Selon vous, le jeu est-il toujours ludique?

Ben non tu vois, t’as 17 ans dans ta tête :smiley:

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Merci pour cette précision, j’ignorais qu’il y a avait un texte associé. (« De mon temps » et de mémoire, il y avait un choix entre deux sujets de dissertation sans texte et un commentaire de texte, sans question).
Comme quoi on peut vite s’emballer de travers sur un sujet quand on n’a pas toutes les billes (et les billes, c’est ludique).

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Effectivement :joy: mais j’arrive à mettre des degrés sur chaques mots, et c’est là, à mon avis, qu’il y a un manque de sens critique dans notre jeunesse.
Fun, c’est pas forcément ludique :wink:.

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Dire que je pensais tomber sur le topic des fans de jeux de gestion qui assument enfin que les jeux s’émancipent enfin du carcan du « ludique » pour devenir chiants. Je comptais recruter dans ce sujet pour faire de plus en plus de jeux qui ressemblent à des tableaux excel, et pouvoir à terme, avoir enfin mes vraies « soirée compta » du vendredi soir.

Nul.

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N’oublions pas que la pensée se forme avec les mots que l’on possède, et non l’inverse. C’est la richesse du vocabulaire qui permet la richesse de la réflexion.

C’est vous dire la merde dans laquelle sont certains :joy::joy::joy::joy:

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Oui enfin hier j’ai quand même entendu des élèves dire après les épreuves que le seul Zola qu’ils connaissent c’est le rappeur, alors que c’est au programme et vu en cours, donc bon.

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C’est pas Corneille le rappeur?

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Ah bon c’est pas Arnim? Ils sont décevants :slight_smile:

pas certain que « fun » soit encore employé de nos jours.

Le sujet (presque) complet est là : Bac pro 2022 : le sujet de français - Le Parisien

Et un corrigé :

On notera cette partie :smiley:

Donc s’il vous plait, retournez vite jouer, on n’est pas là pour s’amuser !

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Donc les jeux non ludiques ne sont pas des jeux? :crazy_face:

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Sur ce point, je suis assez d’accord avec un truc que j’ai lu ce matin : c’est bien de savoir que Zola, premier du nom, a existé, mais de là à passer une année à le lire et l’étudier, bof.

Et pourtant j’ai fait hypokhâgne et khâgne classiques hein, mais je pense que si on veut intéresser les jeunes à la lecture, il faut leur faire découvrir des auteurs qu’ils sont susceptibles de vraiment avoir envie de lire.
Je suis sûr qu’on peut trouver des contemporains ou quasi qui écrivent suffisamment bien pour qu’on les étudie.
Sans laisser tomber les classiques bien sûr, mais peut-être pas en texte intégral et pendant toute l’année.


Bon, le forum me dit que je suis l’auteur de 21% des réponses et que je vous laisse pas causer, alors je retourne bosser :zipper_mouth_face:

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Dés la première phrase, moi je vois que le jeu peut être ludique, amusant, plaisant, intéressant, instructif …
Il n’est pas uniquement ludique, c’est à dire, attirant du monde autour de soi et de l’activité.

Gagner la guerre de Jaworski, il y a de quoi étudier une année complète.

Petit joueur, je suis à 23%. Si je pousse à 51% le topic est à moi.

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Je ne pige pas la seconde argumentation sur les jeux non ludiques, comme si c’était antinomique avec le but annoncé.

Les « work game » , encore que je ne sais pas d’où sort ce terme, Google ne trouve pas, je suppose que ça concerne les team building par exemple, genre construire un radeau ensemble. Le but c’est le team building, mais faire un radeau, compléter un tableau coopérativement, etc, ça reste ludique, malgré tout.

Le jeu comme utilité. On peut jouer pour apprendre des langues par exemple, ou faire des mathématiques. C’est utile, mais ça reste ludique pour moi. Car on prend du plaisir en faisant ça, plus que si c’était fait de manière plus académique. Et c’est bien pour ça qu’on veut amener dans les écoles un apprentissage plus ludique.

Le 3e point rejoint le 1er pour moi (ou alors pour le 1er, c’est pas ce que je pense).

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Pour le work game, quelqu’un comme @Maxence_TGR ou @FGR pourrait nous éclairer car, il me semble que Maxence Vaché était justement dans la création de jeu pour entreprise afin de créer l’émulation, l’esprit d’équipe, et @FGR l’a découvert lors de ces séminaires.

@hypnos1977 pourrait également nous en parler, lui qui, par le jeu de société, à créé une association au sein de son école, pour ouvrir l’esprit de ses élèves :wink:.

Bon c’est sûr que parfois, ça devient moins ludique ^^

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Je crois que ça concerne plus des jeux de formation : l’expérience ludique est débriefée et des leçons en sont tirées pour progresser. C’est très utilisé en formation BAFA par exemple, mais je pense que certaines entreprises y ont également recours (Bruno Cathala a déjà eu des commandes dans ce type il me semble).

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Je suis parfaitement d’accord. La question telle que posée me parait un peu trollesque, non en raison de l’usage du terme ludique (franchement, il pourrait être connu, ce n’est pas un terme très rare), mais plutôt dans l’opposition de façade entre jeu et ludique. C’est d’ailleurs le premier point du corrigé. « Un jeu doit il être amusant/plaisant ? » c’est beaucoup plus intéressant comme formulation et moins ambigu.

Pour développer dans le cadre de mon travail des jeux sérieux, c’est une question qui m’intéresse en tout cas.

Bon, tant pis pour les stats !

Une des définitions couramment retenue pour le jeu est celle de Roger Caillois :

En conclusion, Roger Caillois définit « le jeu comme une activité :

libre : à laquelle le joueur ne saurait être obligé sans que le jeu perde aussitôt sa nature de divertissement attirant et joyeux ;

séparée : circonscrite dans des limites d’espace et de temps précises et fixées à l’avance ;

incertaine : dont le déroulement ne saurait être déterminé ni le résultat acquis préalablement, une certaine latitude dans la nécessité d’inventer étant obligatoirement laissée à l’initiative du joueur ;

improductive : ne créant ni bien, ni richesse, ni élément nouveau d’aucune sorte ; et, sauf déplacement de propriété au sein du cercle des joueurs, aboutissant à une situation identique à celle du début de la partie ;

réglée : soumise à des conventions qui suspendent les lois ordinaires et qui instaurent momentanément une législation nouvelle, qui seule compte ;

fictive : accompagnée d’une conscience spécifique de réalité seconde ou de franche irréalité par rapport à la vie courante.»

Donc concernant le team building, ou le serious game (encore que je ne sais pas trop ce que cela signifie), à partir du moment où tu ne peux pas y échapper, ça n’est pas une activité « libre », donc c’est pas du jeu.

Et concernant le jeu comme « utilité », là non plus c’est pas du jeu car il y a but d’apprentissage et ça n’est donc pas improductif. Et souvent pas libre.
Mais un apprentissage peut être… ludique :wink:

Et bien sûr, on peut apprendre aussi en jouant, mais ça ne doit pas être un but, si on suit la définition.

Alors bien sûr, c’est une définition, il y en a sûrement d’autres, mais moi je l’aime bien :slight_smile:

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Donc si on est dans une soirée, et qu’on me propose une partie d’un jeu auquel j’ai pas envie de jouer et que j’aime pas, et qu’on m’oblige parce que faut pas rester tout seul, il faut être x personnes pour que ce soit amusant, blablabla, mais que au final, je m’amuse quand même, c’est un jeu ou c’est pas un jeu? Ca le devient?

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