C’est bon, je crois avoir compris : tu parlais tu système électoral en lui-même, pas d’un truc avant élections.
C’est un système où tu classes tes candidats (un peu comme les vœux parcours sup).
Si aucun candidat n’a la majorité, tu élimines le dernier, et tu comptes cette fois le choix « 2 » des votants du candidat éliminé.
Et tu continues comme ça jusqu’à ce qu’il y ait majorité.
Oep désolé c’est pas hyper précis j’ai plus le nom en tête, je te recherche ça
Et pour ceux que ce genre de question intéresse, petit rappel de l’excellente vidéo sur le sujet de Science Etonnante
Voilà j’ai retrouvé, c’est le vote de valeur.
En gros tu fais un classement de tes préférences et tout le monde fait de même, celui qui obtient le moins de pts est donc celui qui a été le plus souvent dans les places les plus hautes.
Exemple tout bête
Je vote par ordre de préférence poutoux puis Zemmour puis macron puis le Pen puis…
Et ensuite de ce classement aboutirait une réelle préférence et quelque chose plus à même peut être d’unifier autour d’une personne
Ah oui celui là c’est pas tout à fait le même que celui où tu classes il me semble.
Quand tu vois le nombre de personnes qui prétendent que c’est un algo qui dirige parcoursup et pas le classement des dossiers par les écoles tu penses que ça serait possible d’expliquer ça?
Système australien il me semble ?
Ca reste un système complexe (classer n’est pas facile, quand on atteint 10 ou 20 candidats, ça devient quasiment impossible). Opaque (et donc suspicieux). Et, il me semble, qui ne résout pas mieux certains problèmes de « poids électoral ».
Faut que je me refasse la vidéo, y’a besoin de rafraîchissement
Je viens de me faire la vidéo, et la dernière méthode, celle du jugement majoritaire est vraiment intéressante, j’adore ces questions là. C’est passionnant. Mais assurément notre système a de gros problèmes… Le vote utile notamment est une cata
Je ne veux pas faire mon parano de service, mais qu’est ce qui empêche cette application d’être orientée en fait ?
J’ai vu qu’ils en parlaient dans le « VU » d’hier, mais par exemple quand plusieurs partis ont des positions en faveur d’un sujet, que tu vas donc sélectionner pace qu’en accord avec tes principes, qu’est ce qui empêche les gens qui ont programmé l’application de te mettre en priorité le parti qu’ils soutiennent ?
Voir même dès le départ d’avoir préselectionné les propositions politiques pour orienté ton choix (comme le fait que systématiquement les débats présidentiels tournent autour des thèmes dits « régaliens » alors que la priorité des français est quasi systématiquement le pouvoir d’achat, le chômage et d’autres items plus « sociaux »)
Et il faut attendre les programmes de tout le monde non?
Un très bon livre sur le suffrage majoritaire, malheureusement en anglais (et pas toujours simple). Je ne sais pas s’il existe un équivalent français, je crois que je n’avais trouvé que de l’anglais à l’époque de ma recherche.
La conclusion sur tous ces ouvrages/vidéos théoriques sur le fait que ça ne soit utilisé nulle part ?
Uniquement la force de l’habitude?
Plus tu réponds à des propositions et plus le nombre de propositions par candidats auxquels tu as répondu se rapproche
@Endevor pour les programmes, ils se basent sur plein de choses (des discours, des programmes, etc). Effectivement ça sera encore plus au point avec les programmes définitifs
Je trouvais juste l’outil sympa.
Par rapport à ça, y a pas de raison que ça ne puisse pas être « mis » dans deux candidats si c’est la même proposition.
Alors là… Faut aussi accepter que quasiment tous les systèmes proposés ont des biais. Ou se heurtent à des murs / paradoxes.
Après, ils sont parfois utilisés aussi. Par exemple le préférentiel en Australie (il me semble qu’il y en a d’autres, ma mémoire a encore failli) :
Le vote est un vote obligatoire et le fait de ne pas voter est puni d’une amende1. La Chambre des représentants et le Sénat sont tous deux élus pour trois ans selon un système de vote préférentiel. Les 151 membres de la Chambre des représentants sont élus dans le cadre de circonscriptions uninominales : sur son bulletin de vote, chaque électeur numérote l’ensemble des candidats par ordre de préférence. Le jour de l’élection, des volontaires des partis politiques se tiennent à l’entrée des bureaux de vote et proposent aux électeurs des cartes « Comment voter » qui indiquent comment chaque parti préconise d’ordonner les candidats. Au moment du dépouillement, les premières préférences sont d’abord comptées puis, si aucun candidat n’a réuni plus de la moitié des suffrages, le candidat arrivé dernier est éliminé et ses secondes préférences attribuées aux candidats restants. L’opération est renouvelée jusqu’à ce qu’un candidat atteigne la majorité absolue.
Pour le Sénat, le scrutin se tient au scrutin à vote unique transférable. Chaque État constitue une circonscription dans laquelle sont élus 12 sénateurs (2 pour les territoires). Si le renouvellement de la chambre est intégral, celui du Sénat a lieu par moitié, quarante des soixante-seize sièges de sénateurs étant à pourvoir en 2019. Du fait des circonscriptions plurinominales et du scrutin quasi-proportionnel, le nombre de candidats pour le Sénat est généralement très élevé. Chaque électeur a deux possibilités pour voter2 :
- numéroter par ordre de préférence les candidats individuellement (depuis une réforme de mars 2016, il suffit de numéroter 12 candidats pour qu’un bulletin soit valable ; précédemment numéroter l’ensemble des candidats était nécessaire, ce qui pouvait représenter plusieurs dizaines de préférences à donner pour un électeur) ;
- numéroter par ordre de préférence les partis : les préférences sont alors distribuées selon des indications données par le parti à la commission électorale (un électeur doit numéroter au moins 6 partis mais avant la réforme, un électeur ne pouvait numéroter qu’un seul parti dont dépendaient alors toutes ses préférences).
source Wikipedia.
Mais changer un système est par définition difficile. Encore plus quand les partis / gens sont arrivés au pouvoir grâce à ce système. Si on supprime les effets/méfaits des petits partis, on limite aussi le besoin d’alliance. On élimine aussi les stratégie de vote utile (ce qui n’est pas pour moi un mal mais est quand même utilisé par toutes les formations politiques majeures). De vote par opposition (qui ne vaut pas mieux). Les répercussions peuvent être profondes. Et difficiles à prévoir, ce qui ne joue pas en faveur du changement.
Dans la même veine que l’app ci-dessous y a ce site pour voir votre « groupe ». Je trouve ça encore mieux que l’app, plus détaillé dans les résultats
Il n’y avait qu’à cliquer sur les liens wiki au lieu de copier-coller : aussi en usage pour la présidentielle irlandaise.
Et je découvre pour des référendums en Nouvelle-Zélande… étonnant comme application, une opinion @Romn ?
Par contre, possibilité rejetée par référendum en Grande-Bretagne. Et il n’y a qu’à regarder les différentes positions pour comprendre ce qui coince. Les conservateurs appelaient à voter Non, les travaillistes n’avaient pas de position. Quasiment tous les autres partis, donc pas partis de pouvoir, militaient pour le changement.
J’avoue que je ne connaissais pas ce système, je ne sais pas pourquoi mais ça ressemble pour moi à une sorte de « gamification » de l’élection, et la distribution de cartes à voter construits pas pour représenter les opinions mais pour se donner le plus de chances de gagner (en faisant donc des fausses préférences justement pour éliminer quelqu’un de plus dangereux pour soi) détourne complètement la théorie de cette conception.
Enfin c’est vraiment une idée sans trop y connaitre grand chose au sujet je divague.