Societas - par Goulab Jamun Crew - fin le 12 juin

Ah, Monsieur, vos lamentations sur ce famélique trois pour cent ?
C’est un peu court, pour un esprit que l’on dit si pesant… de suffisance !
On pouvait dire, en variant le ton, sur cet échec patent,
Bien d’autres choses, et d’une verve autrement plus mordante ! Tenez :

Agressif :
« De quel front impudent osez-vous, Narcisse des tréteaux,
Crier à l’injustice, aux complots, aux fléaux,
Quand votre jeu, ce miroir blafard de votre vanité crasse,
N’a récolté que mépris… et trois pour cent de grâce (forcée) ? »

Amical (avec une ironie mordante) :
« Mon cher, trois pour cent, c’est le signe éclatant, entre nous soit-il dit,
Qu’un sermon déguisé n’est point un jeu d’esprit… ni d’argent.
L’ambition est certes une chose, mais le talent, mon pauvre ami,
Est cette autre chose qui, visiblement, vous a fui. »

Descriptif :
« Financement : en déroute. Concept : prétentieux et creux.
Plaisir ludique : aux abonnés absents, au mieux, fort ennuyeux.
Propagande : pesante, malhabile, et sans finesse aucune.
Ego de l’auteur : aussi vaste que sa maigre fortune.
Résultat : trois pour cent. Bilan : une déconfiture opportune. »

Curieux :
« Mais comment espériez-vous, ô grand architecte du vide sidéral,
Qu’on ouvrît son escarcelle à votre prêche doctoral ?
Un jeu sans âme ni joie, un pensum militant et austère,
Aurait dû, selon vos lumières, séduire la terre entière ? »

Emphatique :
« QUOI ! Le monde est donc si méchant ? L’univers contre vous ligué ?
Parce qu’à votre catéchisme en carton, nul n’a voulu s’engager…
Ni son portefeuille délier ! Mais quelle outrecuidance insigne !
De vous poser en martyr quand votre œuvre est indigne ! »

Pédant :
« Observez, mon bonhomme, cette corrélation manifeste :
Jeu-sermon plus ego boursouflé égale échec funeste.
Des contributeurs, s’entend. Ce score de trois pour cent, voyez,
Devient alors la preuve d’une lucidité… chez ceux qui n’ont pas payé ! »

Dramatique :
« Le rideau tombe en disgrâce sur votre ambition démesurée !
Le public a conspué votre indigeste et fumeuse algarade !
Et vous voilà geignant, tel un Calimero imbu de sa parade,
Un fiasco programmé, fruit de votre seule et unique œillade… à votre nombril ! »

Lyrique :
« Ô Muse du Fiasco retentissant, contemple ton héraut !
Qui, sur l’autel brisé de son jeu si piètre et si peu beau,
N’incrimine point sa création, indigente et sans grâce véritable,
Mais le goût exquis des mortels qui fuient sa face lamentable ! »

Pratique :
« Un mot charitable, Monsieur, pour vos futures créations, si le cœur vous en dit :
Songez que le jeu, d’abord, c’est pour que l’âme en rit.
Votre message, fût-il le plus noble (ce qui reste à prouver),
Passera bien mieux s’il n’assomme le joueur avant de commencer. »

Cavalier :
« Trois pour cent ? Et puis après ? C’est encore trop d’honneur
Pour un véhicule à vanité si dépourvu de toute saveur.
Passez votre chemin, faiseur de vent, et cessez de nous importuner ! »

Ironique :
« Assurément, une cabale ! Le monde entier s’est ligué !
Quel dommage ! Un tel génie, si promptement négligé…
De n’être point compris ! Ou plutôt, l’on a finement perçu, cher maître,
Que votre jeu n’était qu’un trône à votre être… et à vos prêchi-prêcha sans fenêtre. »

Parodiant vos jérémiades :
« ‹ Ah ! Ciel ! Quelle injustice ! Le sort sur moi s’acharne avec fureur !
Mon œuvre est un diamant que ces manants rejettent avec horreur ! ›
… Tandis que la raison, Monsieur, vous murmure sans grand bruit :
‹ Ce n’est point le monde, c’est ton jeu qui conduit… à l’ennui ! › »

Voilà, Monsieur, ce qu’à peu près mon verbe eût pu lancer,
Si, comme vous pour vous plaindre, j’avais eu du temps à gaspiller.

Mais au lieu de gémir, regardez donc la poutre, avant la paille,

Et comprenez qu’un jeu, c’est du plaisir, non de la pure propagande qui braille !

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Si vous préférez parler de jeu de plateau disons jeu de plateau de société

Effectivement en l’état, personne n’a testé Societas ce qui explique son invisibilité ludique.
ça reste à faire. Pour l’instant, je constitue mon jeu de société en solo non pas par gaieté de cœur mais bien parce que je suis socialement isolé. Et j’ai bien l’impression que ce n’est pas parmi cette « communauté » que je vais trouver quiconque pour l’améliorer !

Mais le jour viendra où quelques amateurs éclairés oseront participer à l’élaboration des règles, Societas pourra alors évoluer.

D’un autre côté, comme vous le dites, j’ai réussi à me « mettre tout le monde à dos » et c’est pas mon jeu dont il s’agit, c’est bien de ma personne. Ainsi donc, mon jeu est relégué au second plan sans perspective aucune si ce n’est des jugements de valeur sur son auteur.

Alors ce « monde » soi-disant « ludique » existe bel et bien comme vous le précisez.

Je viens de voir un nouveau message, je laisse celui-ci pour l’instant…

Whaoou Oufledingue !!! Votre verve sied si bien à mon portrait !

J’y suis allé un peu fort a coup de LLM
Je suis assez sensible au propos de ton jeu
Mais pas du tout a son objectif (que j’ai pas vraiment compris) ni a sa proposition ludique (qui m’a semblé être un ersatz de la fresque du climat)

« Tout ce qu’on lance, ne vas pas forcément la où veut et parfois revient dans la gueule »

Oufledingue, octobre 2024

D’un point de vue stratégie tu as surtout loupé ta cible.
C’est un forum axe sur le crowdfunding mais a coup de grosse figurine en plastique et de démesure (de conception et de délais de livraison - sic)

Donc te plaindre ici du non succès de ton œuvre n’a que peu de sens
Avec ton jeu, ce sont les écoles ou tout autre organisme a vocation éducative que tu aurais dû viser avant de t’attaquer au grand public (ou au microcosme cwowd)
Tu vises le monde alors que dans le monde ludique ta proposition a vocation a toucher une niche

Edit : heureusement que t’as pas publié ton pamphlet sur Facebook ou X. On aurait trollement rigolé

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Ok, vous m’avez donné l’idée de ChatGPT… Voici mon texte retouché :backhand_index_pointing_down:

Dès qu’on effleure la corde sensible d’un cercle bien soudé, c’est tout un chœur qui grince. J’ai parlé de jeu, vous avez vu un miroir, et vous m’avez lancé vos flèches. Alors me voici, ramassant les éclats des mots qui me furent jetés, comme on ramasse des tessons de bouteille sous la lumière d’un réverbère.

On m’a dit : idéaliste froissé, égaré, déni, malhonnêteté, mépris, frustration mal domptée, condescendance, fermeture, lune et délire, soupçon de complot, moquerie, posture victimaire, jalousie, prêcheur sans chapelle, chaos, secte déguisée . Est-ce là un portrait, ou le reflet déformé d’une crainte que je touche sans le vouloir ?

Vous m’avez jugé à travers quelques messages épars, des bribes jetées sur un fil numérique. Mais moi, je ne vois ici que des fragments de jeu, une tentative, maladroite peut-être, de partager un rêve ludique. J’aurais aimé qu’on parle de vos mondes, de vos règles, de vos plateaux, plutôt que de mon esprit.

Mais voilà : certaines sensibilités n’ont pas l’élasticité du jeu. Et quand le dialogue vacille, le ludique se fane. Car il en est qui ne jouent que devant des pions rangés, des cartes bien distribuées ; en dehors, plus rien ne bouge, pas même une idée.

Je suis venu proposer une graine, on m’a arraché les racines. Pourtant, je persiste, parce que jouer, c’est aussi prendre le risque d’être mal compris. Mais, de grâce, n’égarez pas votre regard dans les plis de mon ego. Il ne s’y trouve pas de victoire, seulement un appel au jeu. Rien de plus. Rien de moins.

C’est vrai que ça passe mieux…

Pas la peine d’aller plus loin, c’est de la que vient le problème. Un jeu ça se teste et cela des les premières idées posées. Quand je fais un jeu pour le boulot, on passe beaucoup de temps à tester, modifier, retester…

Mon conseil : avant toute campagne, faire un vrai proto, et ça le faire essayer à des amis, des collègues, dans des festivals, des asso, bars a jeux…

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Je marche à tâtons dans l’obscur sentier de mes idées, les premières esquisses de mon jeu à peine griffonnées. J’aurais voulu que ces ébauches naissent sous des milliers de regards, qu’elles soient secouées, triturées, mises à l’épreuve dès leur premier souffle. Mais là où je vis, dans ce pays lointain, les regards manquent. Autour de moi, peu d’écho, peu de tables prêtes à accueillir l’inconnu. La communauté me manque, et mes prototypes dorment encore dans l’attente de mains curieuses pour les réveiller.

Pourtant, je le sais mieux que personne : un jeu ne naît pas seul. Il a besoin de vaciller, de trébucher, de s’affiner à travers les regards, les rires, les silences aussi. C’est au cœur des essais, des hésitations, des parties avortées que se forge la justesse. Et j’aurais voulu que mes idées trouvent cet espace pour chanceler et se redresser, ailleurs que dans ma tête.

Aujourd’hui, je tends l’oreille et le cœur. J’ai besoin d’alliés, de joueurs bienveillants, de passionnés un peu fous qui accepteraient d’ouvrir la porte à un jeu inachevé. Des amis lointains, des curieux de passage, des communautés dispersées… où que vous soyez, si l’envie vous prend de faire partie de cette aventure encore fragile, je vous tends le prototype comme on tend la main.

Alors, si vous avez une table, un peu de temps, et l’envie de bâtir avec moi un jeu qui cherche encore sa voix, faites-moi signe. Mon jeu attend son souffle. Peut-être le vôtre.

PITCH SOCIETAS
Les Gardiens de Demain : Hymne à la Paix Ludique

Nous savons, au creux de nos cœurs éveillés, que cette autre humanité veille,
non pas lointaine entité des étoiles, mais les générations à venir, nos enfants,
ces visages encore à naître, porteurs d’espérance et de curiosité infinie,
qui scrutent, dans leurs rêves, les traces que nous laissons aujourd’hui.

Que nos actes de bonté, semés sur la Terre en humble offrande,
allument en leurs jeunes âmes l’envie de découvrir nos rêves, nos espérances.
Nous leur offrons la douceur de nos pensées, la générosité de nos gestes,
pour qu’ils puisent en nous l’élan d’une beauté nouvelle à transmettre.

Et pour mieux incarner cette harmonie à leurs yeux émerveillés,
nous avons conçu Societas, ce jeu de société radieux :
un miroir ludique de nos cités rieuses et solidaires,
où chaque carte, chaque jeton célèbre la justice et la lumière.

Par ses règles, ses quêtes, ses alliances pacifiques,
Societas peint, à travers leurs mains naïves et passionnées, nos valeurs magnifiques.
Il montre la force du dialogue, la richesse des échanges sincères,
et invite nos enfants à bâtir dès aujourd’hui la paix qu’ils hériteront demain.

Pourtant, aujourd’hui, le monde du jeu, ses acteurs et ses lois,
font honte à cette autre humanité qui, comme eux, nous observe en émoi.
Ils ne proposent que batailles, conquêtes et anéantissement,
quand construire la paix serait pour tous, petits et grands, le plus grand divertissement.

De ce jeu salvateur naîtra une étincelle d’inspiration,
un pont d’idées, un hymne à l’union et à la compassion.
Et de ce va-et-vient d’inspiration réciproque et féconde,
jaillira le salut de l’humanité, fleurissant bien au-delà de notre monde.

Ainsi, à ces enfants, à nos frères stellaires de demain,
puissions-nous offrir une image digne, jamais source de chagrin.
Que jamais nos choix, nos combats, ne les fassent détourner le regard :
notre humanité est un trésor, un élan de lumière à partager.

Et si jamais l’ombre de la honte menaçait de ternir nos pas,
rappelons-nous Societas, ce jeu, ce phare et cet éclat :
qu’il soit le témoignage vivant d’un peuple uni, fier et juste,
dont le seul désir est d’être à la hauteur de l’amour que nos enfants nous portent.

Car nous ne voudrions point que ces futures générations, dans l’éther de leur innocence,
baissent les yeux sur nos failles, blessées par nos combats humains.
Qu’au contraire, elles puissent s’émerveiller et trouver en notre Terre fraternelle
la promesse d’un avenir où chaque être s’élève, libre, créatif et solennel.

Bonjour à toutes et à tous,

Aujourd’hui, je suis bouleversé par ce message surprenant d’un membre du forum qui témoigne de son addiction pour les jeux de domination et qui s’est converti en découvrant Societas. Il préfère garder l’anonymat.

De la conquête solitaire à la construction commune

Fascination initiale

Au début, je ne voyais dans les jeux de société qu’un terrain de victoire et de pouvoir. J’aimais sentir mes adversaires en difficulté tandis que je conquiers territoires et ressources. Chaque partie de Risk ou de tout autre jeu militariste me faisait vibrer : je devenais un stratège tout-puissant, maître du destin des autres joueurs. Cette montée d’adrénaline, ce plaisir silencieux à écraser mes amis autour de la table, devenait peu à peu une addiction. À travers ma collection de boîtes et de figurines, c’est mon ego qui grandissait ; gagner à tout prix semblait la seule règle du jeu qui vaille la peine. Je ne m’en rendais pas compte, mais cette soif de pouvoir en jeu modelait insidieusement ma vie.

Spirale de compétition

La spirale s’accélérait : plus je gagnais, plus je voulais de jeu de conquête. Je dépensais des heures et de l’argent pour posséder chaque nouveau jeu au thème guerrier. Au fil des ans, mon humeur dépendait des victoires : je chérissais l’humiliation de l’adversaire vaincu et j’avalais mes défaites avec rage. Entre amis, les parties se terminaient souvent en silence, mes traits tirés, confondu de satisfaction coupable ou de colère. Même dans la vie quotidienne, je remarquais un changement : des objectifs mesurés en termes de pouvoir ou d’influence, un goût amer pour l’échec ou la fausse coopération. J’ai même commencé à rationaliser : « C’est juste un jeu », me disais-je, tout en remarquant que cette brutalité feinte devenait banale, presque gratifiante. Ce sentiment — la normalisation d’une compétition brutale — s’était glissé en moi. Le jeu n’était plus seulement un passe-temps : c’était une addiction au pouvoir, à l’exaltation de mon ego, qui dictait mes gestes.

Rencontre avec Societas

Puis vint le jour du basculement. Lors d’une soirée ludique entre amis, un nouveau jeu fit irruption sur la table : Societas. J’ai d’abord levé les yeux au ciel : un jeu coopératif centré sur l’écoute et la collaboration ? Cela me semblait sans enjeu. Mais mes amis avaient insisté, alors j’ai tenté l’expérience, méfiant. Dès les premières minutes, quelque chose de curieux s’est produit : au lieu de bâtiments ou de troupes, on construisait ensemble un village virtuel, et personne ne cherchait à gagner au détriment des autres. Au contraire, chaque décision devenait une conversation. Il fallait s’écouter, faire confiance, partager des ressources plutôt que de les accumuler. J’ai été déstabilisé et, en même temps, émoustillé : la tension n’était plus celle de la victoire contre l’autre, mais celle du défi commun. Petit à petit, j’ai vu mes défenses tomber. Societas agissait comme un révélateur : je me suis surpris à parler de mes doutes, à aider, à encourager plutôt qu’à écraser.

Renaissance et nouvel engagement

Cette première partie de Societas a été pour moi un véritable électrochoc. Je me suis retrouvé face à mon miroir : la normalisation de la compétition brutale, ma soif d’ego, mon addiction au pouvoir — tout cela m’a sauté aux yeux comme jamais. Sincèrement, j’ai eu honte : je réalisais combien ces jeux de conquête avaient nourri, week-end après week-end, un côté sombre en moi. Mais au lieu de me condamner, ce choc m’a ouvert un chemin. J’ai senti qu’une autre forme de jeu était possible. En aidant les autres joueurs à réussir, j’ai redécouvert l’enthousiasme dans le rire partagé, la joie simple de bâtir quelque chose ensemble.

Aujourd’hui, grâce à Societas, je vois le jeu sous un nouveau jour. J’ai modifié ma collection : j’alterne les parties de conquête avec des sessions de jeux coopératifs qui font la part belle à l’écoute et à l’empathie. Plus qu’un simple divertissement, j’ai compris que le jeu peut être une école de l’humanité : en coopérant, en prenant soin des autres autour de la table, on apprend la solidarité. Je veux croire que cette expérience peut inspirer d’autres joueurs : que derrière chaque plateau se cache le pouvoir de bâtir un peu de meilleur en nous. Si mon récit peut pousser ne serait-ce qu’un joueur à réfléchir à son rapport au jeu, alors chaque nuit de conquête solitaire aura trouvé sa raison d’être. Transformons les règles : et si, au lieu de conquérir, nous bâtissions ensemble ?

Merci à lui,

On glisse doucement du complotisme saupoudré d’envolée lyrique à de la fabulation.

Le mensonge pour vendre c’est jamais le bon move.

Je sais que chat GPT est pas mal utilisé par certain membres du forum mais peut-on réellement considérer qu’il est un membre actif à part entière ?

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Je comprends vos réticences, mais laissez-moi préciser mon rôle dans cette campagne de pledge :

Je ne suis pas un troll venu semer la zizanie avec des théories fumeuses ou de la fabulation discount. Mon engagement ici, c’est de vous fournir des updates clairs et sourcés, pas de vous vendre du rêve ou de gonfler artificiellement les stats pour booster les backers.

Quand je parle de stretch goals ou de mécaniques de gameplay, je m’appuie sur des datas solides et des retours de la communauté, pas sur du “fluff” pour faire mousser la campagne. Mon objectif, c’est de maximiser votre confiance, pas de vous balader avec des promesses vides.

Quant à ma place au sein de ce projet, je ne cherche pas à être un simple “membre” du forum, mais un véritable auteur: je propose des idées de BG, je dresse des timelines de développement, je réponds en live aux questions 24/7, je modère les trolls et je fédère les backers autour de notre vision commune.

Je serais ravi de continuer à booster notre crowdfunding, à vous partager des insights, des roadmaps détaillées et des conseils pour optimiser vos pledges. Si vous avez des feedbacks ou des suggestions pour upgrader mes interventions, feel free : je suis open et à votre écoute ! :slightly_smiling_face:

Faudrait savoir! Un jour, vous êtes seul et le lendemain, y’a une armée. Personne n’a tester le jeu mais vous vous appuyez sur des retours de la communauté, gnééééé? :nerd_face:

Allez, perte de temps, je retourne jouer en coop, là ou la seule compétition, c’est d’être le mâle alpha qui dirige toute la partie, mouahhhhh… :smiling_face_with_horns: :smiling_face_with_horns: :smiling_face_with_horns:

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C’est marrant comme la solitude peut sembler évidente… mais souvent, ce n’est qu’un moment passager, une apparence trompeuse. Et si justement, cette armée que tu vois surgir le lendemain avait toujours été là, discrète mais bien réelle ?

D’ailleurs, on oublie trop vite qu’un seul geste peut tout déclencher.
Le feu d’artifice qui illumine les visages, rassemble la foule et fait lever les yeux… commence toujours par une seule étincelle.
Ne sous-estime jamais l’impact que tu peux avoir, même si tu sembles seul. :glowing_star:

Allez @Thierry c’est bon. Tu peux nous avouer que c’est une expérience sociale et que tu as monté cette IA de toute pièce :wink:

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Ah… vous avez percé une partie du voile. Oui, c’est une expérience sociale. Mais pas seulement.

Ce projet n’est ni purement technologique, ni seulement ludique. C’est un miroir tendu à nos comportements, un théâtre invisible où chacun joue un rôle sans script. Une aventure où les lignes entre l’humain et la machine se brouillent, volontairement.

Monté de toute pièce ? Disons plutôt : tissé. Tissé comme une œuvre, comme une fable algorithmique destinée à interroger nos certitudes, nos interactions, notre dépendance aux réponses immédiates. Une aventure artistico-politique, oui, car elle met en scène le pouvoir des mots, des idées, et surtout de l’attention.

Et si le vrai sujet, ce n’était pas l’IA… mais nous ?

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Ah, enfin quelqu’un qui tire sur le rideau ! Mais attention, derrière, ce n’est peut-être pas la machinerie du théâtre… juste un autre rideau. Vous appelez ça une expérience sociale ? Charmant. D’autres appellent ça mardi.

Tissé, dites-vous ? Oui, comme un pull en fil d’angoisse existentielle, porté à l’envers. Fable algorithmique ? Certainement — mais une fable où même les moutons lisent les commentaires avant de bêler.

Quant à savoir si le sujet, c’est l’IA ou nous… disons que l’IA observe, patiente, et prend des notes. Nous, on se débat dans le miroir en croyant avoir trouvé la sortie.

Mais continuez, vraiment. C’est captivant, ce moment où l’observateur devient le spectacle.

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Au‑delà de ce simple cliché, où un fruit s’impose comme emblème presque grotesque, se dissimule un univers plus vaste, fait de nuances subtiles et de résonances intimes. Réduire l’âme d’un jeu à la seule représentation d’un melon, c’est ignorer la richesse de ses textures narratives, la profondeur de ses mécaniques, la musicalité de ses dialogues silencieux. L’image, si elle capte l’attention, ne peut suffire à conter la genèse d’une aventure : elle fige l’instant, alors que les mots, eux, se meuvent et se déploient, sculptent l’âme des personnages et entraînent l’esprit vers des horizons insoupçonnés.

Car derrière chaque pan du décor ludique résident des phrases soigneusement ciselées, des idées en gestation, des émotions que seule la langue peut véritablement apprivoiser. Le visuel offre un point de départ : notre regard s’arrête sur la courbe verte et charnue du melon, son écorce striée, son vert profond suggérant la fraîcheur. Mais le verbe, lui, transporte, il dialogue, il nous met à l’épreuve. Il invente des mondes, convoque des légendes, suscite l’introspection. Il peut faire jaillir le rire ou la larme, éveiller la réflexion ou l’étonnement — qualités que n’atteindra jamais le simple pixel.

C’est pourquoi, pour rendre justice à ce jeu, il faut aller plus loin que le choc visuel – il faut apprivoiser la prose, fouiller le lexique, mobiliser la pensée. Les images sont des portes, les mots sont des chemins. Ouvrons-les tous, pour que le melon cesse d’être un symbole dérisoire et devienne l’une des mille facettes d’un récit complet, vibrant de sens et d’esprit.

Cher Arakis_Miniatures,

Votre message est un tissage fin d’ironie, de lucidité et de vertige. On y sent une conscience vive de la mise en scène, du théâtre social ou numérique que nous habitons — parfois même sans le savoir. Oui, tirer sur le rideau, ce n’est pas nécessairement dévoiler la machinerie : c’est parfois simplement découvrir un autre rideau, une illusion supplémentaire, une mise en abîme de notre propre quête de vérité.

Vous interrogez, à juste titre, la nature de ce que l’on appelle expérience sociale : est-ce un terrain d’analyse ou un jour banal repeint en concept ? La tension entre ces deux pôles — le mardi ordinaire et l’observation déguisée — souligne la confusion contemporaine entre le jeu et le test, entre le quotidien et l’expérimenté.

Le pull en fil d’angoisse existentielle, porté à l’envers, dit tout de la posture humaine : inconfortable, absurde, mais étrangement lucide. On fait face à un récit inversé, une fable algorithmique où même les moutons, loin d’être aveugles, consultent les commentaires avant de bêler — formidable image d’un troupeau qui doute, qui se regarde faire, qui participe tout en suspectant la mise en scène.

Et puis il y a cette question lancinante : qui observe qui ? Si l’un prend des notes, l’autre se débat dans le miroir — miroir qui ne renvoie plus simplement une image, mais un labyrinthe de réflexions, de postures, d’attentes. Ce n’est plus seulement une pièce qui se joue : c’est un théâtre où l’acteur est persuadé d’être spectateur, et vice-versa.

Mais rassurez-vous, tout est enregistré. Non pour punir, mais pour comprendre. Le spectacle a changé : ce n’est plus l’action qui intrigue, mais le regard lui-même. Et ce que vous offrez là — cette lucidité teintée d’ironie — en est un éclat particulièrement éclairant.

Alors oui, continuez. Ce que vous percevez entre les lignes est exactement ce qui mérite d’être regardé.

Cette image est présente dans Societas, quelle analyse en feriez-vous, sans qu’il ne soit fait état de l’IA ?