Politique [sujet non modéré, Cwowd et ses modérateurs ne sauraient être tenus pour responsables de ce qui s'écrit ici]

« ce restaurateur augmente les salaires… La suite va vous surprendre… » xD

4 « J'aime »

C’est 20%, pas 60%.
La Sécurité Sociale, ce ne sont pas des dépenses de l’Etat.

3 « J'aime »

Dans une certaine mesure oui, mais pas systématiquement.
Si du part du principe de l’intérêt commun ou partagé, non ce n’est pas altruiste. Dans le sens de la responsabilité commune et de l’interdépendance, tu peux y intégrer des notions d’amour et d’amitié qui lui confèrent une portée altruiste.
On peut tout à fait s’associer à des personnes qui partagent des valeurs (humanisme, partage, entraide), non plus des intérêts : je pense qu’un bénévole aux restos du cœur est quelqu’un de solidaire, au sens altruiste du terme.

Cette phrase n’a aucune sens. Le bénévole des Restau du cœur n’agit pas par solidarité mais par générosité. Il renonce à ses intérêts au profit d’autres personnes.

2 « J'aime »

La dépense publique, c’est 60% du PIB: Dépenses et recettes publiques | Insee

Si tu sors toute les dépenses qui t’arrangent (mais sont quand même obligatoire), alors effectivement on va tomber sur epsilon.

Du coup je reformule :
J’ai du à voir comment on peut qualifier un État dont la dépense publique est 60% du PIB de xxx-libéral.

1 « J'aime »

Pas du tout.
Tu opposes générosité et solidarité, comme si la solidarité n’avait pas d’autre sens que d’agir par intérêt personnel.
On peut être solidaire au sens « mécanique » du terme, dans le sens de interdépendance, comme on peut être solidaire parce qu’on partage une responsabilité commune.

Pour moi non. Ton souci est que tu en fais des synonymes alors que leur nature est très différentes (limite, même, opposées).

La solidarité n’a rien à voir avec la générosité. La générosité implique une absence de bénéfice personnel (voir même un sacrifice)

générosité : Qualité qui dispose à sacrifier son intérêt personnel.

solidarité : relation entre personnes qui entraîne une obligation morale d’assistance mutuelle.

L’un est un sacrifice de soi. Au service de l’autre.
Le second suppose un bénéfice personnel. Ca ne signifie pas que ce soit mal, bien au contraire. Mais confondre avec la générosité ou l’altruisme est une erreur courante qui amène à des visions parfois étranges.

Non la sécurité sociale ce n’est pas une dépense de l’état. C’est une assurance collective.
Faut pas tout confondre.

1 « J'aime »

L’Insee n’est pas d’accord avec toi, et compte bien 60% de dépenses publiques. Ils doivent tout confondre eux aussi…

De toute façon, ça change rien : un État qui dépense 20% du PIB et impose la manière de dépenser 40% du PIB ne peut pas être qualifié de xxx-libéral.

1 « J'aime »

Sans vouloir pousser trop loin le débat sémantique, je répondrais sur cette partie que la générosité n’implique pas nécessairement une absence de bénéfice : j’en veux pour preuve ces « généreux donateurs » qui donnent aux associations en contrepartie d’un allègement fiscal. Ou ces associations comme le téléthon qui font appel à la générosité du public qui s’y retrouvera sur sa déclaration de revenus.
Donc, non, la générosité n’implique aucunement l’absence de bénéfice car si on veut creuser, toute relation avec un autre être humain, de quelque nature qu’elle soit, implique forcément l’espoir d’un retour sur investissement. Même l’amour.

De fait, on peut être généreux et altruiste sans qu’il y ait conflit interne : pour moi, rien n’est vraiment désintéressé dans la vie. Absolument rien. Et ça n’a rien de négatif je trouve.

Question de naïf : est-ce qu’il existe / a existé dans l’histoire des pays purement libéraux ?

@Thierry pourra probablement te répondre pour le côté historique.

Je dirais qu’actuellement on pourrait considérer la Suisse ou l’Australie comme libéraux. Jusqu’à récemment je t’aurais aussi dit la Nouvelle Zélande, mais leur gestion de la crise covid a complétement changé la donne, avec une gestion totalement illibérale.

1 « J'aime »

L’Allemagne n’est pas trop éloignée (pas purement un État libéral mais tout de même sur de nombreux points)

1 « J'aime »

Donc 44 % de dépense public ca le fait ?

3 « J'aime »

1 « J'aime »

Et puis entre 44% et 62%, ça fait quand même une sacré différence. Ça fait presque +40%…

En première approximation, je dirais que 50% est une bonne limite. En dessous on peut discuter du qualificatif xxx-libéral (en gardant en tête que c’est une condition nécessaire mais non suffisante : le libéralisme c’est pas que l’économie). Au dessus non.

On peut ajouter que si l’Etat allemand est gestionnaire, il n’est pas toujours décisionnaire (et sait rester inactif/absent dans certains domaines). Ce qui fait une énorme différence.

2 « J'aime »

Donc 55% en 2019 « année normale », c’est déjà mieux. On est plus qu’à 25% si on compare deux années comparables. 62%, c’est 2020.

Oh, et l’Allemagne était au dessus de 50% en 2020
https://www.budget.gouv.fr/panorama-finances-publique/comparaison-europeenne

En fait, on est pas si illibérale que ça en France.

1 « J'aime »

Beaucoup plus conservatrice que libérale en fait bien que ce soit le parti libéral (certes au sein d’une coalition) qui dirige. J’ai du mal à considérer S. Morrison comme un libéral :face_with_monocle:

1 « J'aime »

LOL j’aimerais bien voir le classement actuel de la France sur des items comme centralisé, dirigiste, interventionniste…