Women In Boardgames : le MeToo du JDS?

Merci pour PQR ^^
Pour le truc de le plaindre et le défendre, je suis pas sur, mais je pense que le sous-entendu, c’est par rapport au fait d’avoir des médias dans lequel il va expliquer dans plein d’interview ce qu’il a vécu au cours des 8 derniers mois.

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C’est ton point de vue, que je ne partage pas. Je préfère croire les victimes.

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Plan Q Régulier, pas parler juste ba*ser.

:sunglasses: Pour ceux qui ont la réf

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Disons qu’il y a de nombreux témoignages concordants, et à Dijon il y a même des témoignages qui sont totalement extérieurs au milieu du jeu, et qui datent d’avant qu’il soit auteur… Je veux bien entendre ce qu’il a a dire, mais je ne donne pas le même poids à sa défense qu’à la sommes de témoignages existants.

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Je te souhaite d’être un jour accusé (un truc anodin, hein; juste pour l’édification)

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L’interview n’a pas (dans mon esprit) vocation à défendre ou plaindre qui que ce soit. Sa vocation est d’apporter des réponses à des questions. Il n’y a pas de parti pris mais juste des questions basés sur des éléments factuels (pas sur des rumeurs).

Et par extension, il y a d’autres personnes à qui poser des questions et je pense que c’est plus pertinent d’angler la chose comme ça mais j’entends qu’on peut avoir d’autres approches ou méthodes d’interviews.

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On se pique d’avoir à le rappeler, mais aucune accusation n’est jamais la preuve de rien : il suffirait sinon d’asséner sa seule vérité pour prouver et condamner. Il ne s’agit pas tant de croire ou de ne pas croire une plaignante que de s’astreindre à refuser toute force probatoire à la seule accusation : présumer de la bonne foi de toute femme se déclarant victime de violences sexuelles reviendrait à sacraliser arbitrairement sa parole, en aucun cas à la « Iibérer ».

Il est urgent de cesser de considérer la prescription et le respect de la présomption d’Innocence comme des instruments d’impunité: en réalité, ils constituent les seuls remparts efficaces contre un arbitraire dont chacun peut, en ces temps délétères, être à tout moment la victime.

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Et les victimes de fausses accusations dans tout ça? :face_with_monocle:

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Une interview c’est un élément de communication. Ca n’est jamais neutre, le choix des questions, l’angle avec lequel tu poses ces questions, l’angle avec lequel la personne en face réponds, tout ça c’est des partis pris.

Mettre en avant le fait que c’est un père de famille de 6 enfants, c’est un choix hein, que ce soit le sien ou celui du journal, ça on ne saura jamais vraiment, mais le fait est que c’est un angle de communication pour donner une image plutot qu’une autre.

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J’avais exactement ce meme en tête. Merci

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Je vois ce que tu veux dire et être injustement accusé (en particulier d’un truc grave ou contraire à tes valeurs) est, j’en suis certain, une expérience particulièrement douloureuse. Et grave.

MAIS, encore une fois, il faut aussi prendre en compte une chose essentielle : la personne qui formule une accusation prend une grande responsabilité. D’autant plus grande qu’on le sait, les affaires de VSS font rarement l’objet d’une condamnation par manque/absence de preuves. Les plaintes en diffamation, en revanche… c’est plus facile d’obtenir gain de cause.

Ceci étant dit, il n’y a rien de choquant dans la formule de @BierrePourdieu , « je préfère croire les victimes ». Chacun est d’ailleurs libre de croire ce qu’il veut et qui il veut. J’ai par le passé été confronté à une situation dans laquelle une de mes meilleures amies a accusé une personne que je connaissais bien d’agression sexuelle. J’ai fait le choix de la croire elle. Comment ça s’est traduit ? Je n’ai pas parlé de l’agresseur à d’autres personnes (seules mon amie avait le droit de décider à qui elle voulait en parler), je ne l’ai accusé nulle part de rien… mais je ne l’ai plus revu et quand il tentait de prendre contact avec moi pour parler du beau temps, je lui répondais de la manière la plus basique possible, sans relance. Il avait, je pense, bien compris que je savais. Mon amie a eu le courage de porter plainte : il a été (très faiblement) condamné. Comment me serais-je senti si j’avais mis en doute sa parole ? A l’inverse, s’il s’était avéré qu’elle m’avait manipulé, je n’ai, je pense, pas eu de comportement néfaste à l’encontre de celui qui était désigné comme agresseur.

Tout ça pour dire que dans le cas qui nous occupe ici, qui forcément est un peu différent puisqu’on ne parle pas de gens qu’on connaît, je ne pense pas qu’il soit malsain ou ignoble d’accorder du crédit à la parole des victimes (en tout cas plus qu’à l’absence de parole de la personne accusée), étant donné qu’il y a, comme @musi l’indique, des signalements concordants et une affaire au moins prise au sérieux (dans un sens ou dans l’autre), sans quoi la com’ de l’éditeur aurait été différente suite au gain du Spiel.

Maintenant ça veut dire quoi ? Aller crier partout que l’auteur du jeu est coupable de VSS alors qu’en effet, il faudrait qu’il soit condamné pour pouvoir l’affirmer ? Aller l’insulter, le harceler ? Certains le feront : ils prennent une sacrée responsabilité (et sur la partie insulte/harcèlement, ils ont tort et sont probablement des gens méprisables). Pour ma part, je décide simplement de croire les victimes et de ne pas acheter ce jeu, quand bien même il serait exceptionnel. J’ai le sentiment qu’il serait plus facile de « réparer » mon erreur en faisant ce choix, s’il s’avérait que nous avions été menés en bateau, qu’en faisant d’autres choix.

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Je suis d’accord cela n’empêche pas d’avoir une approche sans parti pris justement.

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Bien sur, mais les réponses que lui donnera iront forcément dans un sens.

Une interview ça n’est jamais un simple étalage de faits bruts, au contraire. C’est des réponses, mais des réponses données par une personne, avec ses biais et son honnêteté ou non.

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En fait, tu as forcément un parti pris dans une interview et dans tout article. L’angle. Pas dans le sens où tu vas être anti ou pro. Mais tu ne vas pas aller chercher les mêmes propos, les mêmes informations si tu es en PQR, si tu es un média spécialisé, si c’est une télé, si le mec il est interviewé parce qu’il a gagné le prix, parce qu’il est père de 6 enfants, etc.
Un article n’est pas exhaustif, il aborde un sujet avec un angle.

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Soit. J’aurais sans doute fait la même chose. Le problème c’est de vouloir extrapoler ce comportement individuel, qui n’engage à rien et n’a que peu de conséquences, à une plus grande échelle, celle de la justice, des réseaux sociaux etc… où ça peut être bien plus dévastateur (pour chacun des partis).

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Oui et c’est le rôle normal de la personne qui répond aux questions. Mais c’est différent du rôle du journaliste.

Mais là il n’y a rien de tout ça, si ?

Disons que c’est un terrain glissant.

Oui je suis d’accord. J’entendais sans parti pris dans le sens ni pour, ni contre dans la conduite de l’interview quand bien même on peut être en totale désaccord sur les propos tenus.

Mais oui, il y a forcément un angle, ne serait-ce pour rendre l’interview plus digeste ou cohérente. Malgré tout, on peut rester avec des choix de questions pertinentes qui n’invite pas à biaiser la discussion.

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