YouTube, influenceurs, et rémunération

C’est normal, les réceptions de l’ambassadeur sont réputées pour le bon goût du maître de maison.

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Franchement entre les ferrero rocher et la glace vienetta ya vraiment de quoi en mettre plein la vue à vos invités #fucklinflation

L’année dernière j’ai épaté nos invités en faisant des frites maison.

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En même temps, je les comprends si tu fais comme lui :
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Grand luxe sinon, avec LE dessert: le panier de Yoplait.

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Si j’ai bien compris, les « ambassadeurs » font partie d’un réseau animé par Lego (le « LAN » Help Topics - Customer Service - LEGO.com US),
Toujours si j’ai bien compris - aidé par cet article - les RLFM (Lego Recognized Fan Media) reçoivent des boites en preview, et ont accès à des infos en avant première et à des forums et des événements spécifiques (Apparemment il y a aussi un accès web dédié sur le site lego).
Par contre, pas payés pour en parler (en tous cas pas "rémunérés), si j’ai bien compris (non, une boîte lego n’est pas une rémunération. Tu peux ni t’acheter à manger ni payer tes impôts avec :wink:).

Pour moi, pas très différent de reviewers qui reçoivent gratuitement des boîtes de jeux (proto ou pas) pour en parler. Juste vraisemblablement beaucoup plus organisé et cornaqué par la marque.

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Merci pour le nouveau mot dans mon Pokédex

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Merci pour les précisions.
Cela semble un mélange des genres un peu étrange : lié sans l’être totalement.

Intéressant de savoir au final que Lego impose un certain « droit de regard » sur les contenus proposés par ces ambassadeurs. Que donc ces contenus sont « potentiellement » orientés.

Sans que cela totalement scandaleux non plus.

Bah disons que Lego c’est un peu comme un monopole de la brique donc s’il y avait de gros éditeurs de jeux de société, le système des ambassadeurs serait appliqué… Alors en même temps y’a ptet des ambassadeurs hasbro ? Y’a des plateformes comme yoo.paris qui mettent en relation les marques et les ambassadeurs.
Mais en fait ce sont effectivement des influenceurs exclusifs, en exclusivement positif :stuck_out_tongue:
C’est juste que le français est rebif, et Brickmitri est l’ambassadeur du français qui ouvre sa gueule :grin:

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On te fournit juste le contenu exclusif qui fait du clique et de la vue , en plein dans la hype.

Ça mache le boulot et ça doit aider pour créer du contenu « attractif » et donc selon ça doit quand même permettre une monétisation indirecte (affiliation/pub /nb de vues ).

Au delà. On a que la version de l’une des parties.
Est ce que l’un n’a pas fait sa diva quand l’autre ne comprenait pas (je ne sais pas qui gère les ambassadeurs, mais gérer des français c’est toujours le bordel quand on est pas habitué :laughing:) ?

Et ce que ce fameux Dimitri n’a pas provoqué sciemment le buzz (inconnu au bataillon me concernant) estimant pouvoir se passer de l’appui officiel , profiter d’un buzz… et conserver malgré tout une base de vidéo déjà génératrice de vues et changer son approche éditoriale qui pourrait ne pas faire la différence face à une concurrence aux dents longues ?

Je dis pas que Lego c’est des gentils mais j’aime pas trop quand on crache dans la soupe. C’est la même pour l’artiste au nom imprononçable qui fait des sculptures lego mais qui a la fin vend en boutique ses boîtes souvenirs de « sculptures » avec des pièces chinoises… au milieu des Lego classiques… Ça m’avait choqué.

Aucune idée, je ne le suis pas assez pour avoir un avis.
En tous cas je me demande comment un reviewer spécialisé Lego peut assurer du contenu s’il doit financer lui même 100% des sets qu’il présente, compte tenu du rythme des sorties Lego et du prix des boîtes. Soit faut être rentier, soit faut avoir une grosse communauté prête à raquer pour te regarder et financer tes sets.

L’économie des influenceurs, c’est comme même LE truc fragile et ultra majoritairement pas rentable.

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Comme toutes les économies de stars, y a les quelques uns qui gagnent énormément et la masse. :confused:

Mais même si c’est pas rémunéré, c’est une base pour l’être. Sans les boîtes en avance, pas moyen de faire la vidéo avant la sortie, donc grosse perte en vues et donc en revenu.

Si le lien de dépendance est si établi, il assigne Lego aux prud’hommes pour requalification en contrat de travail et on verra ce que ça donnera

Assigner Lego en justice… Bon courage.
Et bonne patience surtout.

Il gagnerait sans doute… Mais à quel prix ?
C’est le soucis avec les grosses structures, c’est compliqué de vraiment luter à armes égales en cas de soucis.

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Il faut toujours un gars cramé pour lancer ce genre d’actions qui feront (peut-être, je suis moins sur que toi vu le sujet) jurisprudence.

Qui aurait cru qu’un chauffeur VTC, qu’un livreur arriverait un jour à se faire reconnaitre un contrat de travail ?

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Bonsoir,

Je poste ce message pour ceux qui sont intéressés en ce moment par le débat sur les influences abordés ici et dans les sujets mythic games du forum.

Le téléphone sonne, émission radio quotidienne diffusée sur France Inter vient d’y consacrer un sujet d’environ 40 minutes en réaction au projet de loi d’encadrement de l’activité de cette catégorie professionnelle. Je n’ai pas pris de note mais voilà ce que j’ai notamment retenu :

  • il existe une définition juridique de l’influenceur
  • il y a aujourd’hui en France 150000 influencers. La moyenne de follower par influenceur est de 10000. Je trouve ce chiffre très intéressant car cela montre que nos influenceurs jeux de société sont pas loin de la moyenne. :slight_smile:
  • les meilleurs des influencers tirent leur revenu de presta ponctuelles payées a une cadence de 1-2 contenu par mois. La encore je trouve que ça colle assez bien à ce que je lis de nos influenceurs ludiques favoris. :slight_smile:
  • le projet de loi vise à encadrer et contraindre l’activité en obligeant notamment :
  • de rajouter une mention « publicité » pour chaque vidéo qui sera tournée
  • d’obliger influenceur et société cliente de contracter un contrat pour chaque service.

Certainement d’autres choses mais j’ai une petite tête voyez vous.

Voici le lien : Les influenceurs sous surveillance ?

Bonne soirée.

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Pas beaucoup suivis ce qui c’est passé … mais ça ressemble pas mal à une autre histoire où des gens haut placés veulent encadrer quelque chose dont ils n’ont qu’une compréhension très partielle …
« il existe une définition juridique de l’influenceur » - Qui sort d’où ?
« il y a aujourd’hui en France 150000 influencers » - Ah bon ? sources ? recensement ? vu qu’il semble que la définition soit déjà très vague ce chiffre semble un peu WTF.
« La moyenne de followers par influenceur est de 10000 » - Mouais, sources ? la façon dont le calcul a été effectué ?
« les meilleurs des influenceurs tirent leur revenu de presta ponctuelles payées a une cadence de 1-2 contenu par mois » - C’est là que le peu de crédibilité s’en va … il y a un paquet de streamers de jv qui font facilement 1 ou 2 séances sponsorisé par semaine, voir beaucoup plus. Et juste pour le jv, c’est possible que ce soit bien plus que ça pour d’autre milieux.
Encadrer les choses sur le sujet c’est très bien, notamment tout ce qui touche aux contrats, et surtout pour les petits qui doivent se faire arnaquer (possiblement parce qu’ils n’ont pas les connaissances, les moyens, etc). Mais encire faut il que ce soit fait par des personnes qui maitrisent un peu le sujet ou au moins se font aider par des gens gravitants dans le milieu.

Pour information voici ce qu’a reçu la boitte de la rédaction ce matin :

Résumé

Communiqué de presse

Mercredi 10 mai 2023

LOI ENCADRANT LES INFLUENCEURS :
DEMAIN, TOUS COUPABLES !

En pensant encadrer l’influence commerciale, les Sénateurs adoptent un texte inapplicable et liberticide. Une entrave à la liberté d’expression contraire à l’esprit initial de la loi qui frappera non seulement les « influenceurs », mais également les journalistes , les élus et tous les citoyens utilisateurs des réseaux sociaux.

Non visés mais non exclus par le texte, entrent dans le champ d’application de la loi adoptée hier en séance publique du Sénat :

  • un journaliste qui teste une voiture qu’une marque lui aurait mis à disposition pour un essai,
  • un critique convié à un spectacle de théâtre ou à la projection d’un film,
  • un élu politique qui inaugure ou visite le salon du livre sans payer sa place,
  • un consommateur qui reçoit un échantillon,
  • un citoyen qui reçoit de la part d’une ONG des préservatifs en vue d’une campagne de prévention

Le texte, prenant le parti-pris de ne pas définir “l’influenceur professionnel” mais l’activité d’influence commerciale, s’applique ainsi à toutes personnes qui “à titre onéreux, communiquent au public par voie électronique des contenus visant à faire la promotion, directement ou indirectement, de biens, de services ou d’une cause quelconque exercent l’activité d’influence commerciale par voie électronique”. (Article 1)

  • “à titre onéreux”, inclut les rémunérations financières mais également tout avantage en nature (sans seuil de valeur) ;
  • “visant à faire la promotion, directement ou indirectement”, inclut donc tous les contenus jugés comme positifs ;
  • “toute personne physique ou morale”, sans seuil d’audience (nombre minimum de followers)
  • concerne tout autant les biens, les services et les causes.

C’est ainsi que se retrouvent soumis à la loi le journaliste, le critique, l’élu, le consommateur ou le citoyen, dès lors qu’ils publient un avis positif sur un média en ligne ou sur les réseaux sociaux à la suite d’un événement, d’une expérience ou d’un prêt organisé sans exigence de contrepartie. Soumis aux obligations de la loi et notamment l’obligation d’apposer la mention “Publicité” sur l’image ou la vidéo de leur publication accompagnée des autres mentions légales, ils s’exposent à une sanction pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende en cas de non-respect.

“ Très investi sur l’encadrement des pratiques, notre syndicat a accueilli favorablement l’initiative transpartisane d’encadrer l’influence commerciale. Nous étions convaincus par les intentions politiques de protéger le consommateur des dérives de certains influenceurs en les rappelant à la loi et en les responsabilisant, tout en évitant la stigmatisation de l’influence qui est un secteur économique en plein essor. A la lecture du texte adopté hier au Sénat, nous sommes très inquiets tant il dessert les intentions initiales et nuira aux créateurs de contenu, à l’économie des médias, et plus largement, au tissu économique national et local.” déclare Sandrine Cormary, présidente du SCRP.

Afin de limiter ces effets de bords potentiellement dramatiques, le Syndicat du Conseil en Relations Publics (SCRP) en appelle aux parlementaires qui composeront la Commission Mixte Paritaire de renforcer la définition juridique d’influence commerciale (art. 1) en exigeant l’existence “d’engagements réciproques”. Cette disposition permettrait de limiter l’application de la loi aux contenus produits dans le cadre d’une véritable collaboration commerciale et non les contenus qui relèvent de la seule liberté d’expression et qui sont la grande majorité des milliers de contenus produits quotidiennement sur les réseaux sociaux.

A propos du Syndicat du Conseil en Relations Publics :

Fédéré depuis 1988, le Syndicat du Conseil en Relations Publics est le syndicat professionnel représentatif du métier de conseil en Relations Publics et Influence. Le syndicat compte une cinquantaine des principales agences PR en France soit environ 1/3 du marché français et 1 400 collaborateurs qui partagent la même vision et la même déontologie dans la pratique de leurs métiers au quotidien. Le Syndicat du Conseil en Relations publics est membre fondateur de la Filière communication, le représentant Français de l’ICCO (International Communications Consultancy Organisation qui représente la profession dans 70 pays) et membre de l’ARPP.

Il y a des idées qui laissent songeur sur l’aspect totalement lunaire de l’histoire

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Ben je trouve pas ça lunaire et ça me choquerait pas que ça s’applique même de manière extensive.
Je comprends que les « relations publiques » et autres lobbies d’influence s’affolent. Mais ça me paraît pas mal…

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Bonjour,

Merci pour ton retour Pour conforter, affiner ou nuancer ton jugement je t’invite à écouter le podcast de l’émission. Car la source de mon intervention c’est justement cette émission. De mémoire, Les chiffres que j’ai partagé proviennent de la bouche non pas d’un sénateur mais d’un dirigeant d’une grosse agence marketing d’influences « reech ». Je ne me souviens plus si il cite le rapport d’ou sont tirés ces chiffres.

Ce qui a été exactement dit c’est « les bons ». Je vais défendre l’auteur de ces propos. C’est donc moi qui a maladroitement déformé ses propos en remplacement par les meilleurs. Ce qui est inexact du coup. J’imagine que Son but c’est justement de dire que les streamers JV qui proposent un contenu influenceur ne sont pas représentatifs de l’influencer moyen.

Sinon moi un point qui m’a aussi Intéressé écoutant cette émission et que tu n’abordes pas c’est que le projet de loi fixe une peine de prison ferme & amende en cas de non respect des contraintes. Mais ce qui est largement communiqué c’est que ce pan de la loi sera uniquement pour le non respect d’interdiction de contenu d’influence sur une liste de domaine bien précis : la chirurgie est revenu plusieurs fois. Il est même dit que les biens de santé courante (produit gras, sucrés) ne sont pas mentionnés dans la loi car les outils légaux sont suffisants. J’en déduis que concernant les influences de jeux de société, tout comme tout bien de consommation cela ne seront donc pas concernés par les pans les plus contraignants de cette loi. Cela étant dit la demande de rajouter une mention publicité dans le contenu ou l’obligation de signer un contrat dans le cadre d’une prestation renumeree semble s’appliquer partout. Ce qui va dans le bon sens selon moi.

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