Non. Je pars du principe que, une fois la frange de passionnés qui préco servie, la vie du jeu ne peut durer dans le temps que si tu as une personne qui le présente à un client qui cherche quelque chose en particulier, ou qui vient parce qu’il aura joué chez le passionné et que, connaissant les règles, il souhaite y rejouer chez lui.
Et c’est là où on ne va pas du tout être d’accord.
Comme je disais plus haut, SM a pensé à un système qui est sensé permettre de conjuguer leur rentabilité en zappant des intermédiaires (et donc, pourquoi le prix du jeu serait le même ?), tout en intégrant avec un partenariat bancal ces mêmes partenaires alors qu’en fait ils vont les concurrencer directement en gardant le monopole sur leur stock pour le vendre eux-mêmes.
Une chose que j’ai peut-être zappé , c’est est-ce que la production est fixe, ou est-ce qu’elle va dépendre du nombre de précos ?
Parce qu’à la rigueur, si le système est fermé : j’en produits 2000, qui en veut ? A la rigueur mais le différent entre les 2 entités perdure.
Mais si la production dépend des précos , genre, si j’ai 500 précos, j’en produit 1000, si j’en ai 2000, j’en produits 4000 … ça signifie que les précos, y compris boutique, servent à augmenter la production d’un stock dont l’éditeur se réserve la vente. C’est pire je trouve.
(Après, l’opposition GSS/boutiques est encore un autre débat aussi. Mais pas dit que les GSS se lancent dans de l’inconnu avec de la préco, ou tout du moins, pas plus que les boutiques dites « spécialisées », et ces GSS seront donc, à priori, aussi bloquées pour commander du stock à attendre un reprint)
Dans ce cas, comme LBDJ, autant partir sur du financement participatif et l’assumer, avec tout ce qui va avec : exigence des backers, avantages dans la boîte ou sur le prix par rapport à une sortie retail, etc …
Tikal Legends est en cours pour qu’ils apprennent … c’est peut-être une 2ème étape envisagée dans la métamorphose.