J’ai vu Ravage sur Netflix. C’est « rafraichissant ». C’est fun, violent, survolté. Bon, y’a des grosses lacunes de scénario et c’est parfois caricatural mais les acteurs sont très bons (Tom Hardy, Timothy Olyphant).
J’ai vu après coup que c’était le réalisateur de The Raid, ça se voit !!!
J’ai vu Pauvres créatures, film de 2024
Un magnifique film poétique et touchant, plein d’idées incongrues qui chacune pourraient paraître dérangeante mais qui ne le sont à aucun moment.
C’est une sorte de conte blindé de couleurs saturées et d’architecture anarchique. Une sorte d’ode à ce qui nous caractérise le plus en tant qu’humain (notre corps, notre empathie) , sans artifice ni ménagement (notre cruauté) tout en montrant les travers de la bienpensance de notre société (le fait que la nudité, l’acte sexuel, la laideur soient soit-disant dégoûtants)
Et elles prennent cher ces soit disantes vertus mises en exergue par notre société. Mais de façon simple, sans acharnement ni enrobage.
Tout le long du film on ressent une fraicheur, une spontanéité qui fait du bien à notre âme d’humain. Le film nous montre en tant qu’humain nu avec nos travers, et il réussit à nous passer le message que l’on peut vivre avec.
Ca faisait longtemps que je n’avais pas autant pris de plaisir à voir du Cinéma.
Merci pour ce retour. Pour donner un autre avis, on a pas aimé chez nous.
Le film a de bonnes idées de réalisation, mais le propos du film m’a complétement laissé de coté. C’est très cul et ça ne parle que de ça. Mme a détesté. Moi, je me suis concentré sur les quelques beaux plans, mais franchement, j’ai pas du tout accroché aux personnages et à l’histoire. J’ai trouvé le film particulièrement chiant (je me suis bien ennuyé en le regardant).
Ca vaut le coup de le voir pour se faire son avis, car le film est assez singulier, mais ça a été un échec complet à la maison.
Je te remets le commentaire que j’ai déjà écrit ailleurs qui dit ce que je pense sur ce sujet :
Moi j’ai vu un film qui parle de la femme qui se libère, libre de faire ce qu’elle veut de son corps et les hommes qui sont des faire valoirs pour montrer chez chacun d’entre eux un travers de l’homme pour la posseder pour une raison différente.
Alors au début le film presente Bella. Dans son premier environnement néfaste, mais tout du long ce sont les hommes qui ont le mauvais rôle, jusqu’à ce que tu vois ce qui arrive au dernier, qui est la conclusion de ce qui est presenté dans le film : Une metaphore de ce à quoi ressemble le cerveau de l’homme quand il s’agit de ses rapports de dominance sur la femme.
Je rajoute que la conclusion insiste bien sur ce point :
A la fin, on devine que Bella veut remplacer le cerveau de son mari. Et on voit brievement une chèvre, ce qui nous laisse penser qu’elle veut l’utiliser. Mais ensuite on a toute la longue partie sur la mort de God qui viendrait à point pour le faire vivre dans le corps d’un homme mauvais qui ne mérite pas de vivre. Ce qui aurait été une fin aussi très belle et bienpensente socialement.
Mais non. Le réalisateur insiste : Il utilise bien celui de la chèvre, tuant l’espœr de sauver le père et clamant haut et fort son propos par une métaphore : L’homme se comporte comme un animal avec les femmes.
Et je ne sais pas s’il y a une référence avec le dicton : bête à manger du foin
Pour moi c’est un film très feministe.
D’ailleurs, en écrivant ces mots je pensais aussi à ce point là :
Le créateur de Bella est un homme qui s’appelle God, ce qui plante le décor tout de suite au début du film : L’homme est un dieu. la femme une de ses créations, elle lui appartient.
Puis à la fin, Bella a les moyens de le ressuciter, mais elle ne le fait pas. Méthaphoriquement, le réalisateur fait tuer God- l’homme par Bella qui prend sa place ET en tant que cheffe de maison (elle supplante l’assistant), ET en tant que médecin, ET en tant que dieu puisqu’elle transforme l’image de l’homme la plus sacrée socialement - le héros de guerre, multi médaillé - l’homme fort et beau… - en chèvre.
Mi porn, faut pas deconner quoi !
Je viens de voir un magnifique film qui s’appelle Pauvres créatures,
On voit Emma Stone dénudée 69 fois, en train de faire l’amour 23 fois, se prostituer 8 fois, et pas une fois ça n’a une connotation porn. C’est un film touchant et poétique.
La nudité n’est pas systématiquement synonyme de pornographie.
Justement j’ai été mal à l’aise dans le début du film de voir encore encore ce fantasme de femme enfant sexualisée… bon ensuite la sexualité joue un autre rôle dans le film sans spolier, mais sur le coup j’ai été dérangé par le côté très male gaze, même si c’est fait assumé en conscience et avec un propos, bah c’est quand même encore et toujours la.
Moi j’ai vu un film qui parle de la femme qui se libère, libre de faire ce qu’elle veut de son corps et les hommes qui sont des faire valoirs pour montrer chez chacun d’entre eux un travers de l’homme pour la posseder pour une raison différente.
Alors au début le film presente Bella. Dans son premier environnement néfaste, mais tout du long ce sont les hommes qui ont le mauvais rôle, jusqu’à ce que tu vois ce qui arrive au dernier, qui est la conclusion de ce qui est presenté dans le film : Une metaphore de ce à quoi ressemble le cerveau de l’homme quand il s’agit de ses rapports de dominance sur la femme.
Moi je me suis un peu enmerdé pendant ce film… Ok elle s envoie en l air selon ses envies, super pour elle. Mais pfff j’ ai trouvé qu il ne se passe pas grand chose d autre…
Et moi qui trouve que les scènes de cul n’ont strictement rien à foutre dans un film, je ne suis pas près de le voir celui là
Hier soir j’ai maté Watchmen et perso, je ne vois aucun intérêt à la scène de cul entre Laurie et Dan … Je ne vois pas le plaisir de voir un homme et une femme à poil en train de simuler un act
Pareil tout le long de Game of Thrones -_-
Si l’on essaie de sortir du cadre social actuel occidental qui est lié à :
- D’une part d’avoir été élevé dans une éducation chrétienne qui glorifie l’asexualité et l’abstinence. Et qui cherche à faire croire que la sexualité est une perversion et une tare dégoutante de l’humain (le combat de l’âme des anges auréolés, asexués, contre le diable et ses sbires souvent représentés en train de forniquer, et souvent avec des animaux pour enfoncer le clou)
- De l’autre, le contrat social qui nous lit et qui définit la nudité (même pas la sexualité !) comme étant une atteinte à l’ordre public, à la bienséance et quelque chose qui doit être caché, tu, et donc invisibilisé du débat social.
Alors on peut voir dans ce film au delà des images la représentation de la liberté de la femme à jouir de son corps comme elle l’entend.
Je pense que cet extrait de Clémentine Autain est très à propos avec ce film :
Beaucoup de mythes circulent sur la sexualité des féministes, ces fameuses « mal baisées ». Pourtant, comment oublier qu’elles ont concouru au premier chef à libérer la sexualité féminine et contribuent, aujourd’hui encore, à décomplexer les relations sexuelles en chassant les modèles imposés aux deux genres ?
Comme le rappelle Élisabeth Badinter, « la définition du genre implique spontanément la sexualité : qui fait quoi et avec qui ? L’identité masculine est associée au fait de posséder, prendre, pénétrer, dominer et s’affirmer, si nécessaire, par la force. L’identité féminine, au fait d’être possédée, docile, passive, soumise [1] ». Connaître son corps pour sortir de la passivité historique dans laquelle ont été enfermées les femmes et devenir des actrices de leur sexualité : telle est l’une des perspectives majeures visée par les féministes.
Source : Féminismes et sexualité : « jouissons sans entraves » ! | Cairn.info
Et dans les pornos, il n’y a que ça. On pourrait s’en passer
Après les premières saisons, il y en a beaucoup moins quand même. Et certains ont un réel intérêt.
Au delà du message du film, je dois avouer que je n’ai jamais été touché par celui-ci (premier objectif de l’art) et que je m’y suis fait grave chier. Je n’ai pas de souci avec les scènes de sexe et la nudité. Mais c’est comme les scènes d’action, ça ne me passionne pas… Et la t’en a beaucoup quand même dans le film. Elles ont sûrement un sens, mais on a aussi le droit de trouver ça répétitif et pas très intéressant (sans que ce soit par excès de pudeur catho).
Mais pas de soucis pour que d’autres apprécient le film et soit touché par lui. Le rapport à l’art est de toute façon personnel.
On a tous des films qui nous touchent et d’autres qui nous laissent de marbre. Carrément