Saladin - de Denis Sauvage - par Shakos

Disponible en boutique→ Voir l’offre Philibert ←

J’ai pu faire une première partie de Saladin.

On a fait le scénario d’Arsuf qui est conseillé car avec moins de règles spéciales.
Les sensations sont vraiment bonnes : on gère le combat depuis le poste du général et il y a de nombreux choix à faire. Le premier tour est assez tranquille car on a énormément de jetons d’ordre et il y a peu de tensions. Par contre à partir du second ça s’affole et chaque tour est un arbitrage en terme de timing et de dépense de jetons d’ordre.
J’ai particulièrement aimé le rendu de la bataille rangée avec les contacts, les replis, le harcèlement et les tirs.
Le fait de devoir dépenser un jeton d’ordre pour qu’une unité ne fasse rien est assez surprenant au début mais on s’aperçoit rapidement qu’il faut garder de la discipline dans les rangs des unités de réserve pour ne pas qu’elle fassent n’importe quoi livrée à elles-mêmes.
Très hâte d’y rejouer et surtout de faire un premier tour moins détendu maintenant que j’ai vu le timing d’une partie complète

Bravo pour le système en espérant que la promesse d’une nouvelle gamme « ordre de bataille » voit sa concrétisation sur d’autres territoires et d’autres époques. Et je serais curieux de savoir si des tests à plus de 2 joueurs ont eu lieu et s’ils sont encourageants.


Autres liens : Discussion liée au financement

2 « J'aime »

Alors déjà on est vraiment ravi car les sensations que vous décrivez sont exactement ce que l’on voulait rendre !

Les batailles médiévales étaient caractérisées par la perte de cohésion des troupes qui se traduisait souvent par la défaite du camp qui « craquait » au moral. Cela pouvait venir de la mort d’un chef, d’une aile qui prenait l’ascendant et attaquait les bagages ennemis, d’un début de panique dans une formation… D’où ce système d’ordres qui baissent au fur et à mesure de l’avancée de la partie rendant les choix pour contrôler ses troupes de plus en plus difficile !

Concernant la gamme, elle est vouée à continuer, avec un jeu sur William Wallace et un autre sur François Ier ! Avec toujours le même leitmotiv, un chef, une défaite et une victoire.

4 « J'aime »

William Wallace ! :stuck_out_tongue: :stuck_out_tongue: :stuck_out_tongue:

On avait fait un sondage pendant le KS :

image

2 « J'aime »

Oep j’avais d’ailleurs participé et je crois que j’avais dit Wallace et François Ier d’ailleurs :slight_smile:

Première partie de Saladin la semaine dernière et très bonnes sensations.

Cependant quelques questions sur des points de règle assez flous (concernant Arsuf) si @shakos passe par là :

Comment une unité qui ne peut pas se mouvoir (dans le camp de Saladin) peut-elle passer en position désengagée alors que les troupes adverses sont engagées juste en face d’elles ? Doit-on faire reculer les troupes de Richard ?

Certaines cartes montrent une possibilité de riposte (réaction) mais ne proposent pas l’action verte qui normalement le permet. On fait comment dans ce cas ?

Si une bannière ayyoubide fait une action type Repli ou Fuite alors les bannières sont désengagées, et la bannière croisée est repositionnée sur sa position de départ.

Un exemple ? Car je ne vois pas ce que vous voulez dire.

1 « J'aime »

Concrètement: comment signifie-t-on qu’une bannière est engagée ou désengagée?
Pour les croisés c’est facile: quand elles sont engagées, les troupes avancent.
Mais quand les ayyoubides se désengagent (repli), ça se matérialise comment? Les croisés reculent?

Exemple:
Sablé charge Saphalin. Les deux deviennent engagés → les barrettes croisées avancent.
Si au tour d’après Saphalin choisit de se replier, il se passe quoi pour manifester le désengagement des 2 camps? Les barrettes croisées reculent?

Sinon, autre question (+ simple): il n’y a que les ayyoubides qui peuvent avoir des réactions?
Si c’est le cas, je trouve que l’iconographie n’est pas claire: l’icône réaction est mis dans le cartouche qui matérialise les attaques ayyoubides possibles contre les croisés. Or la réaction ne peut avoir lieu que lorsque les croisés attaquent les ayyoubides (c’est donc une défense).

C’est tout à fait ça.
Si l’un est désengagé, de facto celui d’en face l’est aussi. Je me souviens de l’avoir lu (ce système de désengagement, mais je n’ai pas les règles sous la main).

L’iconographie est faite pou que nous ayons toutes les infos sous les yeux, du coup c’est un peu touffu et il faut trouver comment interpréter tout ça dans notre cerveau.
C’est ce que je ressens du moins.

Il m’est arrivé, alors que j’avais bien tout compris pendant plusieurs parties, de bugger d’un coup et de de devoir prendre un temps de réappropriation pour que ça revienne.
Mais c’est sûrement ma tête…

1 « J'aime »

OK merci.

Je trouve ça bizarre que l’action de l’un (le repli des ayyoubides) ait des conséquences sur le positionnement de l’autre (le recul des croisés).

Je vois tout à fait ce que tu veux dire : l’iconographie (cf mon passage sur la réaction) et les règles ne sont pas présentées de manière très intuitive. Du coup ce n’est pas fluide…

En page 15 la règle parle bien des changements de statut avec un exemple pour illustrer tout çà.

L’action Repli des ayyoubides représente la volonté de rompre le combat et donc de rompre la mêlée. Suite à cette action, les deux bannières sont donc désengagées, et la bannière croisée repositionnée sur l’emplacement associé. Vous remarquerez d’ailleurs à Arsouf que cette action coûte 1 ordre pour la plupart des bannières ayyoubides constituées de cavaliers légers. Sauf pour la bannière de Ala Afdal qui est en majorité constituée de piétons et l’ordre coûte 3. Ce qui est logique car rompre le combat contre une unité de cavalerie, même lourde est quasiment impossible.

Justement, l’exemple qui est donné en page 15 parle du désengagement des troupes croisées, amenant à un recul des lances sur l’emplacement de départ. Et il est simplement précisé que les ayyoubides ne bougent pas.
Ma question concerne ce qui n’est justement pas dit: lorsque les ayyoubides se désengagent, OK ils ne bougent pas, mais les croisés reculent? Ce n’est pas très intuitif qu’une action de repli ayyoubide entraîne un déplacement géographique des troupes croisées, c’est pour cela que je pose la question.

D’autre part, vous parlez de « la bannière croisée repositionnée sur l’emplacement associé ». Mais la bannière ce n’est pas la carte? Il faut bouger la carte? Ou alors vous parlez des lances qu’il faut déplacer (ce qui me semble plus logique)?

En tout cas merci de prendre du temps pour répondre à un cerveau qui a du al à se mettre en phase avec la règle :crazy_face:

Lors d’une action de désengagement seuls les lances croisées sont déplacées. Donc quand un désengagement se produit, quel que soit son origine, action ayyoubide ou croisée (représenté par le picto à coté de l’action), il faut déplacer les lances croisés sur l’emplacement adéquat.

1 « J'aime »

Ok, c’est très clair! Merci!

1 « J'aime »

Bonjour,

Un point de règles ou un bug ?

Dans la situation où nous sommes (voir la photo) nous ne comprenons pas plus l’iconographie.

Sur la carte saladin, il est indiqué sur le cartouche du haut de la carte, que la bannière Lusignan ne peut attaquer que en situation engagée. Hors elle ne peut être dans cette situation car elle est dans une zone marquée (en jaune) comme non engagée.

De plus la carte bannière Ridefort propose comme action « réserve » pour 1 ordre, que cela signifie t il?
Paie t on un ordre pour prendre un jeton ordre defaussé?

Merci pour votre retour.
Bonne journée
Cap.

Bonjour. Dans ce cas, c’est la bannière de Saladin qui détermine le statut de la bannière de Lusignan.

L’action Réserve de Ridefort permet en dépensant 1 ordre de la commander, ce qui évite qu’elle doive effectuer une action de coût 0.

1 « J'aime »

Bjr

Dans notre cas, je dois considérer que la bannière Lusignan est engagée, si je comprends votre retour?

Merci

Vu la position de Saladin, oui.

Bjr
Merci pour votre retour.
Dans ce cas pourquoi sur le plateau le cartouche est en jaune et non en blanc. Cela porte clairement à la confusion. En tous les cas cela a été notre cas.

Cap,

Car ce n’est pas la bannière de Lusignan qui détermine son statut, mais celle de Saladin. C’est la même chose pour les bannières ayyoubides à Arsouf. Leur statut est déterminé par celles des bannières croisés et leur cartouche est jaune.