Si je trouve déplorable la tenue de propos aussi sexistes quel que soit le bord politique des deux femmes ainsi visées, je me demande quand même dans quel monde vivent nos élus lorsque je découvre au hasard d’une conversation ce genre de choses :
Comment peuvent-ils s’imaginer dans le contexte actuel que ce genre de décision ne va pas accroître la défiance du peuple à l’égard de leur caste ? Et quand je dis défiance, c’est pour rester poli car je crois qu’un certain nombre de citoyens sont passés du côté obscur de la Force.
Mais justement ! Ils se sont dits qu’on était tellement focalisés sur les agriculteurs, les taxis, les enseignants et Mythic Games que c’était pile le moment de faire passer ça (députés comme sénateurs, voté à l’unanimité, à droite comme à gauche ; ce qui prouve qu’ils sont bien capables de se mettre d’accord parfois).
Ce qui est d’autant plus gerbant c’est leurs justifications… L’inflation… Donc pour les gueux ils peuvent crever mais eux qui ne manquent déjà de rien… Une petite poire pour la soif…
Pas à l’unanimité pour les députés, à noter l’abstention du groupe LFI (le seul à l’avoir fait).
Pour le Sénat on ne sait pas trop comment ça a été décidé, visiblement en commission ou autre.
Je me doutais que ce genre de décision serait critiquée, mais pour le coup ils se sont quand même démarqués, je trouve ça un peu exagéré de leur reprocher.
Sans parler des luttes sociales, ils sont régulièrement dans les manifs, les piquets de grève, les fermetures d’usine, c’est un peu facile de tenir ce discours sur « cézélitequinousgouvernent », de mon point de vue.
Ils seraient passer pour des pire faux-cul ^^
« non non je ne veux pas de cet argent… Bon alors si vraiment j’ai pas le choix je le prend hein mais vraiment je n’en voulais pas ! » xD Qui va croire ça xD
Le bonheur n’existe de toute façon pas pour un marxiste. Être heureux, c’est libéral. Et si en plus ça passe par la jouissance d’une propriété, c’est en horrible capitaliste qui a probablement exploité les. Classes laborieuses pour arriver à ses fins.
Tiens retour sur les pesticides suite à la diffusion de l’enquête de la cellule investigation de France Info et le Monde :
les ressources aquifères exploitées par Nestlé sont régulièrement contaminées microbiologiquement, notamment par des bactéries de type Escherichia coli. Des traces de polluants chimiques, comme des métabolites de pesticides, ont également été découvertes dans l’eau de Perrier.
« L’évolution des conditions climatiques et environnementales, avec la multiplication d’évènements extrêmes, à l’instar de sécheresses ou d’inondations, combinés à l’expansion des activités humaines autour de nos sites, rend très difficile le maintien de la stabilité des caractéristiques essentielles d’une eau minérale naturelle », explique Nestlé Waters
Mettons de côté le débat sur l’aspect cancérigène des pesticides pour s’inquiéter de tout le reste : le risque biocide et la contamination des sous-sols.
Interview intéressante de Benoît Biteau à ce sujet (entre autres) :
C’est, en effet, de la psychologie sociale de libéral, complètement acritique, et methodologiquement ras les pâquerettes. On voit par ailleurs qu’ils tentent de se subvertir à la sociologie, et chient sur les apports de l’anthropologie, alors qu’ils ont pas le niveau et produisent de la junk science.
Heureusement, ces « travaux » n’intéressent que les chaînes télé qui en feront un joli bandeau voir une petite mention en direct pour remplir le programme du jour, et pas vraiment les autres scientifiques.
Sachant qu’il existe un Journal of Happiness Studies dont est issu la vulgarisation que tu cites au dessus, je pense qu’on peut dire que tu racontes n’importe quoi. En plus le journal est pluridisciplinaire (psycho, socio et éco), tu ne pourras même pas dire que c’est des méchants économistes de droite.
Il faut que tu arrêtes de jouer au grand savant de la socio et de l’anthropho alors que si j’ai bien compris (corrige moi si je me trompe, bien sûr), tu as un M2 en anthropo. C’est très bien un M2, mais j’en coproduis assez par an, des diplômés de M2 pour savoir ce que ça vaut. Ça ne fait pas de toi un toutologue sur les questions de socio, d’anthropo ou d’ethno. Et connaissant le contenu des formations en anthropo et en socio, tes compétences en économie et en psycho expérimentale sont sûrement assez faibles.
Je dois reconnaître que ton discours est ce-dit très représentatif de celui des sociologues avec qui j’interagis professionnellement. Le réflexe en France est systématiquement de chercher les défauts des études quanti sur les questions posées, la population interrogée, etc. La plupart des défauts pointés sont effectivement des limites mais les critiques se gardent bien de proposer un moyen de faire mieux ou de comprendre les limites. En général, ils opposent soit la puissance de leur raisonnement personnel (dans le plus pur style des élucubrations de « la construction sociale de la réalité ») soit des entretiens avec 5 personnes. Genre sur l’étude de la radicalisation du cevipov, on dit « ah mais on sait très bien que les jeunes répondent de façon provocante » et donc l’étude serait à mettre à la poubelle. Mais comment sait-on qu’ils répondent de façon provocante ? En général pas des entretiens face à face sans aucune portée statistique. Bref…
C’est quand même très faible de prétendre que quelque chose est de la bonne science sous prétexte qu’il existe une revue. La psycho évo dispose également de revues et on y retrouve de très mauvaises publications à base de revival de physionomie moderne par exemple. Je vais quand même faire l’effort de regarder de plus près cette revue et chercher des critiques plus étoffées sur l’indice du « bonheur ».
Haha, le paternalisme bien nul du titu qui pense qu’il peut faire de son statut un argument d’autorité face à un « petit » M2. Qui te dit que je ne continue pas à me renseigner sur l’actualité des disciplines que tu énumères ? C’est assez bas, de faire dans l’argument d’autorité de la sorte.
Mais enfin, heureusement qu’on peut critiquer les méthodologies, sinon on se contenterait de travaux de mauvaise qualité qui prétendent réinventer la roue. Et perso je n’ai rien contre les études quanti, tant qu’elles cherchent (et savent) définir ce qu’elles prétendent éclairer. Et personne ne dit qu’il n y a pas de limites aux études qualitatives non plus, j’ai appris à comprendre qu’une ethnographie était avant tout un regard bien particulier sur une culture, et que la part scientifique était à replacer dans le rapport construit entre l’ethnologue et la population étudiée, je t’invite à lire « L’autre-mental. Figures de l’anthropologue en écrivain de science-fiction » de Pierre Déléage, tu verras qu’on sait très bien s’auto-critiquer, et qu’il faut le faire !
Désolé, mais un M2 ne te donne pas la légitimité pour critiquer les chercheurs experts de la discipline. C’est ultra prétentieux de prétendre l’inverse.
Au passage ta méthode est anti-scientifique : tu veux te renseigner, mais ta conclusion est écrite d’avance : c’est pour critiquer !