C’est ça petit campagne tranquille
Les estimations que j’ai lues parle de 13 chômeurs pour un poste disponible (et encore, c’est la valeur optimiste, ça va jusqu’à 44 chômeurs pour un poste)
Donc même en pourvoyant tous les postes, sans regarder la distance de trajet ou les qualifications, il y aurait pas beaucoup moins de chômage…
Mais c’est uniquement la faute des chômeurs, ils ont qu’à faire des startups comme tout le monde
Je crois que pas qu’il ait peur c’est gagné d’avance cette election
Quand je vois l’ambiance, je suis content de pas être en France (ça m’empêchera pas voter pour la meilleure candidature, mais au moins, je suis un peu moins exposé à la campagne toxique qui a bien démarrée)
Apres ça dépends du secteur d’activité. Dans mon secteur, on arrive pas à pourvoir les postes malgré des salaires corrects.
Je ne suis pas certain que les agents Pôle Emploi soient ravis de devoir jouer du bâton vis-à-vis des demandeurs d’emploi.
Du reste, supprimer les demandeurs d’emploi en les radiant, c’est effectivement une manière de faire « baisser le chômage » puisque tout n’est qu’une guerre de chiffre et de communication.
@Spout dans mon secteur également on lutte pour recruter. Mais le problème est parfois qu’on refuse de prendre le temps de former et d’accompagner correctement en interne. Pas systématiquement hein. Mais soyons honnête, c’est plus tranquille d’embaucher quelqu’un opérationnel de suite que de devoir lui offrir du temps. Donc on cherche les fameux moutons à 5 pattes parce qu’on se fait aussi une trop haute idée de sa boîte : « il me faut les meilleurs… nan mais attends, on peut pas prendre n’importe qui… nous on n’est pas comme nos concurrents… attends, déjà que je lui file 50€ de chèques cadeaux… »
Du reste, dans l’industrie, je comprends aussi qu’il y ait galère à recruter : quand je vois ce qu’on propose dans ma boîte, je comprends que ça ne se bouscule pas pour postuler.
Ces estimations sont juste un rapport entre les données de l’étude permanente de la DARES (emplois à pourvoir) et celles des chômeurs Cat. A. Et cela n’a pas beaucoup de sens.
D’abord car les chiffres de la DARES ne représentent pas forcément des emplois disponibles. C’est plus complexe (il est d’ailleurs intéressant de constater que la hausse mise en avant se fait avec un recul des créations d’emploi). Mais aussi parce qu’ils ne représentent que les emplois des entreprises de plus de 10 personnes (engagées dans une recherche active). Autant dire que le x13 ne signifie rien. L’ANPE, par exemple, affichait près d’un million d’offres en septembre.
Et, oui, quand il y a difficulté à recruter, c’est généralement car pénibilité + conditions peu sexy.
Oh ben c’est le syndrome du larbin et je trouve ca détestable !
Quand j’ai écouté le discours hier soir, j’etait vraiment dégouté et halluciné !
Pandora papers c’est passé comme une lettre à la poste … Mais Marcel qui est au chomage et qui veux pas faire serveur, lui on va lui en faire baver …
Bref, j’ai peur qu’on reste encore et encore sous ces gouvernements neolibérales qui tirent la corde au max aupres des plus pauvres pendant que les premiers de cordée se gavent.
Ce qui donc n’est pas un gouvernement libéral. Cette façon de mettre le travail sur un piédestal est en fait tout sauf libérale.
Une fois pour toutes : libéral != pro riches.
Reste plus qu’à définir un « riche » …
Facile : l’autre.
Riche c’est quand tu peux acheter un yacht de luxe pour pas être embêté par le confinement
Clairement.
Et quand je vois la gueule que les gens des bureaux ont fait quand j’ai évoqué le fait que c’était étonnant et injuste que, en haut, dans les bureaux, on ait d’office les 1000€ de prime alors qu’à l’atelier, c’était 0 prime, j’ai assez vite compris le sens qu’on choisit de donner à la solidarité. En plus, je suis passé pour une espèce de connard qui ne « joue pas le jeu » ou qui n’a pas bien « choisi son camp ».
Je ne pensais pas que le concept de solidarité puisse faire preuve d’autant d’élasticité. Surtout venant de personnes qui se paient une conscience à bas prix en ces temps de pandémie vis-à-vis de la santé des autres. Donc on veut que les autres soient en bonne santé mais quand même pas qu’ils vivent dignement, c’est l’un ou l’autre quoi.
Pardon, j’ai mal écrit:
Neoliberales
Classique. Voire néoclassique aurait Sans doute été plus approprié. La valeur travail, c’est une donnée de marxiste ou de classique.
La solidarité n’est pas une notion altruiste : on s’associe à d’autres personnes qui partagent nos intérêts (peu importe au détriment de qui)
J’ai vu un article états-unien passer comme ça. Genre "Un restaurateur fait une découverte incroyable : s’il augmente le salaire proposé aux serveurs, il reçoit plus de CV " (le tout au premier degré…)
Pour les difficultés de recrutement, faut aussi voir les patrons des fois. J’en ai croisé un, sympa, projet intéressant, mais disait en même temps « il me faut quelqu’un pour alléger ma quantité de travail » et « j’ai pas le temps de former un nouvel employé », sur une boîte qui développait une nouvelle techno, donc impossible à rejoindre sans avoir de formation interne après quoi…
définit : néolibéral.
J’ai du à voir comment on peut qualifier un État qui dépense 60% du PIB de xxx-libéral.