Women In Boardgames : le MeToo du JDS?

C’est rigolo mais depuis longtemps je suis Maxildan, indirectement, car je suivais pas mal de gars de ses différentes structures, notamment l’époque Jiraya, Zerator, Xari, Domingo etc. Quand ils étaient tous réunis dans la même structure.

Je le suivais aussi au travers des petites émissions liées aux jeux de société. Mais bizarrement ça n’a jamais été un animateur que j’appréciais… Il a toujours eu ce relant nauséabond…

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Idem j’ai beaucoup regardé LeStream plus jeune et Maxildan m’a toujours paru un peu étrange, j’y reconnaissais les caractéristiques du bully de cour d’école, il a un côté hanounesque dans la façon de traiter ses collaborateur.ices sur les plateaux je trouve, peut être s’est-il un peu calmé sur ça mais encore une fois il est dépendant financièrement de differentes marques et on va pas se le cacher Maxildan n’a pas la latitude pour encaisser un bad buzz actuellement.

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On (vous) lui donne beaucoup trop d’importance je trouve. Il a probablement sa petite cour, mais je suis sûr qu’il adore qu’on parle de lui alors qu’il paraît assez insignifiant (ainsi que son pote chauve). Il disparaîtra probablement dans les oubliettes des réseaux sociaux avec le temps, il va pas streamer des jds jusqu’à 70 balais (enfin je suppose).

Certes, à l’échelle de la société, il n’est pas grand chose. Mais en même temps ça reste une des vitrines privilégiées pour le jeu de société sur Internet en France.

De mon côté savoir que c’est par lui que le hobby est popularisé sur Twitch ça me pose question. Parce qu’en tant qu’influenceur on attire une certaine sociologie, et « qui » on attire est important, parce qu’ensuite c’est ce public qu’on va aussi retrouver plus tard dans les associations, festivals, etc…

C’est pour ça qu’on dit aux influenceurs et influenceuses qu’ils et elles sont le miroir de leur public et qu’ils et elles ont une responsabilité sur « qui » ils et elles attirent. Parce que au final ça concerne le collectif, dont nos lieux et nos événements et un fan de maxildan, ça n’est pas un fan de insérer ici n’importe quel influ moins problématique.

Par ailleurs doit aussi se poser la question des gens de l’industrie qui y vont en connaissance de cause et qui le legitimisent. J’ai jamais compris la présence à plusieurs reprises d’un Théo Rivière chez lui par exemple (et on parle pas de promo ici).

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Et un pas de géant pour l’exclusion. Il serait tellement dommage d’ouvrir notre Hobby à des Gens différents…

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Bah tu as donné la réponse plus haut :

En effet, ce que renvoie Théo Rivière à travers ses (timides) « prises de position » me semble difficilement compatible avec ce que renvoie Maxildan & co. Mais peut-il se passer de son audience, peut-il faire la fine bouche si son ambition est d’être un auteur de JDS français qui vit à 100 % de ça (je crois que c’est le cas ?). En somme « être un acteur qui compte dans le milieu ». C’est tout le cynisme de la situation.

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Bah écoute si ton but c’est d’attirer des mascus alors qu’on est sur un topic qui critique ces comportements… :man_shrugging:

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Waouh. Je connais peu Maxildan parce que je m’en fiche pas mal de son marché, mais elle pique un peu les yeux, l’image, là. C’est vrai que c’est révélateur, comme on dit en photo, je crois.

Théo venait de manière informelle parfois. Je me souviens notamment d’une partie de Dune Imperium. Je crois qu’il est suffisamment en vue pour se passer d’un relais comme celui-ci…

Ce qui fou ou cynique c’est que FranceTv a annulé un contrat avec Maxildan malgré plusieurs mois investit juste après une enquête de réputation sur le net. C’est Maxildan lui-même qui a raconter cela.

Le monde du jeu, le FIJ, etc.
Personne semble être capable de faire ce genre de choix.

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Moi je suis pour partager avec le plus grand nombre. Que la société crée ou pas des comportements qu’on peut penser néfastes est un autre problème (bien plus important et qui ne se réglera pas par un isolationnisme de façade).

C’est pas qu’on pense qu’ils le soient (néfastes), c’est qu’ils le sont, sinon ce topic n’existerait pas. C’est ton choix.

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le bien, le mal, les constructions sociales, tout ça…

Ta solution à une société injuste est donc de faire la chasse à des influenceurs de merde pour qu’ils ne fassent pas venir dans ton loisir des gens que tu considères nuisibles. Génial ! Note que, pour assumer une telle ambition réformatrice, on pourrait tout aussi bien faire ce qui fonctionne parfaitement et créer des espaces privés avec des personnes qu’on estime sans risque (tandis que d’autres créeront des espaces équivalents inverses et personne n’aura bougé d’un millimètre, fête!).

Eh bien je te laisse ton sectarisme, grand bien te fasse. Je vais de mon côté continuer à souhaiter et agir pour que tout loisir, dont le jeu, soit accessible au plus grand nombre (donc en opposition à tout critère d’exclusion, quel qu’il soit et de qui il vienne). Parce que c’est de cette façon, dans l’échange et le partage de communs, que les gens et les sociétés évoluent.

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Le risque est qu’en incluant certains éléments minoritaires toxiques, tu peux démotiver le plus grand nombre.

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Non mais en plus c’est pas comme si on avait pas déjà eu l’exemple, j’ai pris celui de Twitter depuis l’arrivée de Musk j’aurais pu prendre le cas d’autres communautés.

En plus je ne dis pas qu’il ne faut pas que le hobby ne soit pas « ouvert », tu peux voter pour qui tu veux tant que tu viens pas mettre une ambiance de merde avec des comportements oppressifs ça me semble OK.

Il faut juste pas oublier que les comportements oppressifs sont quand même teintés à minima politiquement, et quand tu en viens à plus les pointer (en tant qu’orga par ex), c’est la porte ouverte à la répétition et l’attirance de profils similaires, jusqu’à ce que tu te retrouves dans une ambiance tellement « libre » et non « sectaire » que tu commences à te demander ce que devient Nathalie qui vient plus depuis deux semaines, puis ensuite Pauline qui était pourtant très motivée pas plus tard qu’avant hier, etc, etc, jusqu’à ce que ta superbe liberté d’expression totale et absolue vienne en fait en limiter une autre et la tuer dans l’œuf.

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Tu oublies qu’on part d’une ambiance masculine et toxique à 95%. Qui s’ouvre peu à peu. Et pas l’inverse avec un risque de pourrissement.

Il me semble, mais c’est à vérifier que la part de joueurs et joueuses est à peu près à 50/50. Quand je dis ça c’est en parlant de la catégorie " joueurs/joueuses de jeux de société" donc très générale, ensuite il y a des subdivisions communautaires plus ou moins ouvertes à l’intérieur, dans le wargame c’est pas très très féminin quand même (par exemple).

Ensuite, pour avoir été quelques rares fois en asso, on se rend compte que l’ambiance y est de suite très masculine également et les hommes y prennent énormément de place, notamment dans le comportement autour d’une table et en jeu. Donc, on ne peut pas vraiment parler en généralité et le risque de « pourrissement » reste bien réel. On peut par contre remarquer que chez les pros il y a pas mal de femmes, surtout dans le milieu de l’influence/critique/édition.

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On touche peut-être là un des facteurs : la population (je m’inclus dedans) a changé rapidement et doit lâcher des habitudes pour en intégrer de nouvelles. Même chose dans le jeu vidéo j’imagine, le jeu de rôle et d’autres loisirs de niche. Il s’est passé la même chose dans le jeu vidéo. Mais je ne crois pas trop au mythe de la disparition de la toxicité, et à la progression de l’inclusivité. Oui, les tables sont plus mixtes en matière de genre, les gens sont mieux éduqués, mais cela reste remarquablement homogène.

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Et puis… hors Sophie Gravel, ces femmes visibles du monde professionnel ont tellement le même âge depuis 25 ans, que je me demande ce qu’elles deviennent après 30/35 ans. Elles prennent des postes moins précaires à la direction, à la création ? Elles vont se retirer chez les elfes ?

Je compte à part les femmes qui opèrent dans un couple d’auteur, et les illustratives freelance, les influenceuses, etc. Les places précaires.

Pour moi une approche féministe de la toxicité devrait aller un peu plus loin dans l’analyse que de comptabiliser les mains au cul et les blagues graveleuses : celle des répartition des places économiques / les compétences valorisées / la valorisation de la parole / la valorisation d’autres éléments / la durabilité de ces places. Quelles sont les figures de femmes inspirantes que proposent le secteur ?

Cela m’avait frappé dans cet exemple, qui est poli et tout à fait sympathique. Mais on peut analyser la répartition des âges, de la parole, des rôles, etc.

Le canapé de Monolith

Tower Up

Je sais pas si la « population », si on parle des joueurs joueuses de JDS, a tant changée. C’est plutôt que la part de femmes qui se passionnent pour le hobby et ne sont pas seulement joueuses occasionnelles est probablement en augmentation.

Les femmes jouent depuis toujours même si, et c’est une réalité sociologique, moins en volume parce que longtemps cantonnées (et je dis pas que ça a disparu bien sûr) à des tâches ménagères et la garde des enfants (d’ailleurs une étude de Vincent Berry montrait que c’était en corrélation avec une meilleure connaissance des jeux de société enfants). C’est juste que les cercles de sociabilités masculins doivent effectivement évoluer avec cette part de passionnées qui s’inscrivent désormais dans « leurs » lieux.

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