Oui. Peut-être ce matériel correspond à une demande. D’ailleurs, il existait déjà en réponse à des amis qui souhaitaient y jouer à 3. Donc, peu de travail pour moi de ce côté là. Je savais comment les programmer efficacement. Il m’a suffit d’un test pour les adapter parce que je maîtrise bien les mécanismes et les ressorts du jeu ! C’est la moindre des choses, d’ailleurs
Dans tous les cas, le jeu à 3 à 4 ou à 5 se met très rapidement en place et sollicite l’action et l’attention de tous, tout le temps. Ces qualités là sont certaines. On n’attend jamais son tour. Quand on joue, on se fait interpeller pour baisser tel marqueur plutôt qu’un autre, soutenir telle loi ou proposer une insurrection. On joue, on négocie, avec les autres, tout le temps ! C’est, je pense, une des vraies réussites du jeu. C’est un des retours systématiques des joueurs: la partie peut durer 2h30, ils n’ont pas vu le temps passé. Les retours de la partie de vendredi étaient très très bons avec plutôt des joueurs occasionnels, des gros joueurs, français et étrangers. Des publics très divers qui ont trouvé leur plaisir dans le jeu. Dès que j’ai leur accord, je vous proposerai de visionner leurs témoignage.
Merci encore pour ton soutien sincère et actif et ton aide pour communiquer sur le jeu.
A bientôt,
Laurent
Jamais l’ombre de l’empereur ne fut si grande qu’après 1815.
Ses mémoires passionnées planent sur toute l’Europe. Une fascination !
A ce titre, je te conseille mon jeu
J’ai toujours regretté qu’en Belgique, Napoléon soit pratiquement éludé des cours d’histoire. Ce n’est tout simplement pas dans le programme, et c’est bien dommage pour un personnage historique qui m’a toujours personnellement fasciné.
Oui.
Je pense que c’est le mot le plus juste. Qu’il soit un modèle ou un repoussoir, il fascine. Un météore de l’histoire européenne et, pour l’historien du XIX siècle, il reste Le personnage comme il l’était pour les romanciers de ce temps, les Balzac, les Flaubert…
L’enseignement de son histoire en France est très réduit dans sa dimension « histoire bataille ». Nos élèves ne récitent plus la litanie des ses victoires, d’Arcole à Inéa, d’Austerlitz à Wagram.
Son héritage politique par contre, celui que l’on appelle bonapartisme, est actuellement davantage mise en valeur (synthèse originale entre suffrage universel, appel au peuple, plébiscite et démocratie illibérale du 2nd empire (Milza, Berstein).
Au plaisir d’échanger avec toi.
Laurent
Bonjour ce jeu me semble très intéressant.
J’ai une petite question concernant la phase 2 du jeu. Etant donné que cette phase est simultanée et chronométrée les joueurs ne sont ils pas tentés d’attendre le dernier moment pour mettre leurs cartes car il semble intéressant de jouer en dernier pour faire une majorité ?
Merci pour votre intérêt approfondi pour le jeu !
En théorie oui. C’est possible et cela peut sembler intéressant…
Mais en pratique, ce n’est pas le succès assuré et cela se produit très rarement. De mémoire, cela arrive quand un joueur veut tout miser sur les Tensions sociales et déclencher une révolution que tout le monde savait probable… Donc, un effet de surprise très modéré, de fait.
En pratique, il faudrait que tous les joueurs acceptent cette tactique là et je ne l’ai jamais observé.
D’une part, voir les cartes des autres se placer sur nos positions peut changer nos plans… D’autre part, on peut être invité à aider sur telle ou telle zone par un allié et répondre ou pas (ou mettre des leurres !) Enfin, la gestion par les joueurs peut avoir des tempo assez variés. Parce les joueurs sont différents et qu’ils s’approprient différemment cette phase du jeu.
Dans tous les cas, il y a 10-15 secondes de réflexion (on fait des paquets de cartes, on se fixe des objectifs de prise de contrôle, on jette un regard vers un partenaire…).
Ensuite, les situations varient. Voici un essai de typologie basée sur l’observation des parties.
Il y a les jeux « francs », poser ses paquets sur 3-4 zones, méthodiquement, régulièrement, en tenant compte de ses seuls objectifs. En général, les mises sont finies alors que le sablier n’est pas encore écoulé. C’est assez fréquent notamment chez les joueurs moins expérimentés. Ce n’est pas moins efficace pour autant. Les règles de résolution des mises sont aussi déterminantes que leur pose pour assurer le succès de l’investissement.
Il y a les mises « attentistes ». Les cartes sont abattues par 1/3, puis, une pause, l’observation des mises et des réserves adverses. Puis mise à nouveau en essayant de bien placer ses leurres pour fourvoyer les autres joueurs. Cette technique occupe tout le temps de sablier. Parfois les joueurs sont pris au dépourvus par le temps, et des mises peuvent s’égarer à de mauvais endroits…
Il y a les mises « négociées ». Les mises s’amoncèlent carte après carte. Des paroles s’échangent à nouveau pour éviter les concurrences entre partenaires ou pour se soutenir sur les Tensions sociales…
Un point sur la campagne à mi-parcours. AMÉLIORATIONS DU PRODUIT – VERSION 100 exemplaires
Après 20 jours de campagne, les contributions avancent et la solidarité des premiers contributeurs me permet d’améliorer le projet ! Nous arrivons à 1/3 du financement et cela me permet de projeter l’économie définitive à 4500 euros.
Voici la base de travail.
De nombreux soutiens ont choisi des contributions plus importantes que le jeu de base. Cela me donne une marge de manœuvre supplémentaire.
La plateforme Ulule inclus les FDP dans la collecte, je les inclus également dans le budget total.
J’ajoute au pot ma marge/sécurité auteur (5 euros par exemplaire) et j’obtiens cette nouvelle économie du projet !
Pour l’instant, voici ce qui est déjà acté avec l’imprimeur :
● Ajout d’une seconde fiche de faction automate RECTO/VERSO pour la version à trois joueurs. Je ferai, dans quelques jours, une présentation de son fonctionnement.
En attente d’un nouveau devis. La boite de meilleure qualité éditée à 100 exemplaires par Outtarget
Voici, comme il se doit dans les présentations sérieuses, un diagramme circulaire (que mes élèves s’obstinent à appeler un camembert…)
Bon les Cwodiens, va falloir se mobiliser pour ce superbe projet, on est tous là à dépenser des sommes folles pour des jeux venant à l’autre bout du monde (et bien plus cher) et on n’arrive pas à soutenir un projet français !
Et maintenant en plus, vous n’avez plus d’excuse, je viens de sortir un module TTS pour le jeu (avec l’accord et la bienveillance de Laurent) : Steam Workshop::REVOLUTIONS - FRANCE 1820-1880
Donc plus de problème pour se réunir à cinq !
D’ailleurs, c’est quand qu’on se lance une partie ?
Merci Quentin !
Pour le petit coup de pouce bleu, j’ai pas les autorisations nécessaires…
Par contre, je suis dispo demain soir, disons 21h pour participer/animer une partie.
Seule ma faible maîtrise de la plateforme pourrait éventuellement m’en empêcher !
