Et pour l’intermittence cela a été ramené a un système de date anniversaire sur un an avec date glissante (ce qui selon la fin de ton contrat se traduit très régulièrement pas des jours / mois complets non indemnisés).

Donc je vais clarifier :

Actuellement, si lors des deux premier mois de mon année je suis au chômage. Mais que les dix suivants je travaille. Pole Emploie va m’indemniser ces deux mois sur le coup. Et en fin d’année, n’ayant pas épuisé mes carences (que j’épuisais auparavant car tout n’était pas ramené a une année et un intermittent pouvait mettre des années avant d’épuisé les droits qu’il avait ouvert), je me vois réclamé ce que Pole Emploie m’a indemnisé.

Second cas que j’explicitais, je bosse les dix premiers mois, et les deux derniers je me retrouve au chômage. Simple : Pole Emploie ne m’indemnise pas car je n’ai pas assez de temps pour épuiser mes carences dans tout les cas avant la fin de ma date anniversaire.

Morale de l’histoire : la ou avant on était encouragé a travaillé plus. Aujourd’hui il vaut mieux travailler moins si on ne souhaite pas se retrouver avec du chômage non indemnisé.

Donc non, pas une question de problème sur les déclarations. Et pour le vivre avec mes collègues, je pense savoir de quoi je parle…

Le système a cependant des effets de bord positif pour le spectacle vivant et ceux qui globalement bossent peu (ou en temps cas dont le temps de travail est reconnu sur de petites periodes aka pas les répétitions par exemple), mais ce ne sont pas ceux qui cotise le plus pour les autres donc une fois que les autres cessent de travailler, changent de job etc. Il se passe quoi? Ah oui, on viendra nous rabbacher les oreilles que le systeme est déficitaire et qu’il faut… le « réformer ».

Encore une réforme qui a été vendue pour faire des économies, au passage.

Ce n’est même plus une négation du réelle a ce niveau la. Suffit de voir le niveau de magouille sur Alstom, Veolia, l’énergie aussi. Le pantouflage en sport national également.
L’éternel nationalisation des pertes mais privatisation des bénéfice.

Mais t’as raison, ca doit se passer dans ma tête :wink:

Quant au fait d’avoir les mêmes droits, il semblerait que non. Balkany semble avoir plus de droits que moi vu comment il est traité =)
Oserais-je évoquer Darmanin? Un certain préfêt de police aussi avec une histoire de drône?

Le droit a la parole n’est pas le même non plus pour tout le monde sur les plateaux TV qui me semblent finalement bien orientés. Je me marre toujours autant de deux interview de Lea Salamé paru au même moment. L’une avec Martinez ou on a l’impression de voir une interrogation policière brusque, et de l’autre une interview cocooning de Ghosn, criminel en fuite. (« Votre évasion fascine le monde entier. Pour beaucoup d’enfants, vous êtes l’homme qui a voyagé dans la malle. Vous avez vraiment voyagé dans la malle? »)

Tu sembles pas mal fermer l’oeil en faite sur tout ce qui n’arrange pas ta vision. Mais c’est sur qu’il est plus facile d’ironiser sur des choses qui ne te toucheront pas ou tres peu.

C’est quand même drôle que tu m’accuses de vouloir partir sur du personnel alors que tu me titilles toi même tantôt d’être dogmatique, tantôt d’être un manichéen un peu bêbête qui ne voit que bien ou mal. Pour infos tu m’as posé la question, j’ai simplement répondu que oui, malgré que tu t’en défendes tu m’as l’air vachement à droite dans les idées que tu portes et défend. Après libre à toi de le prendre comment une insulte.

Encore heureux que je ne me suis pas formalisé de la même manière quand l’on m’a prêté des orientations de vote qui n’étaient clairement pas les miennes (et non, ce n’était pas toi).

Ma théorie là dessus, c’est qu’en France à ce miveau de salaire, tu as tes aides sociales, les apl, tes cotisations sont prises en charge par l’état qui par ailleurs garanti te retraite (parce que le ponzi ça s’ecroule si qqn remet pas au pot dès que besoin). Tu n’auras jamais de révolution en France car tout le mode serait perdant, et notamment les classes déjà pas favorisées

Rien à voir avec la gauche ou la droite. Ce sont des dysfonctionnements du système (modifiés par aucun bord politique). Quand ils n’agissent pas au nom de la raison d’Etat.


Hérésie pour un libéral (pourtant à tes yeux de droite). Étonnamment un sport pratiqué aussi bien par la gauche (finalement très conservatrice) que la droite.


Exemple qu’on trouvera aussi avec des personnalités de gauche. Cette fois, dysfonctionnement de la justice qui ne fait pas son devoir (et de l’état qui sort de son domaine)


Et alors ? Libre à chaque chaîne d’inviter qui elle désire. Si ça déplaît à leur audience, ou que celle-ci n’est plus assez nombreuse, ils changeront de stratégie.

Ben oui. Je ne pense pas que ce soit secret…

Je te laisse par contre l’étiquette « un peu bêbête » qui n’était pas de moi. Et tu n’es pas un cas unique, hein. C’est souvent le cas de ceux qui s’engagent politiquement. C’est malheureusement, à mon avis, plus néfaste qu’autre chose. Y compris d’ailleurs chez les libéraux qui, je te l’accorde, finissent bien trop souvent en odieux connards de droite. Je suis bien trop nihiliste pour ce genre de connerie :smiley:

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Je pense aussi.

C’était d’ailleurs une des idées derrière le revenu universel de base que de le déconnecter du politique/pouvoir. Tant que le bénéfice des droits est lié à la bonne volonté des gouvernants et leurs programmes électoraux, ça restera la merde.

Et ça peut en fait s’appliquer à toute mesure sociale.

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Allez mes 2 centimes sur l’ISF / IFI.

Sur le fond, j’ai beaucoup de mal à comprendre le principe même : Taxer le patrimoine
(notons d’ailleurs la sémantique : le Patrimoine, c’est bien, ça fait bon père de famille. la Fortune, c’est maaaaaal, c’est des gros salauds de riches. Passons…)

Donc soit on dit que la propriété, c’est le vol (air connu), ce qui peut s’entendre, mais dans ce cas on le dit pour tout le monde, tout le temps, c’est un principe de base, qui ne commence pas à 1,3 M. Soit on admet qu’il peut être légitime de vouloir se constituer un patrimoine, et pourquoi c’est mal à partir d’un niveau ? D’où ça sort ? Qui le fixe ? Comment ? Parce que « riche », c’est flou (demandez à Hollande ou à Bayrou, même eux ne savent pas trop)

Sur le fond du sujet, que les riches soient taxés, OK, normal.
Sur les revenus, OK. Tu gagnes des sous, tu payes de impôts, plus tu gagnes plus tu payes, ça parait logique.
Sur les plus-values, OK. Tu achètes un truc, tu le revends avec bénéfices, tu es taxé, ça parait pas délirant.
Sur les donations / successions, OK. Un bien est transmis d’un individu à un autre, c’est taxé au passage, pourquoi pas ? (on pourrait discuter sur le principe, mais c’est pas absurde)
Sur les achats (par la TVA par exemple). Tu consommes, tu fais tourner la machine économique/industriel/etc., on te taxe au passage. OK.

Mais sur la simple possession ? Franchement, j’ai du mal avec le concept. Posséder des trucs, à partir d’un certain niveau, ça serait pô bien ? Dans un monde qui se veut vertueux, économe, durable, etc. je ne vois pas quelle est l’idée de base. Encourager la consommation pour faire tourner la machine ? Bah, c’est naze comme idée. Taxer les « riches » ? Bah tu augmentes les hautes tranches de l’IR, tu as le même résultat en 10 fois plus simple (parce que tu as très rarement 1,3 M de patrimoine sans revenus).

Vos avis ? (en évitant de me traiter de bêbête, ou d’autres noms d’oiseaux, merci d’avance :wink: )

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C’est une manière de redistribuer. Si tu es pour l’égalité de moyen jusqu’au bout, c’est pas déconnant de redistribuer aussi le patrimoine.

Assurance chômage = budget de l’UNEDIC, pas de l’Etat.
UNEDIC qui est géré par les partenaires sociaux, syndicats patronaux et de salariés. Qui en fixent les règles.

Sauf pour la dernière modification de 2019 qui a été décidée par le seul gouvernement.

Donc pas géré par les partenaires sociaux dès lors que le gouvernement décide seul.

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C’est Seulement en cas de blocage que la décision peut être prise par décret. Ce qui n’est pas arrivé souvent.

A l’inverse, l’UNEDIC est une des rares institutions que l’Etat a renoncé à Gérer, le confiant à l’ensemble des partenaires impliqués réunis en association. C’est un système équivalent (Clairement inspiré) qui a par exemple été adopté au Danemark pour la gestion de la santé. L’Allemagne utilise aussi un système proche pour les retraites il me semble.

(et c’est évidemment le système qui me semble à privilégier autant que possible^^ retirer la gestion des institutions à l’Etat ne signifie pas forcément les privatiser…)

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Je vais essayer d’être plus clair car apparemment je ne l’ai pas été assez :

  • L’UNEDIC reste un système paritaire.
  • Les partenaires sociaux décident toujours du contenu de l’assurance chômage et de ses orientations.
  • SAUF sur la dernière réforme, celle de 2019, qui a été décidée par le gouvernement.
  • L’UNEDIC gère ensuite pour eux l’assurance chômage.
  • Et qui siège au conseil d’administration de l’UNEDIC : lesdits partenaires sociaux (un nombre égal de représentants des salariés et des employeurs)

L’Unédic est dirigée par un Conseil d’administration et un Bureau. Formées d’un nombre égal de représentants des salariés et des employeurs.
Source : Qui dirige l’Unédic ? | Unedic.fr

L’assurance chômage est un régime de protection contre la perte d’emploi dont les règles sont régulièrement négociées par les partenaires sociaux (organisations syndicales et patronales représentatives au niveau national et interprofessionnel). Ces derniers, signataires de l’accord relatif à l’indemnisation du chômage, ont confié à l’Unédic la gestion du régime d’assurance chômage.
Source : https://travail-emploi.gouv.fr/ministere/acteurs/partenaires/article/unedic

Et on en revient donc à la question essentielle: le champ d’intervention de l’Etat. Question jamais tranchée en France. Ce qui explique d’ailleurs sûrement une part de la gabegie actuelle.
Concernant la réforme de 2019 : le gouvernement décrète des points essentiels et capitaux comme:

  • la dégressivité
  • les conditions d’accès à l’indemnisation
  • la durée de l’indemnisation
  • les publics concernés …
    Donc les partenaires sociaux ont dû prendre acte. Ce n’est donc pas une réforme qui résulte d’un dialogue et d’un consensus entre partenaires sociaux. Elle est le résultat de choix politiques.

Il y a comme un oxymore :). Ça représente bien un de nos dysfonctionnement majeurs.

tu cherches, là :wink:
L’Etat décide par décret en cas d’absence d’accord. Je n’ai pas l’historique de l’UNEDIC mais il me semble que cela a été rarissime. Par contre, il me semble que l’Etat peut modifier ses domaines (ce qui est intervenu plusieurs fois) et c’est déjà une source d’emmerdes et de disfonctionnements dont on pourrait certainement se passer.

Evidemment totalement d’accord là-dessus. Et comme « on » a jamais mis de limites…

La fiscalité sert à alimenter le budget de l’État mais est surtout un outil politique qui donc par définition dépend de la politique en place.

En gros, tu peux taxer 3 choses : le travail, le patrimoine, la consommation. Et là dedans, les proportions seront différentes selon les convictions.

Il n’y a pas de bien/pas bien, juste des orientations politiques. Tu trouves que la possession ne devrait pas être taxée, pour d’autres ce sera la consommation de certains biens (pourquoi l’alimentaire de base est à 5.5 de TVA et pas exoneré), d’autres la succession (on ne peut pas donner ce qu’on veut à nos enfants), d’autres les revenus (on nous prend tout quand on travaille).

Ton point de vue est valable. Tout comme les autres qui sont pourtant différents mais cohérents avec leurs convictions ou interets. Il n’y a qu’à voir les différentes opinions au sujet de l’ISF ou de la baisse de l’IS.

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Je note bien que dans ton cas tu serais moins bien pris en charge avec ce système d’année glissante. Je ne maitrise pas suffisamment le régime des intermittents du spectacle. Je te fais donc pleinement confiance sur ce sujet que tu sembles vivre au quotidien.

Mais tu omets quand même les règles de calcul du montant de ton indemnisation qui sont bien plus favorables (à salaire de référence égal elle est 50% plus élevée pour des cotisations salariales équivalentes) et permettent d’ouvrir des droits sur une plus longue période (je travaille 600 heures et j’ouvre une année d’indemnisation alors qu’en régime général j’ouvre 126 jours).

Ni de l’année blanche décidée, qui au passage ne me choque pas du tout. Mais je suis sûr que tu sais qu’elle n’a pas été blanche pour le régime général avec toutes les détresses que cela peut impliquer. Pour des secteurs qui ont eux aussi arrêter complètement de travailler.

Encore une fois, je ne dis pas que ce régime spécifique n’est pas justifié. Au contraire, de mon côté, je le pense comme un investissement sociétal nécessaire et qui rapporte beaucoup tant sur bien des plans (financier, culturel, cohésion sociale, etc.). Et adapté aux spécificités d’exercice des métiers de techniciens et d’artistes.

Bah, c’est la même chose pour le régime général car c’est le principe d’un système assurantiel. Ceux qui travaillent sont plus nombreux et permettent de financer la prise en charge de ceux qui perdent un emploi. Si plus personne ne cotise, le système s’effondre aussi.

PS : Merci des précisions sur ton message précédents. Je suis allé lire le « guide des intermittents du spectacle » sur pole-emploi.fr et je mourrai moins bête ce soir.

Bah non. Même si en relisant cela peut tout à fait donner cette impression. :smiley:

Le toujours ne signifie pas ici « tout le temps ». Car oui en 2019 le gouvernement a pris la main. Ce qui ne lui est pas interdit au passage.
Mais il signifie « la continuation de ce pouvoir de décision des partenaires sociaux ».
En effet, rien ne les empêche demain de décider d’une autre réforme et de son contenu. Ils en ont toujours la possibilité :wink:
Après pour être tout à fait honnête, encore faut-il qu’ils s’entendent pour cela. Et à la vue des dernières négociations sur le sujet, ce n’est pas gagné.

Ca, déjà, c’est une opinion. On peut imaginer bien plus de choses à taxer. Et même imaginer ne rien taxer du travail. Ou de la consommation. (enfin, il y a des gens qui réfléchissent à cela, je ne vais surement pas me prétendre fiscaliste, je n’y comprend en gros que dalle).

D’ailleurs, si j’en crois certaines lectures, il faudra de toute façon être imaginatif. Et rapidement…

Il faut prendre en compte la phrase qui suit. :wink:

Et là dedans, les proportions seront différentes selon les convictions.

La proportion du travail taxé à 0%, ça revient par exemple à ne pas taxer le travail.

bien sûr. Je réagissais juste aux « 3 choses ».

Disons que, actuellement, dans le système actuel, on taxe essentiellement le travail et la consommation.

Personnellement, j’ai beaucoup de mal avec le premier (même si on m’a déjà expliqué 20 fois pourquoi, je coince). Mais, comme dit, je ne suis pas fiscaliste^^