Women In Boardgames : le MeToo du JDS?

(alors que pour ce dernier point, en vrai ça serait pas déconnant de défendre l’ours qui est un animal sauvage chez lui, et qu’on avait sans doute rien à y foutre en tant qu’humain x))

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Faut-il séparer l’ours de l’artiste ?

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En fait on s’en fout des statistiques d’attaque dans la question. Tu ne prend pas le problème par le bon bout.

Les femmes répondent un ours car elles se sont probablement jamais fait emmerder par un ours alors qu’elles ont TOUTES probablement déjà été emmerdées par un homme.

J’ai posé la question à ma femme et des amies sur leur expérience, et j’ai vite déchanté. Parmi les témoignages j’ai eu le droit au : main au fesse dans le métro, suivie dans la rue, hommes qui se masturbent devant elle, et même agressée physiquement dans leur hall d’immeuble, etc.
Souvent cela s’est d’ailleurs passé devant des témoins qui n’ont rien fait.

Un ours !!!

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Je ne doute pas que ce soit malheureusement hyper courant. Cette question de l’ours a surtout l’intérêt de mettre l’accent sur ce point. Après, en vrai, la question n’est pas super pertinente. Par ce que moi par exemple, je rêverais de voir un ours. Du coup entre un ours vs un humain, je choisis l’ours car j’en ai jamais vu en vrai sauf mes expériences traumatisantes de zoo dans lesquels les pauvres étaient enfermés dans de petits enclos. Apres, les ours que l’on peut croiser en France sont loin du grizzli agressif.

Comme il est meugnon le p’tit ourson !

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Pour moi dans cette question il y aussi la dimension d’etre isolée. Je crois que les femmes sont bien conscientes que même les hommes qui paraissent les plus mignons en société sont capable de choses très différentes lorsqu’ils se sentent en impunité.

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Et en fait, il faut arrêter d’expliquer aux femmes qu’elles ont torts (le beau mansplaining) quand elles nous communiquent leur ressenti. C’est d’ailleurs la réaction que beaucoup d’hommes ont eu quand cette question a été posée.

Elles ne sont pas connes. Elle le savent bien qu’un ours dans la nature peut être dangereux.

PS : personnellement, ma hantise serait de croiser un ourson seul. Si tu croises un ourson mais que tu ne vois pas la mère, une attaque est peut être imminente…

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Si c’est par rapport à ma réaction, tu surintéprétes. Je ne dis pas que les femmes ont tord d’exprimer leur avis, mais que la question sur l’ours, à part pour son coté « buzz » ne me semble pas la plus pertinente pour aborder ce point. Il y a trop de biais autour pour en tirer quelque chose. Cela ne veut pas dire que je ne juge pas l’insécurité vécue par les femmes comme un problème.

Mais je suis moi aussi atterré des témoignages (dans le sens « perdre foi dans les hommes ») de mes amies. Ils montrent que seul ou en groupe, il y a un gros paquet de connards. Et évidemment trop pour que ce soit un problème individuel (c’est un problème systémique). Donc oui, il fgaut agir, mais pour moi, la question de l’ours encore une fois, à part buzzer sur les réseaux sociaux n’est pas la plus pertinente dans le débat (après, peut être est ce déjà un mérite).

et désolé de la blague de l’ourson, qui était juste une excuse pour mettre une image d’ours mignonne :wink:

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Je réagissais plus à Thierry. Uniquement mon PS concernait ton message :wink:

Personnellement, je trouve que c’est une très bonne question car cela montre à quel point les hommes sont dans le déni de ce que les femmes vivent et à quels points elles ne considèrent pas les hommes qui se disent « biens » ne sont pas un soutien pour elles.

Personnellement, je serai déjà en thérapie si je vivais le dixième de cette angoisse. Mais j’ai de la chance, je suis un homme.

Et si on veut en ajouter sur le choix de l’ours, pour éviter une attaque d’ours ou y survivre, il y a des stratégies dépendantes des espèces.

C’est quoi la stratégie pour ne pas se faire emmerder par homme ?

L’ignorer ? Non, on risque insulte, violence physique ou pire.
Lui dire bonjour en souriant ? Oula non, malheureuse. Cela pourrait être pris pour une invitation.

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dak, je n’étais pas sûr. Pour les ours, j’avais lu tout un tas de consignes en cas de rencontre lorsque j’étais dans les parc au Canada. On les retrouve ici : Pour des déplacements sécuritaires au pays des ours - Les ours dans les parcs nationaux des montagnes
Ce qui m’avait marqué c’est que si tu arrivais au bout de toutes les consignes (bien sûr on cherche en premier à éviter l’ours, à lui laisser de l’espace et à laisser tout ce qui pourrait l’intéresser), c’est de se défendre physiquement :

DÉFENDEZ-VOUS! Intimidez l’ours : criez, frappez-le à coups de branche ou de roche, faites tout ce que vous pouvez pour lui montrer que vous n’êtes pas une proie facile. Les attaques de ce genre sont très rares, mais elles peuvent avoir des conséquences graves, parce qu’elles signifient généralement que l’ours vous considère comme une proie.

Et je suis d’accord que la réaction face à des hommes est bien plus complexe. Face à des gens hostiles, j’adopte la technique du profil bas lorsque l’esquive n’est pas possible, mais effectivement, ce n’est pas toujours suffisant, et cela doit l’être encore moins pour une femme.

C’est même très compliqué. De mon experience perso, faire profil bas, c’est risquer d’être prise pour une proie justement. Finalement c’est un peu comme les consignes pour les ours…
Tu evites, tu laisses de l’espace en changeant de trottoir, tu accélères discrètement mais sans courir (sinon toi=proie, cf le point precedent), s’ il continue tu signales bien haut et fort (mais sans insulte sinon ça part en wild) que tu n’es pas intéressée merci bonne soirée, et si vraiment t’es foutue, ben tu te bats.

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Ou pas. Parce qu’une question équivalente posée à un homme donnerait un résultat tout aussi incorrect. Le biais ici étant de comparer une menace proche, perceptible, avec un risque que notre cerveau estime lointain.

Et ça s’autojustifie facilement avec des calculs erronés, comme au-dessus, qui ne tiennent pas compte des risques liés à la rencontre mais estiment des risques sur des populations globales. En gros, on peut estimer croiser un millier d’humains par jour dont la moitié sont des mâles. Et on survit, peu importe son genre, dans la très grande majorité des cas.


Maintenant, le plus débile dans cette comparaison, c’est encore une fois de mettre sous le tapis (ou la peau d’ours), le fait que les viols, agressions sexuelles et violences sont généralement le fait de proches. Et pas du tout d’inconnus (encore moins croisés dans un bois, qui n’est pas particulièrement connu pour être un terrain de prédation).

Ca ne change rien au fait que beaucoup de femmes (probablement même la majorité) vit en ressentant une menace permanente du simple fait d’être des femmes. Ou même que cette menace soit étayée par des expériences de comportements traumatisants. Et que cette situation est inacceptable. Mais le danger principal n’est pas un inconnu croisé par hasard et déplacer la problématique sur ce terrain ne peut aider à la résoudre.

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En es-tu sûr ? :slightly_smiling_face:
Car c’est un peu le cas avec les attaques de loup ou de pitous parfois

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Rien à voir avec le féminisme. Mais au vu des résultats des dernières élections (à gauche comme à droite). Cette stratégie anti-extrême et anti-complotiste ne semble pas marcher des masses.

Le Grand Danger, si on parle du viol, peut tout a fait etre commus par un ou des inconnus mais tu as raison c’est la minorité des cas.

Il n’empêche que le « petit danger » quotidien de se faire suivre, insulter, attoucher, menacer, coincer, cracher dessus et j’en passe et des pires, c’est absolument insupportable. Ça vous colle la frousse de sortir seule au delà de minuit, de mettre des robes en ville, puis petit a petit de croiser la moindre personne de sexe masculin seule dans la rue (alors qu’on est d’accord que la majorité se comporte normalement, mais sur 20 mecs croisés dans Paris à ses heures indues y en a 1 qui va t’emmerder. Plouf plouf, lequel ?)

Et ça, c’est des inconnus.
Donc la question de l’ours est surement extremement etrange mais elle ne deplace pas la problematique, parce que celle ci s’exprime sur plusieurs terrains

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Franchement merci pour tes conseils de podcasts, j’en ai écouté quelques-uns (en commençant par le début, je peux pas faire autrement :sweat_smile:) et c’est vraiment extrêmement intéressant, que ce soit au niveau sociologique qu’à mon niveau en tant qu’homme.

Je viens d’écouter l’épisode 3 de Les couilles sur la table (des chaussettes et des hommes) et j’ai trouvé ça vraiment bien pour toute la réflexion que ça amène. Du coup je l’ai transmis à ma compagne et à certain(e)s ami(e)s. :slightly_smiling_face:

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(en passant, j’adore la musique du jingle des « Couilles sur… »)

Toujours sur Binge Audio et pour tester dans le thème , je vous conseille également l’excellent podcast d’Ovidie

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Les génitales en premier.

Est-ce que ça serait possible de retirer la citation d’une partie de mon message sur le message qui comprend un lien vers le livre dont l’auteur est potentiellement problématique ?

Je comprends qu’il y ait des gens pour qui les potentiels méfaits de l’auteur importent peu, mais de mon côté je préfère éviter de lire (et encore plus de lire à mon enfant) un livre qui peut véhiculer des messages ou une vision misogyne ou sexiste, et il est possible que ça soit le cas ici, d’autant plus si les méfaits s’avèrent être réels.
Je préfère donc éviter d’être associé à l’incitation à la précommande ou à l’achat qu’est un lien vers la page philibert de l’objet en question.

Merci.

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Vu la série de livres ça m’étonnerait mais je n’en sais rien et tu n’en sais rien.

Mais par contre ça ne te dérange pas de participer au lynchage du livre qui n’est pas le travail exclusif de Luc Rémond mais d’autres personnes.
Et on ne sait toujours pas ce qu’il a fait exactement et s’il l’a fait, si ? (Ou je ne suis pas à jour sur l’affaire).

Et tu peux éditer toute seule ton message, en cliquant sur le petit crayon sous ton message.

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