Politique [sujet non modéré, Cwowd et ses modérateurs ne sauraient être tenus pour responsables de ce qui s'écrit ici]

Ah ben non. Qui mérite d’être noté n’est pas « un parmi d’autres ». C’est même l’inverse : ce ne sont pas des éléments d’une liste mais les éléments qu’on estime notables dans une liste. Pour moi, il y a hiérarchisation dans « notablement » (et c’est aussi le sens donné par l’Académie d’ailleurs qui le positionne avec particulièrement et spécialement). Que tu n’aurais pas avec « parmi lesquels » ou « incluant » etc.

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« Qui mérite d’être noté » s’entend très bien comme : « qui a son, ou de l’importance », sans exclure que les autres éléments en aient aussi.
« Qui mérite d’être noté » s’entend très bien comme : « ne doit pas être oublier », sans entendre que les autres doivent l’être, « auquel il faut penser », sans entendre qu’il ne faut pas penser aux autres.
Noter, dans le sens d’écrire, ce n’est pas effacer le reste ou diminuer la valeur de ce qui n’a pas été écrit.

L’Académie ne donne pas de définition autre que « particulièrement » et « spécialement », qui sont des synonymes, à savoir : qui ont la même signification qu’un autre mot, ou une signification presque semblable. El là on est clairement dans la nuance qui les rend presque semblable.

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Peace ! Pas de surinterprétation de ma part. Ce que je veux souligner, c’est que la baisse de la mortalité infantile est liée en partie à une amélioration de l’alimentation qui se conjugue avec d’autres facteurs (vaccination, soins, accompagnements…).
Disparition, raréfaction du tryptique guerres-épidémies-famines ont permis notablement une hausse de l’espérance de vie.

"Des travaux intéressants sur la Chine et la grande famine avec l’évolution du taux de mortalité infantile au cours de cette période qui soulignent que les enfants sont les principales victimes des famines et de la sous-alimentation, notamment en milieu rural :

D’après l’enquête de 1988, la mortalité infantile et juvénile a fortement augmenté pendant la famine. La mortalité infantile était inférieure à 120 ‰ en 1957 (figure 7) [4](Démographie de la famine de 1958 à 1961 en Chine : une nouvelle analyse | Cairn.info). Elle est passée à environ 160 ‰ en 1958, et a continué à s’accroître jusqu’à 218 ‰ en 1959 et 228 ‰ en 1960. La mortalité infantile est retombée à 156 ‰ en 1961, niveau encore notablement supérieur à celui de 1956 et 1957. À partir de 1962, la mortalité infantile dans la population étudiée est passée au-dessous de 100 ‰.

Figure 7

Figure 7

33La mortalité entre 1 et 4 ans a suivi une évolution similaire. La probabilité de décéder était d’environ 110 ‰ en 1957 dans les six provinces. Elle est brutalement passée à 160 ‰ au début de la famine en 1958, son niveau étant alors supérieur à celui de la mortalité infantile. Elle a atteint ou dépassé 176 ‰ quand la famine s’est accentuée en 1959 et 1960 avant de redescendre au niveau d’avant la famine en 1961. Elle a continué ensuite de décroître lors des années suivantes. La mortalité entre 5 et 9 ans a également augmenté notablement en 1958-1960, surtout parmi les filles, bien que le niveau du risque à ces âges ait été très inférieur à ce qu’il était avant cinq ans.

lien de l’article : Démographie de la famine de 1958 à 1961 en Chine : une nouvelle analyse | Cairn.info

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On pousse le raisonnement à l’extrême : la médecine améliore/prolonge la santé des personnes vivantes. Si elles sont mortes de faim (genre une famine), pas sûr que la médecine y puisse grand chose.
Donc oui : multifactorielle et difficile de décorréler les causes les unes des autres : progrès de l’agriculture / amélioration des rendements / vaccination /progrès technologiques / de la médecine / éducation / amélioration des conditions de travail /stabilisation politique … Plus ces facteurs se juxtaposent, plus l’augmentation est rapide et significative.

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Ce sont surtout les progrès de l’hygiène qui ont permis d’améliorer drastiquement l’espérance de vie à partir du 20e siècle, de même que (mais c’est lié) la découverte des antibiotiques/la vaccination.
Plus récemment (trente ans) les progrès de la cardiologie ont permis de prolonger des existences (moins de gens meurent d’arrêts cardiaques à la cinquantaine).

A part ça la médecine a fait peu de progrès significatifs concernant l’allongement de l’espérance de vie au plan des populations et pas des individus. On dépense la majeure partie des coûts en soins lourds sur des fins de vie pour les rendre plus agréables (la majeure partie de ce que coûte au système de santé un individu donné est dépensée dans sa dernière année de vie, en gros).

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Aujourd’hui encore, on fait encore des progrès phénoménaux en termes de médecine pour nous permettre de vivre mieux et plus longtemps, mais on continue à bouffer chez Burger King et Domino’s Pizza, ou à prendre des anti-dépresseurs par palettes entières pour oublier qu’on va quand même mourir à la fin.

On est des génies, y a pas à dire.

Et pas de faim. :wink: :stuck_out_tongue_winking_eye:

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La dépression est une maladie, il n’y a aucun mal à prendre des médicaments pour la soigner, comme n’importe quelle maladie.

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Dans ce sens là oui, c’est normal.
D’autres en prennent pour oublier leur quotidien, c’est plus problématique :frowning:

« Je me lève et je prends des pilules pour dormir » © Damien Saez

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Ça, ce serait plutôt les anxiolytiques. Et prescrits à tort par des médecins débordés.
Quand il y a besoin, il faut y recourir. Mais encadré par un généraliste qui connait un peu, ou si c’est plus grave/long un psychiatre.

On ne traite pas le malaise existentiel avec des médicaments. Il faut juste s’assurer que c’est bien ça d’abord et pas une maladie psychique.

Ah quand c’est une maladie oui. Ce qui est loin d’être tout le temps le cas. Et puis ça reste une solution chimique qui doit être utilisée en complément d’une autre solution. Planer c’est bien mais faut atterrir un jour quand même.

Les antidépresseurs ne font pas « planer ». Ils rétablissent des équilibres chimiques perturbés par la maladie dépressive.

On ne dira jamais assez à quel point l’image de « la pilule du bonheur » a fait du mal. Rien ne saurait être plus éloigné de la réalité clinique, et les malades qui bénéficient de ces traitements font tout sauf « échapper au réel » en prenant ces traitements. Au contraire, ils permettent de rétablir la capacité perdue d’y faire face. Et c’est en cela qu’ils ne s’opposent pas à la psychothérapie, bien au contraire ils la rendent possible.

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Juste pour rebondir là-dessus. Pour bosser sur ces thématiques, la consommation d’antibiotiques a un effet très significatif sur l’environnement, que ça soit les antibiotiques de consommation humaine ou animale. Une partie des antibio consommés sont rejetés dans les eaux usées, et comme ils sont à des concentrations sub inhibitrices, ils favorisent fortement l’apparition de résistance chez les bactéries contre ces molécules. Et après, on se retrouve avec des infections incurables car trop de résistances et plus de solutions thérapeutiques. Donc même si ça n’agit pas au même niveau que les pesticides, certains médicaments comme les antibio ont des impacts délétères sur l’environnement et notre santé.

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Et oui , eux et d’autres médicaments éliminés dans les urines et autres ne sont pas filtrés dans les stations d’épuration :disappointed:. Tout ceci est rejeté dans les rivières et fleuves , jusqu’à la mer ….

Super intéressant ! J’en avais pas conscience, mais c’est complétement logique !

je ne suis pas du tout spécialiste du sujet mais il me semble que la partie marine est essentiellement causée par l’utilisation massive d’antibios en aquaculture qui génère des concentrations problématiques (en plus d’être aussi conçus pour un milieu salin).

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Oui les fameux saumons (entre autres) norvégiens, à proscrire au bénéfice du saumon écossais ou français :grinning:. Mais je t’assure que tous les médicaments que l’humain ingère , sont aussi rejetés …
L’autre problème , ce sont les micro fibres de coton , que nos vêtements « chinois »perdent lors des cycles de lavage , et passent les filtres des stations d’épuration . On en retrouve énormément aussi dans les océans ! On lave nos fringues trop souvent et/ou nos fringues ne sont pas de très bonnes qualités .

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Je m’auto-cite et aurai du jouer au loto sur ce coup :sweat_smile:
Voilà, quel suspens pour cette nomination qui n’était pas du tout prévisible.

Elisabeth Borne première ministre, mais pour combien de temps. Telle est désormais la question.

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J’arrive , ah c’est pas Azoulay finalement ??

Jean Luc ?

:arrow_right: :door:

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