Je pense que l’on peut leur couper les revenus vu ce qu’ils produisent.
A noter que ça n’est plus le cas et que la redevance couvrait plus que la simple télévision
Influenceur c’est « l’homme sandwich » des réseaux sociaux, ni plus ni moins qu’un encart publicitaire moderne.
Sur Instagram ils s’amusent avec leurs publications et leurs reels, parfois c’est frais et rigolo, parfois c’est créatif, parfois ça ressemble à un maquillage enfantin, parfois c’est juste une photo doigts écartés près de la boîte de jeu et bouche grande ouverte prête à gober les moucher. Leurs textes ? Je ne les lis jamais, je m’en fiche de leur avis.
C’est distrayant, ça fait scroller mais ça ne me fait pas acheter.
Sur YouTube ils prennent plaisir à nous présenter leurs vidéos, rechercher des concepts, et trouver de idées etc… Les ouvertures de boîte, jamais compris l’intérêt. Les explications de règles, c’est parfois bien pratique et certains sont doués dans la matière. Les sorties des nouveautés, oui en fond sonore ça passe très bien. Un jeu qui m’intéresse et en voir une partie avant d’acheter oui ça s’est presque évident pour confirmer une envie d’achat ou justement pas (et ça a été plus souvent le « justement pas », donc influenceur d’achat pas vraiment en fait). Leur avis, je m’en moque totalement, je passe, je sais heureusement me faire le mien (même si je reconnais que j’aime écouter des avis « est-ce que j’ai envie d’y rejouer » pour des jeux qui m’intéressent ou que j’ai déjà »).
Les dossiers ou podcast réflectif, ouais bof, je n’ai pas envie de franchir l’intellectualisation d’un monde qui est tout d’abord ludique.
Influenceurs c’est distrayant, amusant, divertissant à regarder mais comme une pub Herta ça ne me fera pas acheter le produit.
Maintenant est-ce qu’ils doivent être rémunérés en sous, en boîtes, ça me paraît évident. L’homme sandwich et la fille qui déguste la tranche Herta ont bien été rémunérés pour leur travail.
Édit : Est-ce moi j’ai envie de les rémunérer personnellement ?
Pour des contenus vidéo/audio clairement non, pas directement, culturellement la pub et les contenus style TV nous ont toujours paru (faussement) gratuits. Aux éditeurs de gérer ça.
Pour des contenus écrits là oui je suis prête à payer un abonnement si le contenu est sur support papier, le numérique m’ayant donné la mauvaise habitude de ne pas payer le dématérialisé.
Je mangerais bien du jambon là…
La perspective du pique-nique de ce midi a clairement dû influencer mon texte
J’ai envie de pledger une petite maquette de moulin à aube.
D’ailleurs vous remarquerez que la dame qu’on imagine être la maman (vu qu’elle est à la cuisine, papa est au bistrot avec Roger et a mis 10 balles sur Grispoil Du Plessis dans la 11e à Chantilly), coupe le jambon AVANT de le disposer sur son pain de mie qu’elle a du calibrer au pied à coulisse pour être perfect fit. Elle a pas inventé le fil à couper l’eau chaude. M’est avis qu’avec des parents pareils le gamin risque pas de finir ingénieur aux Ponts et Chaussées.
La vache, j’avais jamais vu la pub en allemand, mais avec le gamin blond et la mère aux yeux bleues ça a tout de suite un autre cachet la langue germanique
Surtout que c’est pas de l’allemand!!! C’est du néerlandais non? (c’est la version belge de la pub ^^)
Ouais ouais c’est tout à fait belge. (Le son est merdique mais je ne pense pas que ce soit néerlandophone des Pays-Bas. Après ils ont tellement d’accents ces andouilles**, si ça se trouve…! ^^)
** J’EDIT l’insulte possible : je suis à moitié néerlandais moi-même, hein.
C’est du néerlandais ? J’ai toujours cru que c’était du groutegloute !
(Je suis un petit peu belge)
J’avais essayé de suivre, mais jamais eu le temps de répondre, et voilà qu’à côté Uphir redonne des arguments sur un point qui me chagrine.
Avant de l’y attaquer, je suis d’accord avec plein de gens : créateur de contenu, c’est vraiment un terme à chier. C’est pas qu’il est faux, car il y a bien création de contenu, mais juste que tout le monde est créateur de contenu. Avec ma prose actuelle, je crée du contenu moi aussi. Donc c’est une terme tellement générique qu’il se retrouve vide de sens pour caractériser certaines personnes.
Enfin bon, l’histoire qui m’a fait réagir :
Je trouve que ces déboires de FWS sont assez représentatif de la non maturité du milieu, et par voie de conséquence l’absence de déontologie et de garde-fou qui vont avec.
Dans un domaine qui serait comparable, et qui est lui mature (mais pas rose ni net, faut pas rêver) : la critique de cinéma. On a un triptyque clair : les spectateurs/lecteurs, les journaux qui font de la critique ciné et les « producteur » de film. Les journaux et les producteurs sont dépendants des spectateurs/lecteurs et interdépendant entre eux. Si un journal ne couvre pas un film, ça risque de le desservir, et inversement un journal non invité au visionnage critique pourra nuire au film.
Nos youtubeurs qui font d’une certaine manière de la critique de JdS ne sont absolument pas dans la position de force que peut avoir Télérama par exemple. Un youtubeur a finalement tellement de concurrence qu’il n’a pas beaucoup de poids face à la maison d’édition : il ne représente personne. Car, à de rares exceptions près, son publique ne lui ait pas acquis, il ira voir ailleurs à la moindre contrariété.
Pour FWS, l’avenir nous dira si c’est bien ça, mais le publique ne vient pas regarder « FWS parler de 40K » mais « 40K présenté par FWS ».
Donc au final, on sent au final une telle dépendance du youtubeur vers l’éditeur de jeu, qu’il ne peut pas garantir son objectivité dans son avis. Et au final, le spectateur s’attend donc à de la publicité déguisée.
D’une certaine manière, le joueur/visionneur que nous sommes est aussi coupable dans l’histoire, vu qu’il n’est pas près à soutenir l’émergence d’un média indépendant. Mais on le comprend aussi, vu que les émergents en sont pas capable de démontrer qu’ils sont celui attendu par les joueurs.
Voilà, mon contenu est pas ouf, faut l’admettre, j’espère que vous comprendrez ce que je veux dire. Mais c’est dur la vie de créateur de contenu, je suis pas payé, et c’est pas les coeurs qui vont me permettre de nourrir mes enfants, donc j’ai pas pu relire correctement ni payer quelqu’un de compétent pour bosser pour moi. Promis, j’essaie de me faire sponsoriser par NordVPN pour mon prochain message, histoire de me payer un correcteur orthographique
Donc il faudrait payer pour permettre à un média d’être bon ? Sauf que là, il excuse sa « pauvreté » de contenu par le fait qu’il est un passionné sans moyens.
Mais entre tous ses passionnés, comment on repère celui qui sera bon avec des moyens financiers ?
Perso, je ne financerai un média que lorsqu’il m’aura prouvé qu’il répond à mes exigences qualitatives. A ce jour, je ne finance qu’un seul média ( et hors milieu JDS en plus) en délaissant d’ailleurs depuis peu tous les parasites qui margent sur nos dons (teepee, patreon et autres…) au profit d’un virement paypal.
Celui qui veut en faire un métier doit à mon sens prendre le risque d’investir pour montrer son produit et réussir à le monnayer. Comme un artisan classique.
Donc, je ne me sens absolument pas coupable de l’absence d’un média ludique indépendant
Même constat en ce qui me concerne : le serpent qui se mord la queue, le poule ou l’œuf, tout ça.
Do c si personne ou pas assez de gens en tous cas n’est prêt à payer pour le niveau de qualité et de professionnalisme actuel mais que pour atteindre un tel niveau tout en gardant une indépendance financière vis-à-vis des éditeurs/distributeurs, il faut des moyens, comment s’en sort-on ?
Des business angels ou des prêts bancaires pour lancer la machine ? Ça me paraît utopique.
Un financement participatif ? Tout aussi casse gueule.
Oui, dès qu’il y a demande de fric, moi ca me dérange.
Ca m’a hérissé le poil quand j’ai appris en même temps que tout le monde dans une vidéo que mon collaborateur de chaine ouvrait les dons sur les vidéos.
Pour quoi faire? Il recevait pleins de jeux et de protos, bosse dans le milieu, est editeur. Mais c’était sa chaine, sa décision.
Ca a influencé mon départ entre autres choses, je trouvais ça dérangeant, et pas car moi je ne recevais rien, mais pour le principe.
Tiens, cas d’école du moment sur la dépendance influenceur / éditeur, sur un domaine connexe au JdS : Brickmitri s’est apparemment fait dégager du réseau des ambassadeurs Lego.
Pas tout suivi (et pas regardé son live twitch sur le sujet), mais apparemment parce que justement trop critique dans ses vidéos sur certains produits / décisions de Lego.
Et là on a le cas d’un « influenceur » qui ne parle des produits que d’un seul « éditeur », donc potentiellement avec un rapport de dépendance incroyablement plus fort que dans le JdS où il y a au mpins un écosystème d’éditeurs un peu plus fourni.
Le cas est plutôt intéressant…
Si « Ambassadeur Lego » signifie que l’entreprise te considère comme un promoteur de ses produits et t’accorde pour cela des facilités (offre des boîtes, communique des informations en première main, etc.), je ne vois pas où est le problème.
Tu es censé faire la promotion de l’entreprise, pas la dénigrer.
Tu n’es absolument pas dans la situation d’un journaliste, d’un critique, etc. puisque tu dois porter un regard positif sur l’entreprise et ses produits.
Et tu es encore moins indépendant libre de dire ce que tu souhaites.
PS : je ne connais pas le « réseau des ambassadeurs Lego », mais il semble administré par l’entreprise si elle est en capacité de « dégager » quelqu’un.
Ambassadeur ne serait-il donc pas finalement un titre plus prestigieux tout simplement que « commercial » ?
C’est un peu cacher la misère avec un beau ruban (pour être poli ^^)
Plus prestigieux, mais moins salarié quand même, hein ? Être payé en boîtes c’est pas tout à fait comme être payé en sous.
C’est un super « job » en fait
(En plus il paraît que tu dois fournir les Ferrero rochers.)
On voit au regard de la dame blonde les convoitises que cela attise.