Alors, je n’ai pas suivi le probléme à la base mais je réagis par rapport à l’utilisation du terme « woke ».
Je suis contre, totalement contre ce courant de pensée qui vient des USA, avec la cancel culture et autre mouvements extrémistes.
A l’origine, ça part d’un bon sentiment. « Woke » vient de l’anglais To Wake (s’ouvrir, se réveiller) et cela veut dire s’ouvrir l’esprit. Le terme est apparu, principalement dans les milieux de gauche, afin d’ouvrir les esprits en direction des minorités. En soi, j’ai même envie de dire « il était temps ».
Le problème est que, comme toutes les idées qui entraînent des mouvements politisés, ça entrainent des extrémes. De l’ouverture d’esprit, aux USA, on est passé à l’auto-flagellation en public (je suis un blanc, dominateur, hétéro, donc raciste, pervers, mais promis, je vais me soigner) à des mises en pratique au sein des entreprises avec des colloques façon grande messe initiatique, limite secte … bref, on verse dans l’extréme et c’est devenu du « wokisme ».
Voir même, on arrive à des incohérences permettant de cracher sur ce que l’on aime plus, mais sous le couvert du wokisme, on peut se justitfier comme Rama Yade qui explique qu’elle ne supportait plus de passer devant la statue de Colbert pour tout ce qu’il représenterait vis à vis de ces ancêtres, ce qui l’aurait amener à s’éloigner de la France, mais cela ne l’a dérange pas de passer devant la statue de Washington tous les jours. On est même proche de la cancel culture, là. Mais l’un peut amener à l’autre et vice et versa.
Donc le woke est, à la base, quelqu’un qui est ouvert aux minorités mais, devant les dérives extrémistes de ce courant de pensée, le wokisme est finalement devenu un terme qui défini une personne qui va chercher à faire « majorité » d’une pensée, d’un courant qu’il considére comme minoritaire, par les moyens les plus extrémes (diffamation, insultes, réécriture de l’histoire, sortir une partie de l’histoire du contexte temporel …) en cherchant à « déconstruire » l’individus, son environnement, son histoire.
Donc, pour moi, une personne qui prend votre phrase et la tourne, la malaxe, joue sur la rhétorique, la sort de son contexte, l’étire … pour porter une critique, ce n’est pas du wokisme. C’est de la contorsion rhétorique pour amener la critique, la destabilisation, et doit avoir un retour du même niveau ou une explication de ce que l’on voulait faire ressortir, qui a pu être fait maladroitement, éventuellement, de la part de l’auteur de la phrase. Sur le forum, ici, ça arrive assez souvent. On écrit quelquechose qui est compris différemment et mal interprété. Du coup, sur le moment, on passe pour un sale con, raciste, sexiste, mal embouché ou que sais-je mais, si on se pose et que l’on analyse son écrit, on peut éventuellement voir le prisme, l’angle sous lequel la personne a pu l’interpréter (cette personne a aussi une origine, un environnement social, une culture, une orientation politique) qui fait qu’elle a interprété l’écrit d’une certaine maniére. Bon, ben si c’est pas du tout dans ce sens que vous vouliez que ce soit compris, il faut reposer votre pensée, dans la mesure ou, en face, la personne est prête à écouter, bien sûr.