Women In Boardgames : le MeToo du JDS?

Ben c’est sur ça que je dis qu’on n’en sait rien. Si tu n’en parles pas juste parce que tu te dis qud ça peut t’attirer des ennuis côté justice (que ce soit justifié ou non) par exemple, c’est pas une question de business.

Je pense aussi que le format qui peut sembler s’y prêter ne s’y prête peut être pas aussi facilement. C’est « ailleurs sur le web » mais finalement une partie du segment régulièrement est de l’auto-promo. C’est « ailleurs » mais « ici ». C’est pas une critique. Je comprend tout à fait le fonctionnement.

Pour la reprise, peu importe les sujets, Cannes, Les accréditations Vichy, ou d’autres choses plus légères ne sont pas reprise.

Même sur boardgame.fr , pas vraiment de relais. J’ai un peu arrêté de suivre à cause de ça d’ailleurs. Et c’est pareil pour d’autres médias et même sur des vidéos plus légères comme des interviews, etc.

Je pense que parfois c’est le sujet mais que de manière générale, la reprise des articles américains est plus systématique que la citation de média français (sauf amitié/connivence).

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Je trouve le message de blog de Faidutti dont parle @ludema dans sa vidéo assez révélateur quand même.
En gros il en parlé à la personne accusé (ou tout du moins aux gens qui’ l’emploi) et, ô surprise !, ils ne veulent pas qu’il en parle… et en plus il nous invite à en faire autant ! x)

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Pour infos, voilà la citation exacte dans son contexte:

(Un peu plus qu’une pastèqueMore than a Watermelon | Les jeux de société de Bruno Faidutti Boardgame Design by Bruno Faidutti)

Une autre polémique plus discrète (sic) a entâché (sic) l’attribution des prix cette année, et je pensais originellement l’aborder également dans cet article. Après en avoir parlé avec les personnes concernées, qui souhaitent toutes calmer le jeu, j’ai décidé de n’en rien faire et ne m’exprimerait (sic) plus à ce sujet. Si vous savez de quoi il s’agit, je vous invite à faire de même.

Il a bien calmé le jeu.

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Ah mais moi ça je l’ai toujours compris comme « j’ai parlé aux victimes et elles préfèrent calmer le jeu » du coup ça ne m’avait pas particulièrement choqué.

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C’est assez lunaire vos discussions sur le milieu (mini-micro) influenco-commentato-ludique.

Moi qui ne suis plus du tout connecté au milieu, et qui n’ai jamais regardé de vidéo youtube (bon, pas tout à fait, c’est vrai, mais aucune ludique à part les règles de stationfall chez machin-truc gros jeu) je n’ai jamais entendu parler d’aucun des media et d’aucune des personnes dont vous parlez. Videberg je connaissais son blog sur le monde, jadis. Les autres jamais entendu parler. boardgame.fr, jamais entendu parler. Etc.

Il y clairement un énorme biais générationnel, mais je ne peux que me demander quel est l’impact réel (en terme de bizness) de tout ce bordel youtubesque. Et son coût environnemental aussi.

Bref.

Ça n’a plus rien à voir avec le sujet originel je trouve.

Je retourne jouer à la chasse aux monstres avec ma dernière.

Les personnes concernées = j’avais supposé éditeur et personnes qui ont initié la polémique. La parole des victimes étant protégée, je ne vois pas comment il aurait eu accès à « toutes » (13 +). Par ailleurs, à cette date-là, il y avait déjà au moins deux auteurs visés.

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Oui, il y a sans doute un effet générationnel, quoique si ça se trouve on est du même âge.

Tes arguments sont souvent évoqués. Je me dis que les éditeurs sont pas des idiots, que s’ils arrosent ces comptes c’est avec la croyance / la confirmation que cela a un effet. Perco, dans l’émission Canard PC plateau disait qu’ils semblaient « en revenir ». Mouaih.

Pour ma part, je pense que le sujet originel et son traitement médiatique et politique sont extrêmement liés depuis le départ.

Par ailleurs, on m’a souvent reproché une attention excessive aux médias ludiques, car après tout « ce n’est que du jeu, et on est là pour se détendre ».

Pour moi, il y a un continuum. Je vois dans d’autres secteurs d’activité la détérioration du journalisme sous le poids de l’économie, des informations de merde circuler, etc. Donc de l’observer et le penser depuis un secteur qu’on connait bien, permet de réfléchir à des domaines plus vastes. Nous sommes un microcosme, mais ça permet de réfléchir au macro.

Donc, il y a des nouveaux médias, cela se pense. Notamment dans les formes de continuité avec les formes anciennes comme TricTrac: la confusion communication / information n’a rien de générationnel.

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C’est vrai qu’il dit juste « les personnes concernées » et j’avoue qu’intuitivement j’ai pensé à l’inverse de toi qu’il parlait du côté Luc Rémond/Scorpion masqué, vu qu’il n’y a pas de victime qui a pris la parole publiquement, je ne voyais pas trop comment il pouvait leur demander leur avis sans savoir de qui il s’agissait.

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Après bon… Là c’est juste un ressenti par rapport à d’autres prises de position de Faidutti donc je me fourvoie peut-être mais instinctivement je ne suis pas sûr qu’il aurait été dans le sens d’une libération heureuse de la parole et du soutien sans faille aux présumées victimes.

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Ce que vous dites est logique.

C’est juste que ça me semblait tellement… étrange. En tout cas de l’écrire. Ca revient à dire : « j’ai parlé à la personne accusée de VSS et à l’acteur économique qui a un intérêt à ce que ça ne se sache pas, et devinez quoi, toutes ces personnes souhaitent que ça ne se sache pas, alors je ne vais pas du tout en parler et je vous demande à tous de ne pas en parler non plus ». Pourquoi l’écrire du coup, à part pour affirmer publiquement qu’on participe ouvertement à une omerta ? C’est incroyablement cynique, non ?

Vraiment c’est en partant de ce constat là que j’étais parti du principe qu’il avait discuté avec des victimes (ça ne me semblait pas étonnant que certaines puissent s’être manifestées dans un cadre restreint) et qu’elles avaient demandé à gérer elles-mêmes la diffusion (ou la non diffusion) des accusations.

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J’ai posé la question à toutes les personnes que j’ai interrogé sur « qui » les avait informé, de quel manière ils avaient eu connaissance des faits et de quels faits il s’agissait. J’ai jamais eu la confirmation de ces informations.

L’autre argument qui m’a été opposé systématiquement est « Les victimes ne veulent pas qu’on en parlent, donc on ne s’exprimera pas sur ce sujet » sans qu’ils puissent me fournir une quelconque preuve qu’ils ont eu une discussion directe avec « les » victimes.

Pour ma part, j’ai eu un contact avec une personne qui n’est pas du monde du jeu pour qui les décisions du secteur ne l’a concerne pas et qui ne m’a pas demandé de ne pas en parler mais qui n’a pas souhaité témoigner. Et on m’a fait parvenir des remerciements pour la vidéo.

Par contre, il y a des professionnels qui ont dans leur collègues ou salariés des victimes et qui ont donc eu à minima des témoignages directs.

Pour l’instant, la seule demande officielle que j’ai reçu pour retirer la vidéo a été formulé par Safe In Game. J’ai demandé les arguments qui ne m’ont pas convaincu et n’ai donc pas accédé à la requête. Le principe d’indépendance me permet aussi de résister aux pressions mais malgré le sujet, rien ne m’a été adressé.

Pour la communauté des ludistes, il y a eu seul signalement de mon post de la part d’une personne membre de Safe qui n’a rien donné. C’est Philippe qui a supprimé mon Post sans aucune demande ou pression. Il a juste appliqué un des articles du groupe. Article mis en place suite à la polémique Nostromo à l’époque.

On m’a aussi fait parvenir l’information d’une possible action en justice pour diffamation contre moi. J’attends juste la lettre de l’huissier pour confirmer la chose.

Voilà un peu le point sur la situation de mon côté et pour vous donner un peu les tenants et aboutissements.
Il y a des vidéos avec des sujets beaucoup moins important ou impactant qui m’ont valu des messages et des réactions en privé sans commune mesure avec ce silence assourdissant. J’avoue être un peu surpris.

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1972 messages et à 100 bonshommes on n’a pas réussi à résoudre le problème et c’est pas faute d’avoir pondu des pavés et partagé des liens, zut :confused:
Merci aux femmes qui nous ont offert leur point de vue pertinent ici.
Merci @ludema pour ta vidéo, merci @Vimaire pour le rappel de ne pas laisser passer le sexisme sous nos yeux en soirée jeu.
Je vous laisse continuer le débat, je vais retourner écouter les femmes au sujet des VSS, ça part moins en couille.

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Malheureusement je ne crois pas qu’il faille s’attendre à grand chose de la part du rédac chef JDS sur ces sujets. J’attends qu’il me donne tort.

Qu’est ce qu’il raconte le monsieur…

Il faut savoir que, depuis l’intérieur du mouvement, on te demande de pas trop en parler.

Je l’ai évoqué personnellement plusieurs fois en live tout en temperant au maximum parce que oui, c’est risqué. Pas au niveau business parcr que pour que ça soit risqué à ce niveau là, il faut qu’il y ai business.

Pour le coup, ça en parle en revanche bcp plus librement sur des réseaux plus ‹ ‹ fermés › ›
J’aborde bien plus facilement le sujet sur mon discord par exemple. La ou je sais que globalement mes propos ne risque pas d’être pris n’importe comment.

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Tu supposes que je parle de quel business ? De l’industrie du jeu ? Je parlais plutôt du business de la communication.

Que des professionnels du jeu soient silencieux, cela ne me surprend qu’à moitié. C’est plus le fait qu’on déborde de médias et que personne n’est foutu de prendre acte de cette information. Que le mouvement donne des « consignes » ne veut pas dire qu’on doive les suivre si tu as une prétention d’informer/critiquer.

A partir du moment où il y a achat d’espaces publicitaires / espaces de communication, on peut penser qu’il y a business. Ce qui est encore plus piquant quand ces médias ont des prétentions qui vont au-delà de réchauffer les plats quand on leur dit de les réchauffer en mode: « Oh, trop génial, un 7 wonders avec un concept novateur de Shake and game ».

Et quand ils se réclament critiques, indépendants, novateurs, libres, journalistes, je sais pas quoi, ça m’amuse un peu.

Il y a quand même une constante depuis de nombreuses années à ce que les médias d’information fassent des service de communication et n’aient aucune prise de position non consensuelle. Qu’ils vivent exclusivement de cela, ou qu’ils prétendent en vivre, c’est tendax. Surtout qu’on est plus du tout dans une situation de monopole.

Je ne crois pas que ce soit uniquement par considération pour les victimes ou par conviction politique: c’est aussi possiblement une logique économique. Tout le monde serait aussi aligné politiquement ?

Après, je te retourne ta question: « De quel mouvement il parle le monsieur ? » Tu supposes qu’il y a un mouvement. Moi j’en vois plusieurs.

En termes de travail sur le sujet des VSS en particulier ou plus généralement en termes de travail journalistique qui irait au delà de la dimension mercantile/ludique du monde du jeu de société ? Sur ce second aspect, je suis pour l’heure un peu déçu de la « verticale » JDS de Canard PC (alors que sur la partie JV, il y a eu des choses intéressantes de faites, notamment, justement, sur les VSS). J’ai même été un peu « échaudé » à l’écoute de l’émission JDS récente (je regarde pas leurs émissions, je suis surtout lecteur de longue date du mag) où Perco a assumé, à plusieurs reprises une forme de « copinage » avec des acteurs du monde du JDS (Bauza par exemple) qui m’a gêné pour un journaliste pro.

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Désolé je vais être hors sujet mais j’ai été toujours très critique avec leur HS plateau car je trouvais ça pas très intéressant, très « catalogue » et assez mal écrit mais le dernier contient plusieurs articles de Boris (de rue du jeu) et Noddus (je crois) qui relèvent bien bien le niveau.

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Les critiques sont un peu mieux, les dossiers (Cannes, prospective) sont bâclés.