C’est encore pire sur la campagne de la mort rouge. Tu peux vraiment juste lire le bouquin.
L’histoire est super mais le gameplay après quelques parties … ça retombe vite et l’ennui arrive.
Pourquoi vous n’adaptez pas des règles maison si l’histoire vous plaît ? Faites en sorte que les menhirs coûtent 2 fois moins et/ou durent à chaque fois le max de temps…
C’est bête de se passer d’un jeu qui vous plait pour si peu. Autant sur Etherfields c’était l’entièreté de la mécanique qui me gonflait, donc je l’ai revendu. Autant sur TG, si les combats vous plaisent, le narratif aussi, mais que c’est juste la difficulté qui vous embête, faites-vous un mode Facile !
Sur 7th Continent, j’ai fait toutes les malédictions de manière legit (à 2-3 tirages près). Mais comme je recevais 7th Citadel et qu’il me restait la dernière à faire, je l’ai joué en mode rapide. Pas d’objets, pas de tirages de cartes, je lis les cartes et j’avance. Comme ça j’ai vu l’histoire et j’ai pu terminer le jeu.
L’important c’est le fun, surtout en solo. Mais c’est dommage d’attendre des années un jeu pour le revendre au bout de quelques heures, quand c’est si facile d’adapter les règles (et je parle juste de la dynamique des menhirs, si le combat vous gonfle aussi, là ouais, laissez tomber).
justement, c’est pas très fun pour moi de devoir jouer une mécanique pour pouvoir lire une histoire… je préfère lire un livre !
[EDIT] je précise : quand j’étais ado j’avais la collec intégrale des LDVELH donc j’ai eu ma dose d’histoires pré-écrites qu’il faut mériter je crois
J’adore par contre les jeux dont l’histoire se créée en fonction du jeu. Hier soir encore, on a joué à Nemesis et en repensant à la partie, j’ai envie d’écrire un livre pour raconter ça de leur point de vue
Ok ouais donc toi c’est carrément les jeux narratifs qui ne sont pas pour toi, donc tu peux oublier la moitié des jeux AR
Moi c’est l’inverse, en solo je ne joue QUE du narratif. Pour le gameplay pur c’est en multi.
Bah non j’aime bien les jeux qui racontent une histoire ! Mais certains jeux ont une histoire déjà écrite, que le joueur doit juste découvrir (ce dont ceux dont tu parles) et d’autres ont une histoire qui n’existe pas avant de jouer,et qui se crée a mesure qu’on joue (this War of mine par exemple, ou Némésis dont je viens de parler, qui sont tous les deux chez AR) et ça j’aime beaucoup au contraire.
Feudum, Defcon 1, Fief…
Stationfall
Nemesis ou this war ne sont pas des jeux narratifs, hein.
Mais ils racontent une histoire…
C’est tout son propos, il prefere les jeux à la narration emmergente
Bien sûr, ce sont des jeux à thème et immersion, mais ils ne rentrent pas dans la gamme des jeux narratifs, sinon, quand tu joues à terraforming mars ou the island, tu peux aussi y voir une narration, et tu peux aller très loin
Je suis en désaccord et je comprends complètement l’avis d’@arkhane. Le mot important plus haut était :
C’est à dire un jeu sans scénario écrit, mais qui va tout de même te raconter une histoire. Je classe là-dedans pas mal d’améritrash : Nemesis, Cthulhu Death May Die, mais pas que. J’ai d’excellents souvenirs dantesques de parties de Spirit Island par exemple.
*Ma 2ème partie de Nemesis, j’avais le scientifique en chaise roulante. Après avoir échappé à quelques rencontres épiques, notamment avec l’aide de mes camarades, j’ai pu faire ce qu’il faut niveau découvertes pour nous renforcer face aux intrus. *
Mon collègue qui m’avais tiré d’affaire plus tôt se dirige vers les navettes. Je veux le rejoindre, mais un alien me poppe à la figure. J’arrive à m’enfuir en prenant une sale blessure au passage. Toujours vivant, toujours roulant… la salle suivante est en flamme !
Je me rappelle encore bien du caoutchouc de mes roues collant au sol chaud, mais au prix d’efforts sur-humain, j’arrive une fois de plus à traverser.
Enfin les navettes. Le copain s’est lui aussi tapé une rencontre douloureuse à l’ouverture des portes (le lancé de dé bruit à la suite duquel un adulte lui est tombé dessus) mais il a réussi à faire le ménage avec ses dernières cartouches.
Je le vois, il a pris place dans la navette d’évacuation. Je lui fais signe, nous sommes les derniers survivants et partirons bientôt en direction de la terre… j’avance en puisant dans mes toutes dernières forces, je lui souris.
Il me souris en retour, mais d’un sourire étrange, un peu trop satisfait et machiavélique… et appuie alors sur le bouton de fermeture. Je me cogne à la porte, juste pour voir la navette décoller par le hublot. Derrière moi les flammes font rage, les conduits de ventilation émettent à nouveaux de drôle de bruits. Heureusement pour moi, le vaisseau ne devrait pas tarder à se disloquer…
Un jeu qui fait sortir ce genre de moment est pour moi un jeu à forte composante narrative, à « narration émergente » comme dit plus haut, ça va un peu au delà de :
Il n’y a pas besoin d’aller très loin, les améritrash de ce genre sont FAIT pour faire émerger des histoires. Je suis à peu près certain que personne n’arrive à ressentir un film de ce genre à n’importe quelle partie de Terraforming Mars.
Comme je suis passé par la case lecture de la trilogie de Kim Stanley Robinson, je me suis raconté des petites histoires sur plein de parties de TM.
Donc l exemple n’est pas exact.
Ah oui en effet. J’ai également lu la trilogie (et quelque part, on retrouve une partie en accéléré dans l’excellent « Spin » de Robert Charles Wilson). Disons que dans une partie de TM, je suis plus occupé à prévoir ma production, optimiser mes badges et mes effets plutôt que de me raconter une histoire comme je peux la vivre dans un Nemesis.
Mais oui, doit y avoir moyen de se raconter des trucs lorsqu’on développe ses plantes ou micro-organismes, qu’on construit enfin une station ou qu’une météorite anéantis malencontreusement la forêt d’un voisin…
Donc oui, ton point est valide.
En fait tu joues pas à Némésis, tu fais plutôt du JDR en utilisant le matos de Némésis au final non ? Perso j’ai beaucoup de mal à faire du JDR avec des figurines, un plateau et une mécanique de jeu de plateau, c’est exactement l’inverse de toi j’ai l’impression ça casse complètement mon imagination car ce que je vois sur la table est trop concret et m’empêche de me faire mon film dans ma tête, et la mécanique est aussi trop présente pour avoir la liberté que j’aurais dans un JDR. Ça doit être pour ça que j’ai jamais aimé ce Némésis alors que j’adore jouer au JDR Space Horror Stories par exemple. Boh c’est fascinant de voir les différences de perceptions entre les gens a chaque fois.
C’est très intéressant comme sujet, et on voit bien qu’on est tous câblés différemment.
Alors j’ai jamais fait de JdR pour l’instant, faudrait que je teste à l’occase, mais le gros truc qui me bloque : j’ai l’impression qu’il ne se passe pas grand chose du fait du manque de matériel. Oui, l’exacte inverse de toi
J’aime vraiment beaucoup les petits pions, jetons et autres sur un grand plateau.
Tiens, pour en citer un autre, si on prends Les Contrées de l’Horreur, dans l’absolu, ce plateau avec des petit jetons dessus ressemble presque à celui d’un Pandémie ou des Aventuriers du Rail.
Et pourtant, les mécaniques de jeu me racontent des histoires folles… pas mal aidées, de mon côté, par les illustrations des cartes, mais aussi, et surtout, par l’ambiance posée avec les gens autour de la table. J’aurais une autre belle histoire de partie avec une religieuse qui s’est retrouvée sur-armée jusqu’au dents pour aller buter du grand ancien.
Je me dis que je devrais vraiment essayer une partie de JdR un jour. Mais j’aime tellement le jeu de plateau, avec son matos et son cadre bien défini dès le début avec les règles…
Bah dit toi que le JdR, c’est un jeu de plateau, mais avec un gars qui houserule à la volée
Je crois que mon passé kubenbiste aime beaucoup le cadre certes bien rigide mais rassurant des règles, qui définissent l’ensemble de ce qui se passera. Quelque part, c’est peut-être que ça laisse une sorte de contrôle.
Un Nemesis qui me dirait « hop, cet alien est désormais intuable » ou « allez, tel joueur devient invincible et peut se dédoubler », ça me déstabiliserait peut-être un peu trop en mode « ah ben ok, en fait, tout est possible, y’a plus de challenge… »
C’est peut-être là qu’on touche du doigt la différence entre le jeu auquel on joue et juste l’histoire.
Ben non, il joue au jeu tel qu’il est conçu pour être joué, et vu que toutes les règles/mécaniques sont a peu près cohérentes avec le monde dans lequel les persos évoluent, et qu’en plus elles incitent à l’interaction, bah il s’en dégage naturellement une histoire, pas besoin de forcer, le role playing émerge tout seul (alors que y’a 0 narration fournie à part le pitch d’entrée « vous vous réveillez de cryo-sommeil… »)
C’est subjectif ce que tu dis ici il me semble, puisque pour ma part je l’ai jamais joué comme ce que vous décrivez, alors que j’ai respecté à la lettre ce qui est écrit dans le livret de règles. Mais j’y ai juste vu un jeu au thème fort certes et qui me bottait à fond, mais qui s’est rapidement effacé derrière la mécanique que j’ai trouvé trop répétitive et pratiquement full random, et qui donc ne m’a pas donné envie de le garder très longtemps. D’où ma remarque sur la diff de perception ^^.
Mais il a clairement souffert de la comparaison avec le fait que j’aurais beaucoup plus kiffé jouer à un JDR à la place (tout autant émergeant d’ailleurs comme Space Horror Stories)