Je crois que je vais arrêter la conversation et te laisser à tes a priori et à tes certitudes…
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C’est pas plus mal effectivement.
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Pourquoi ramener l’argument uniquement à une personnalité publique et à sa carrière ?
Le cas de l’enseignant qui s’est suicidé sur de fausses accusations n’est pas assez parlant du principe ? Je ne vois pas bien ce qu’il y a de drôle en fait.
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Mais c’est pas propre à MeToo et à la libération de la parole. Faut-il rappeler le naufrage d’Outreau ? Et il n’y avait pas les rézosossios à accuser à l’époque.
A lire certains il y a des milliers de pauvres âmes traînées dans la boue injustement, et il est urgent de ne rien faire, ou très peu.
Darmanin qui monnaie des logements sociaux contre des faveurs sexuelles, ou Morandini qui demandait des photos sexuelles de mineurs, bah je trouve qu’ils ne s’en sont pas trop mal tirés « comme même ».
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C’est propre aussi aux faits qui se produisent dans un huis clos sans aucun témoin.
Parole contre parole.
Celle d’une victime non prise en compte n’est pas plus ni moins dramatique que celle d’un accusé qui se sait innocent. Et je trouve que c’est d’autant plus dramatique que ce sont des personnes sans aucune notoriété.
C’est pourquoi je pense d’une part que le système de recueil de plainte doit être grandement amélioré, à la fois dans la formation du personnel qui reçoit la parole et dans la promptitude à l’examiner. Plus les delais s’allongent, plus les situations deviennent délétères.
Et d’autre part, qu’on a chacun et chacune une responsabilité dans notre façon de réagir sur les réseaux. On rejoint là plus largement l’éducation aux reseaux. Rester mesuré, ce n’est pas ignorer.
Je pense aussi que les assos d’aide font un travail qui devrait être particulièrement soutenu non seulement dans l’accueil des personnes mais aussi dans l’info : comment préserver tout élément de preuve, notamment.
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J’ai un ancien collègue qui avait bossé aux States il y a de ça plusieurs années, avant MeToo.
Et il me disait, jamais tu ne prends l’ascenseur seul avec une femme, et quand t’as une réunion avec une femme seule, tu laisses toujours les stores ouverts.
Si on en est arrivé là, il doit bien y avoir une raison.
Oui, les VSS.
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Obligé de faire une recherche de ce qu’est VSS ^^, ça va j’étais pas le seul sur ce sujet à pas savoir…
À ce propos, on a des stats sur l’évolution du nombre de ces violences ? Depuis qu’on les dénonce c’est en chute libre ?
Et c’est quand même malheureux si ça se passe vraiment comme ça aux US. Mais bon j’ai l’impression qu’il faut toujours que ça aille trop loin et ensuite que ça revienne en arrière pour arriver à une situation équilibrée.
Edit: j’ai remonté un peu le sujet, au final Luc Remond de Sky Team n’est pas du tout inquiété c’est ça ? Il a violé quelqu’un ? J’ai lu les commentaires de BGG et personne n’en parle à priori et le jeu à l’air super cool au final… pour jouer avec ma femme…
En chute libre, non.
Pour l’évolution c’est dur à dire car c’est largement sous-estimé car beaucoup de personnes ne portent pas plainte. Je crois que le nombre de plaintes est en augmentation. Dur à dire pour le nombre de faits…
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De ce que j’en comprend, on est encore dans la phase de libération de la parole. Donc les plaintes sont en nette hausse sans qu’il soit réellement possible de déterminer si cela a un impact sur les violences « actuelles «
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De ce que j’en ai compris, l’accusation est moins grave que ça. Mais j’ai peut être mal compris.
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Bon eh bien il semblerait que ça n’ait pas joué dans les votes. Skyteam Spiel des Jahres 2024.
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Toute la problématique reste la même, sans jugement officiel ou autre du genre, que faire à tous les niveaux ?
Que ce soit l’éditeur, la presse, les boutiques et simplement n’importe qui
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Et l’auteur ressort un nouveau jeu très prochainement.
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On a plus d’info sur ce qui lui est reproché ou c’est toujours il a fait un truc mais on ne dira pas quoi?
Je ne sais pas, mais en 2 semaines jai entendu deux nouveaux temoignages de femmes qui auraient preferé ne pas lavoir connu. Un mec qui a lair cool (jai testé bcp de ses protos avec lui, bu des coups etc…), mais qui est vraisemblablement toxique dans l’intimité, et incorrect avec les femmes dune facon generale.
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Toujours pareil.
Ça a déjà été pas mal discuté dans ce topic, la séparation de l’oeuvre et l’auteur.
J’ai un sentiment partagé : j’aime beaucoup Skyteam que je trouve brillant, j’y ai encore joué tout récemment avec ma fille qui découvre (c’est elle qui m’a demandé d’y jouer).
A ce titre, considérant les caractéristiques intrinsèques du jeu, je trouve que le Spiel est mérité.
Maintenant, ce label est clairement une cash-machine : on sait qu’avec le macaron, il va s’en vendre des palettes, et dont une partie des droits reviendrons à l’auteur.
Ainsi, je comprends les appels au boycott, mais je me demande si, tant que la justice n’a pas tranché, il ne faudrait pas garder une certaine étanchéité entre le privé (la vie de l’auteur) et le public (la vie du jeu).
S’il y a eu dépôt de plainte, il y a enquête et éventuellement action en justice ensuite. Je ne vais pas coller ici un gif de Gérard Darmon mais j’ai tendance à laisser la police faire son travail avant de partir jouer les justicier sur internet.
Enfin ça c’est perso de mon côté. J’ai pas spécialement de soucis avec Polgara qui essaye de mettre l’affaire en lumière sur twitter (même si j’ai trouvé la façon de faire plutôt cryptique et donc ratée).
Après, si M. Rémond était à terme condamné, j’aurais aucun soucis à voir et soutenir des actions et initiatives. Mais plutôt « pour » que « contre ».
Du genre « l’éditeur de Skyteam reverse XX% de ses bénéfices à des associations d’aide au victimes » plutôt que « Son auteur condamné pour VSS, les boîtes de Skyteam sont retirées des étals ».
Mais on est d’accord que le temps de la justice est long, et que le prix fraîchement décerné peut faire grincer des dents. Mais comme je dis, je suis assez convaincu qu’en cas de condamnation, les conséquences suivront.
Pour situer, disons que pour ma part, je réécoute avec plaisir mon vieil album de Noir Desir de quand j’étais ado.
Par contre, s’ils décidaient de se reformer ou si Cantat se décidait à ressortir un album ou partir en tournée, ce sera sans moi, jamais j’achète.
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