On a essayé à la maison aussi, en raison des critiques dithyrambiques sur le forum (car les histoires mafieuses, c’est vraiment pas notre truc, à la base)… et au bout de deux épisodes, je pense qu’on va laisser tomber. Tout est ultra-convenu, les « rebondissements » se voient venir à des kilomètres, et les mecs semblent avoir décidé de cacher la faiblesse du scénario derrière le désormais habituel recours à l’ultra-violence (la scène avec le hachoir, sans déconner, quoi…)
Après un épisode pilote commis par Gareth Evans (à qui l’on doit le très surcoté (amha) The Raid, dont le scénario tient déjà sur une nervure de timbre-poste), on a espéré une embellie dans le deuxième, à la façon d’Utopia, dont le 1er épisode était en 16+ (en raison d’une scène de torture à la limite de l’insoutenable) avant de basculer sur du 13+ pour le reste de la série. Mais non, on prend les mêmes et on recommence…
(Et le truc super chiant, c’est qu’en dehors de la famille du « boss », il n’y a pour ainsi dire aucun Britannique, dans cette mafia. Et entre les Albanais, les Turcs, les Pakistanais et les gitans qui parlent tous dans leur langue, on passe son temps à revenir en arrière au début de chaque dialogue pour mettre les sous-titres (impossible de les laisser tout le temps, ils sont d’un niveau affligeant). Qu’ils l’aient fait au début histoire de faire genre, passe encore, mais cinq ou six fois par épisode, y’a de l’abus.
Bref, pas pour nous, a priori. Ça donnerait presque envie de basculer sur Joséphine, ange gardien pour compenser, tiens…
Non, y’a pas. C’est juste les éternels snowflakes de l’alt right US qui ont fait monter la sauce en ligne, provoquer l’indignation sur les réseaux sociaux étant leur gagne-pain. Mais pas de panique, le prochain James Bond sera bien un homme (pour ce qui est du teint de peau, Idris Elba avait été un temps évoqué (et ça aurait été un excellent choix, amha), mais trop vieux, a priori).