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Non, vous ne rêvez pas, il est de retour. Un petit menu pour vous donner un aperçu de ce que nous préparent les plateformes de financement.
En cette semaine de « juste après Essen », beaucoup de projet. Mais rien non plus qui devrait bouleverser l’univers ludique. Beaucoup de suites. Beaucoup de retours. Mais pas grand monde pour aller prendre le risque de se frotter à la hotlist de la fête annuelle à la saucisse.
Au menu cette semaine
(liens vers le site-blog)
- Above and Below: Haunted
- Work of Heart
- Restart
- Harakiri: Blades of Honor - Souls of Yomi
- Cloudspire: Harbinger
- The Bad Karmas: The Curse of Cthulhu
- Rumble Planet
- Ultimate Voyage
- Shape Invaders
- Diamonds & Dinosaurs
- Brutus!
- Dragon vs. Kingdom
- Terra Eterna
- Fest Season
- Delivery Witches
Above and Below: Haunted
Comme dans l’original, les joueurs doivent classiquement recruter des villageois, gérer leurs ressources et développer leur village (en surface, Above). Mais aussi, c’est nettement plus original, s’intéresser à ce qui se passe en-dessous (Below) et explorer des cavernes qui recèlent de nombreuses aventures.
Les points de victoire sont toujours gagnés en accomplissant des aventures, en construisant, en collectant des biens et en accumulant des ressources. Le nouveau setup introduit des bâtiments hantés et, donc, des fantômes qu’il faudra bannir (et qui iront ensuite s’installer chez un voisin -autre joueur), de nouveaux types de cavernes plus liées aux aventures, etc…
Bref, ça se ressemble beaucoup en pas tout à fait pareil. Mais les amateurs du premier opus, et probablement plus encore ceux qui sont ressortis de l’aventure avec une expérience mitigée, apprécieront LA différence majeure apportée par Haunted : l’introduction de mécanismes de mitigation des dés.
Si vous êtes fan de Ryan Laukat, vous pouvez déjà dire adieu à un billet vert et jaune. Mais peut-être pas tout de suite, la campagne proposera uniquement la version anglaise du jeu.
Même si je n’ai pas trouvé trace de confirmation, on peut sans trop de risque supposer qu’une localisation sera au programme, plus tard. Et vu les habitudes de Lucky Duck Games qui s’en occupe, ce fut jusque là à des conditions très équivalentes / meilleures.
En ce moment chez nos partenaires
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Work of Heart
La proposition originale de la semaine puisqu’il s’agit d’un jeu de simulation amoureuse / drague où les joueurs s’affrontent pour conquérir l’élu(e) de leur cœur.
Chaque prétendant vient avec ses centres d’intérêt, ses bizarreries et son emploi du temps qui influencent le jeu. Les joueurs sont censés améliorer leurs propres traits pour correspondre aux intérêts de l’élu(e) de leur cœur et ainsi, une fois gagné l’affection du PNJ, obtenir des date qui leur vaudront des points. Autant dire que ce jeu ne prétend à aucun moment au réalisme et fera même peut-être grincer quelques dents chez ceux qui ont du mal à visualiser les humains comme des objets de convoitise pour lesquels on s’affronte.
A prendre sous un angle très très très léger (ou à ne pas prendre vu que des alternatives plus “évoluées” existent -et, à mon avis, vous ne perdrez pas grand chose^^).
Campagne lancée lundi 7.
Restart
Dans ce jeu compétitif, des voyageurs du temps qui tentent d’empêcher un futur dystopique (un futur de merde, quoi).
Les joueurs ont le choix parmi quatre scénarios plus riches en bonheurs les uns que les autres (effondrement environnemental, pandémie mondiale, dictature globale, infertilité massive) et marquent des points en accomplissant les objectifs spécifiques à chaque scénario.
Pour cela, ils voyagent entre le passé et le présent, en effectuant des actions à la fois en tant qu’adultes et enfants. Tout en devant veiller à ne pas perdre la boule ou se mettre dans une situation de paradoxe.
Le jeu se déroule sur trois époques différentes, représentées par trois rangées de cartes. A travers nos différentes actions, on acquiert des ressources qui permettront de créer les combinaisons demandées, obtenir des bonus etc.
Chaque scénario ajoute ses propres mécanismes et objectifs uniques, comme un jeu dans le jeu (un ‘and write’, un jeu de dé, un abstrait avec construction de motifs, un jeu de cartes avec collection d’ensembles) offrant ainsi des expériences de jeu / façons de jouer très différentes. De plus, les joueurs peuvent choisir de relier les scénarios entre eux, créant ainsi une campagne avec un récit en constante évolution.
Comme souvent avec ce thème, c’est séduisant sur le papier. Dans la réalité, c’est souvent très décevant / ennuyeux à mourir. Est-ce que Vangelis Efthimiou et Antonios Yannopoulos (déjà auteurs et éditeurs de Age of Rome) ont trouvé la recette miracle ? Vu leur précédent, qui avait méchamment buzzé avant de passer totalement inaperçu, je resterais prudent si j’étais vous…
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Harakiri: Blades of Honor - Souls of Yomi
Extension pour Harakiri: Blades of Honor, nécessitant le jeu de base.
Je n’ai pas testé ce dungeon crawler / jeu d’aventure ambiancé samouraïs et Japon féodal, et ne saurais donc quoi en dire… si ce n’est que les réactions ne semblent pas très enthousiastes sur le forum.
Comme toute extension / reprint / maintenant que c’est dispo, vous en voulez pas de mon jeu ?, Souls of Yomi propose une nouvelle campagne, de nouveaux personnages, de nouveaux ennemis, de nouvelles mécaniques, de nouveaux défis, un système de corruption qui rend les joueurs plus vulnérables…
Cloudspire: Harbinger
Extension pour Cloudspire, ajoutant de nouvelles factions, une conclusion à l’histoire et de nouveaux éléments de gameplay. Les joueurs s’affrontent en utilisant des unités uniques, des forteresses personnalisables et des cartes pour contrôler le champ de bataille et détruire les forces ennemies. Le tout dans une débauche de matériel de qualité, néoprène et jetons de poker en tête, dans le pur esprit de Chip Theory Games.
Je suis loin (genre quelques années-lumière) d’avoir eu la chance de faire le tour des innombrables factions et options déjà permises, j’ai le plus grand mal à imaginer l’impératif d’en ajouter. Mais j’imagine bien que tout le monde s’en fout et que l’éditeur fera péter le score, comme toujours…
The Bad Karmas: The Curse of Cthulhu
Encore une extension, c’est la semaine. Tous les ans, c’est pareil, les éditeurs semblent se donner le mot pour balancer leurs suites au lieu de nous vendre du neuf. Difficile de tenir la concurrence avec l’immédiateté des nouveautés sorties pour Essen ? J’imagine… Du coup, pas de panique, dans deux ou trois semaines on repasse à des idées neuves. Enfin, qui s‘en revendiquent, au moins.
Bref, The Curse of Cthulhu est une extension autonome pour le jeu de société The Bad Karmas and The Curse of The Zodiac. Et encore un bon prétexte à justifier un reprint avec nouvel appel de fonds pour profiter de la petite période de hype qui suit en général la livraison d’un projet.
Bref, encore ! Comme son titre l’indique avec un sens aigu de la dramatique, l’extension transporte les joueurs dans l’univers de Cthulhu, où ils doivent affronter des Grands Anciens et d’autres monstres. On peut choisir parmi quatre nouveaux personnages pour vaincre ensemble les monstres avant d’être tués ou rendus fous. L’extension introduit de nouvelles mécaniques de jeu, notamment la folie.
Evidemment, tout cela repose essentiellement sur la technologie Teburu, qui intègre plateau connecté, tablettes, téléphones, puces etc. à nos chers jeux, se chargeant de gérer les interactions, le micro-management, les ennemis et le narratif / ambiance. Le premier titre est encore très frais et les avis sont, comme il fallait s’y attendre, tranchés. Le mieux serait de pouvoir tester pour tester ses sensibilités. Reste à trouver la personne possédant un précieux…
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Rumble Planet
Un « Battle Royale »… c’est devenu assez rare dans le participatif. Fut un temps où il en tombait chaque semaine ou presque. Mais il en reste donc toujours, même s’il faut aller les chercher du côté des spécialistes du jeu à figs comme Ankama. Avantage pour nous, cette fois : ce jeu sera donc bien évidemment en français. Et avantage pour tous : dans le style bien à part de l’éditeur!
Sinon, c’est comme toujours : on choisit ses personnages, on récupère des objets, on gagne des pouvoirs et on s’affronte sur un plateau avec différents niveaux offrant des avantages tactiques en hauteur. Les joueurs doivent gérer leurs ressources, améliorer leur équipement (qui s’use avec le temps) et éliminer leurs adversaires pour être le dernier survivant (ou atteindre 18 points).
Ultimate Voyage
Un jeu inspiré de la vie de l’explorateur chinois Zheng He… dont je ne sais hélas rien.
A la tête de vos flottes de navires, vous devrez explorer les mers, établir des routes commerciales et accomplir des missions afin d’accumuler le plus de prestige. Je ne suis pas particulièrement entré dans le cœur du jeu, mais le thème historique et l’aspect gestion/exploration me semblent bien rendus. Je note une assez grande richesse de mécanismes qui laisse espérer une bonne profondeur stratégique.
Et le tout est très élégamment réalisé. Une production hongkongaise assez éloigné des standards qu’on associe en général aux jeux asiatiques.
Shape Invaders
Puisqu’on est dans la technologie cette semaine… ce jeu de pichenette oppose deux joueurs dans une bataille spatiale qui tentent de faire tomber le vaisseau mère adverse en lançant des projectiles dessus. Le jeu utilise des pièces en acrylique de haute qualité qui peuvent être éclairées par le bas pour un effet visuel… étonnant. Au-delà de cet étonnement… Ben, c’est un jeu de pichenette à positionner sur une table de salon comme ça existe avec des billards tous pourris en mousse. La campagne.
Diamonds & Dinosaurs
Un pick up and deliver à la recherche de diamants dans une jungle (pose de tuiles) infestée de dinosaures.
Les joueurs doivent trouver un certain nombre de diamants et les rapporter à leur camp le plus vite possible. Le jeu se déroule en plaçant des tuiles pour étendre la jungle, en ramassant des objets et en se déplaçant pour éviter les dinosaures. La campagne.
Brutus!
Jeu de cartes dans lequel les joueurs gèrent des équipes de gladiateurs et s’affrontent dans une arène. Les joueurs doivent utiliser au mieux leurs cartes pour remporter des combats, tout en gérant les trahisons et les retournements de situation. On est apparemment plus dans le party game avec des règles changeant de manche en manche que dans un jeu purement stratégique. On en discute.
Dragon vs. Kingdom
Jeu de type « Roll and Write » où les joueurs jouent alternativement un dragon et un bâtisseur de royaume. En fonction du rôle qu’ils incarnent, ils construisent des bâtiments, tours, maisons et boutiques pour gagner des points de victoire ou attaquent avec le dragon. La campagne.
Terra Eterna
Un petit land crawler, dans l’esprit des RPG de console, coopératif évidemment, dans lequel les joueurs incarnent des héros, classés et différenciés, explorant une contrée fantastique et affrontant les monstres qui y rôdent. Les joueurs doivent gérer leurs decks de cartes, utiliser leurs capacités spéciales. Ca ne semble pas être basé sur du deck-building à proprement parler, ou très léger. La campagne.
Fest Season
J’ai l’impression que c’est le premier jeu que je vois qui me propose d’organiser un festival de musique. On a eu des groupes, des carrières et tournées. Mais un festival… pas que je me souvienne (ce qui ne signifie pas grand chose, n’hésitez pas deux secondes à me contredire^^). Construire des scènes, engager des groupes en fonction de leur popularité, gérer les boîtes à caca, bars et autres commodités pour attirer un max de festivaliers et gagner le plus de points de victoire. Cool !
Par contre, même si peu d’éléments ont été montrés, le matériel visible sur la page ne fait guère rêver. C’est au mieux minimaliste, au pire… boring. La campagne.
Delivery Witches
Du pick up and deliver avec des sorcières effectuant des livraisons à dos de balai. Main de cartes à gérer, balai à améliorer et déplacements à optimiser pour collecter des bonus en étant le premier à effectuer un certain nombre de livraisons. Pour le thème ? La campagne.
Bonne semaine à tous. Et n’oubliez pas que pledger, c’est bien; jouer, c’est encore mieux.
