Politique [sujet non modéré, Cwowd et ses modérateurs ne sauraient être tenus pour responsables de ce qui s'écrit ici]

Ou alors il trouve anormal de juger publiquement une personne qui n’a pas été condamnée en justice ?

(j’en sais rien, j’ai rien lu. Mais les condamnations à mort pour des mots, aussi mal venus et injustifiés soient-ils, j’ai le plus grand mal. )

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Qui condamne à mort ici ?
« Pute », un mot « mal venu » ?

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tu peux remplacer par « petite fée » si tu veux. Ca reste un mot, déplacé ça ne fait aucun doute, prononcé par un mac excédé pour lui-même. Si tu n’as jamais lancé un « putain mais quel connard » quand un client ou collègue (ou autre, visons large) vient de les briser avec une connerie, je t’envie (et je ne te croirai pas).

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Après faut essayer de raccrocher avant ^^

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Ah mais je ne suis pas non plus là pour défendre ce débile. La branlette autour du fait divers, c’est par contre désolant. En, particulier alors que ce flic semblait prendre la plainte au sérieux et respecter la procédure; il serait plus intéressant de s’intéresser aux cas où la force de l’ordre va être prévenante mais ne rien faire.

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Ah mais je suis tout à fait d’accord.
C’est dommage que les politiques (médias…ou juste les gens) fassent monter un fait divers comme ça pour tomber sur un policier… Ils s’attaquerait aux sources du problèmes qu’ils veulent dénoncer (mauvaises prise en compte des témoignages de victimes potentiels et autres problématiques d’écoutes ) ça sera peut être plus efficace au moins plus respectueux des personnes en cause dans ce fait divers.
Il n’en reste pas moins qu’une personne dépositaire de l’odre public ne devrait pas avoir ce genre de réaction surtout au vu des connaissances actuelles sur la problématique de porter plainte dans ces circonstances.

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Tu te souviens de mon post : « il y en a un qui va se fatiguer ». Ben voilà, mais t’es pas le seul, hein. Y’en a qu’ont essayé :sweat_smile:

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Je crois que tu ne mesures pas l’épreuve que cela peut être d’aller porter plainte dans ce type de situation, bien confortablement installé sur ton canapé devant ta télé comme tu dois l’être (c’est pour l’image :wink:).

Pour l’avoir vécu avec une proche, je ne le souhaite à personne. Même si tu es bien accueilli par quelqu’un de forme pour.
Alors si tu ne l’es pas où si tu te retrouves confronté à la bêtise humaine comme dans le cas que tu mets en avant …

Si ce n’est pas du troll, c’est pathétique.

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Alors non, tu ne peux pas remplacer « pute » par « petite fée ».
Ensuite, non, désolé, je n’ai jamais traité de pute quelqu’un qui ne m’a rien fait, et à plus forte raison quelqu’un qui souffre. Tu mets dans le même panier un client qui t’engueule directement et une femme qui vient vers toi car elle a subi une violence ? Je trouve ça humainement abominable.

En plus, sur ce que le policier dit, c’est limite de l’insulte en mode acharnement : à croire que la femme vient de l’agresser lui, et qu’il réagit face à cette attaque.

Autre question : depuis quand est-il anormal juger publiquement quelqu’un ? Quand on parle d’un collègue en disant « putain mais quel connard », visiblement, c’est ce que l’on fait. Donc ce qui serait possible dans une situation ne le serait pas dans l’autre. Intéressant.

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Mais justement : l’attitude de ce policier est précisément la source du problème !

Donc si on laisse un policier tranquille après avoir réagi comme cela, comment serait-il possible que d’autres fonctionnaires veuillent se comporter différemment ? Sans bien entendu faire de généralité. Mais si on souhaite prendre le problème à la source, il va falloir commencer par sanctionner ce genre de comportement pour justement souligner sa gravité et le fait que ce soit inacceptable.

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Croyez pas hein : ça arrive encore, les gens qui se font recevoir comme ça chez les flics (plus que chez les gendarmes, qui ont plus vite évolué d’ailleurs, il faut le dire).
Bien moins souvent qu’avant (= il y a 5-10 ans), et c’est heureux, de plus en plus d’agents sont formés. Et en parallèle, la conscience de l’ignominie de ces situations progresse, et donc aussi chez les forces de l’ordre on a moins qu’avant de gros cons jugeant les victimes.

Mais ça arrive encore. Désormais moins d’un cas sur dix (stats perso pas du tout représentatives mais je vois des victimes chaque semaine). Mais c’est chaque fois un trauma ajouté au trauma.

Rendons hommage à ceux qui savent créer les conditions d’accueil de la plainte, c’est déjà une étape de la reconstruction. Ils deviennent majoritaires, il faut le dire. Mais ne passons rien aux autres.

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Je n’ai pas le temps de répondre à tout et à tous mais je trouve hallucinant que l’on puisse désintégrer un homme alors qu’il ne sera jamais condamné par la justice pour ce dont on lui reproche. la violence des attaques qu’il a subi??? mais les révolutionnaires sont de retour!! les khmers rouges de la morale!!!

il s’est emporté sur une femme qui lui a fait une crasse ? et bien il est humain!!
je soutiens à 100% ce policier.

et sinon les attaques ad hominem, les jugements de valeur à mon encontre, dire que je suis derrière ma télé à manger des chips ou d’autres trucs, c’est clair que ce sont les ligues de vertu, II, le retour!!!
il n’y a même plus besoin de condamnation et du droit pour condamner quelqu’un. je suis mort de rire

Et celle de la femme en face ?
Ah non j’oubliais …c’est une femme, bourré, qui est relou alors on s’en fout…

Et puis je noppose pas l’un et l’autre.
Et non même si elle est relou, les dires enregistrés du policier sont juste ouf…cela montre dans quel état d’esprit il est et ce n’est pas normal.

Édit : allez bye bye…

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mais il y a eu 0 condamnation!!!
ni pour le policier, ni, sauf erreur de ma part, pour le supposé agresseur!!!

je n’arrive pas à comprendre que vous preniez le parti de cette femme alors qu’il n’y a aucune preuve!!! il n’y a rien!!!

La question n’est pas de savoir si elle a tort ou non mais de savoir comment elle a été considéré lors de sa volonté de déposer plainte. Encore une fois ce n’est pas au policier de juger. Ca c’est le rôle de la justice…
Et ce n’est pas parce que le policier n’est pas condamné que son comportement n’en est pas choquant.

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De mon côté, je n’arrive pas à comprendre que tu prennes le parti du policier alors qu’il y a des preuves de son comportement dégueulasse.
De plus, explique-moi s’il te plaît comment on peut établir des preuves en tant que policier quand on reçoit une victime de cette façon, en la traitant comme ça ? Comment on fait ?
Il est policier quoi, pas serrurier, vendeur chez Darty ou je ne sais quel métier.

Enfin, concernant le fait de juger, soyons honnête, tout le monde passe son temps à juger les autres selon son échelle de valeurs : on juge ses collègues, les gens qui conduisent sur la route, les politiques, les entreprises… Faut arrêter de penser qu’on n’aurait pas le droit d’exprimer son opinion et d’émettre un jugement de valeur publiquement au seul titre que c’est à la justice de condamner ou pas. Oui, d’accord que la justice condamne (ou pas). Mais ça ne doit pas empêcher tout un chacun d’avoir une opinion. Ou alors on ne pense rien sur rien ni personne.

Et quand nous jugeons ce policier (négativement), tu le juges (positivement). C’est précisément la même chose que nous faisons, mais pas du même côté du baromètre.

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Bon, on va essayer d’élaborer une pensée un peu nuancée, sortez pas tout de suite les fourches.

D’abord, d’accord avec @Gurderman, et j’ajouterai qu’on a tous, en effet, pu être excédé par un collègue, ou un client, et avoir des mots qui dépassent notre pensée (et oui, dire « oh putain il me fait chier celui-là », c’est parfaitement humain et normal).
Mais, il y a une différence fondamentale qui interdit ce genre de débordement dans un cas général : celui où il existe une asymétrie relationnelle, une relation de dépendance envers une personne fragile. C’est le cas d’un policier envers une victime, d’un soignant envers un patient, d’un juge envers un justiciable…

Dans ce cas-là, avoir un tel comportement n’est pas seulement un manque de professionnalisme, c’est un manque d’éthique (je laisse la morale à chacun).

Maintenant, dans le cas dont on parle, en effet, le policier n’avait pas conscience d’être entendu… Donc au moment où il parle, il n’a pas conscience du mal qu’il fait. C’était bien involontaire et donc logique qu’il ne soit pas condamné pour une pensée qu’il laisse échapper « sans filtre »
Mais ce qui coince, et qui suscite l’opprobre (pour des raisons morales donc, et pour le coup ça correspond clairement à la mienne aussi) c’est ce qu’il trahit de sa pensée en parlant ainsi à son collègue. Aucune condamnation à en attendre au plan judiciaire (encore heureux !) mais inévitable au tribunal de l’opinion et tant mieux si ça veut dire qu’on n’accepte plus collectivement de dire qu’une femme « fait chier » quand elle dépose plainte même alcoolisée.

Je pense qu’il faut foutre la paix au mec (on n’a pas besoin de redresseurs de torts) mais monter en exemple, non pas cet homme, mais cette attitude, en disant qu’on n’en veut plus. Jamais.

Je peux comprendre, humainement, l’agacement d’un policier qui fait un travail fastidieux et craint que ce soit en pure perte. Qu’il dise à son collègue, « elle me fait chier », entre eux, franchement, y’a rien de dramatique. Ça aide même peut-être à tenir, comme catharsis. Tant qu’ils font le job. Mais qu’il ose déprécier gravement cette fille en se permettant de l’insulter d’une part (et par l’insulte la plus sexiste et misogyne qui soit) et considérer que c’est forcément pour instrumentaliser sa plainte contre l’homme qu’elle appelle, d’autre part, c’est ça le problème. Grave. C’est-à-dire qu’il trahit là qu’il n’y croit pas, et c’est terrible à deux titres. D’une, à ce stade, on lui demande d’enregistrer une plainte, pas de déterminer si c’est vrai. De deux, considérer aujourd’hui encore qu’une femme qui, alors qu’elle est en état de faiblesse (alcoolisée, stressée…), a le courage de déposer plainte, est en réalité en train de poursuivre un objectif autre et manipulateur (et nuire à… un mec, bien entendu), c’est tellement rétrograde que c’en est répugnant.

Peut-on être un bon flic quand on pense ça des femmes, et s’occuper correctement de la moitié de la population ? Pas sûr du tout.

Maintenant, lui, là, peut-être qu’il est juste un peu con, peut-être qu’il avait eu une mauvaise journée, peut-être qu’elle appelle toutes les semaines… Plein de paramètres qui peuvent expliquer qu’il était excédé. Si elle ne l’avait pas entendu, c’était juste nul. Elle l’a entendu, c’est terrible.
Foutons-lui la paix à lui, espérons qu’elle se rétablira elle, et travaillons à ce que l’image des femmes dans la représentation de certains hommes change.

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:heart::heart::heart:
Voilà…c’est clair…

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Après il est bon de rappeler que toutes les opinions ne se valent pas, la sienne est au niveau du caniveau, comme d’habitude. Dans son monde à lui, défendre la police est un réflexe pavlovien, il n y a rien à en tirer.

Le comportement de ce policier est révélateur de la vérole qui existe au sein de la police, milieu très masculin, et qui cultive un entre-soi laissant peu de place à la gente féminine. Une femme qui se présente devant la police et qui connait leur réputation quant il est question de porter plainte pour viol, y vient le plus souvent la peur au ventre, voir, n’y vas pas du tout. Pourquoi ? En partie pour les raisons suscitées. Le comportement de ce flic n’est pas isolé, il est le résultat d’un conditionnement viriliste renforcé par la manière dont est construite historiquement la police française.

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Toute la différence entre avoir une opinion et émettre un jugement sur la base de son opinion. En particulier quand la finalité est de surclasser une décision de justice, étayée, par la supériorité de son opinion personnelle.

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