Quelques découvertes par ici.
Bubble Stories : sorte de Cartaventura pour les petits. Dix boules, trois aventures plus un tuto.
Ça fonctionne très bien : il faut retrouver des trucs (en fonction du thème de l’aventure) en explorant des lieux, éventuellement en parlant à des gens.
Tout fonctionne à partir de cartes sur lesquelles des bulles mettent en évidence des éléments. Si la porte est entourée, on prend la carte qui correspond, on la retourne, et on obtient une nouvelle scène, ou le truc à retrouver, ou une impasse.
On ne perd jamais, mais on peut accumuler les impasses. À rejouer donc pour faire Bulle d’Or.
Certaines cartes présentent des indices sur ce qu’il faut faire, mais parfois les décisions se prennent au pif.
Ça a occupé mes enfants une journée (par morceaux), reste à voir si ça va ressortir un jour. Pas sûr
Gros plus : les enfants peuvent sans aucun problème y jouer tout seuls.
Niveau difficulté, c’est indiqué pour les enfants à partir de quatre ans et ça me paraît crédible. À six, c’est déjà peut-être un peu trop facile (cela dit, pour leur dernière aventure, ils ont réussi à accumuler toutes les impasses).
Dino Hunt Dice : je l’ai raconté plus haut, j’ai découvert Zombie Dice après tout le monde. Dans la catégorie « jeux qui ne prennent pas de place et auxquels ont peut jouer même avec mémé » il me paraissait pas mal. Je le trouve donc en occase et il se trouve que le vendeur faisait un lot avec les zombies et les dinos. Et finalement on n’a pas touché aux zombies
Dino… reprend la mécanique de l’autre, avec quelques petites différences :
- il n’y a que dix dés au total (encore moins d’encombrement !),
- il faut capturer vingt dinos (contre treize cerveaux à croquer chez l’autre),
- mais surtout : les dés sont totalement différenciés : les verts présentent une silhouette d’apatosaure, les jaunes de tricératops et les rouges de t-rex. Pour l’immersion (oui, oui) c’est top ! Au premier coup d’œil on voit si on est tombé sur un dino coriace ou pas.
Pour le reste, c’est du stop ou encore tout à fait classique, mais il fait le taf et ne prend pas de place.
Ronchonchon : le remplaçant du Monstre des Couleurs !
Je suis tombé tout à fait par hasard sur ce jeu, dont je n’avais jamais entendu parler.
Nous jouons des colocs et l’un d’entre nous est ronchonchon, sans qu’on sache pourquoi. Nous allons donc tous ensemble œuvrer pour l’aider, essayer de découvrir l’émotion qui l’anime, et essayer de déterminer quel besoin il faut satisfaire pour l’aider à aller mieux. Tout cela avant que le spleen ne passe la porte de la maison.
On peut y jouer jusqu’à six, il y a donc six personnages à incarner et chaque personnage a quatre scénarios dédiés.
Pour vous donner un exemple, dans le premier, Linotte, qui est professeure de sieste, rentre du travail très contrariée et va se jeter sur son lit. À nous de découvrir pourquoi.
Pour commencer, on va lui causer, et pour se faire il va falloir retrouver deux jetons « Dialogue » sur le plateau.
Car oui, c’est un memory.
Mais là où c’est malin c’est que quand on révèle un jeton et qu’on doit le remettre face cachée parce que ça n’était pas celui qu’on cherchait, on peut le placer où on veut dans la pièce, éventuellement en expliquant pourquoi. Ce qui aide à retenir son emplacement, et permet d’entendre des choses comme « je mets le Pas Content là parce que quand maman me demande de ranger la chambre ça m’énerve ».
Bon, je vous passe le reste des mécaniques, il faut réussir avant que le spleen ait parcouru toute sa piste, blablabla.
(Et je vous mets en dessous l’article de Plateau Marmots qui présente tout très bien, y compris le matériel qui aurait pu en effet être un peu plus qualitatif.)
Ce que j’aime dans ce jeu, c’est que justement, c’est un jeu, là où le Monstre des Couleurs faisait un peu ressortir les émotions au forceps. Je trouve que là c’est plus facile de se projeter, grâce à la mise en situation du scénario et aux décors du plateau. Ça coule mieux.
Dernière chose, la boîte est rikiki, c’est donc idéal pour les vacances.