En fin de cuisson, tu brasses ton riz.
C’est très pratique.
Et ensuite pour le servir c’est nickel.
Bon la prochaine fois que je te vends un jeu, fais moi penser à t’envoyer un peu de riz, m’en voudrais de l’enlever de ta bouche !
Ah ok, le mien y a pas besoin avec mon petit cuiseur sur gaz.
(ou alors, honte et stupéfaction, j ene sais pas faire le riz comme il faut avec le dernier détail qui tue)
Ah bah c’est ça les pauvres ! XD
Mes 2 piments maison fétiches :
Avec des piments bonnets (je ne suis pas certain de l’appellation, parfois les gens disent piment antillais).
Ça donne un truc qui fait des trous et ressemble à des piments réunionnais.
Et l’autre asiatique, à base de piments oiseaux, citronnelle, poivres, et satay :
En industriel, normalement on a toujours ça dans le frigo, (le « oh la la ça pique ! » Je préfère le rouge)
À manipuler le riz (servir, mélanger…) Sans qu’il s’agglutine dessus ^^
Waou … sujet marrant et qui va au-delà de ce qui était proposé : c’est beau cet intérêt !
Alors j’y vais de mes petits trucs, vite fait
Pour le riz, de façon général, celui que vous cuisez en mode classique dans la casserole j’ai un petit truc pour ne pas le rater que la mère d’un pote m’avait donné il y a des années.
Il faut utiliser un torchon (propre) que vous allez plier en quatre et placer sous le couvercle.
Ainsi, l’amidon va s’y coller durant tout le temps de la cuisson : vous pouvez oublier votre riz il ne sera jamais trop cuit.
Il ne faut surtout pas enlever le couvercle avant les 10 minutes minimum de cuisson, sinon ça peut foirer.
Voilà … ça vous coûtera une lessive de torchon à chaque fois mais votre riz sera parfait tout le temps.
Ensuite, concernant le riz japonais et l’utilisation d’autocuiseur, je pourrais être beaucoup plus précis.
La raison : j’ai été Itamae (pas Sushiman, ça c’est bullshit et autre chose), formé par un maître ( Takeushi dans le quartier Latin à Paris mais il doit être mort depuis, étant assez âgé, paix à son âme) une véritable chance et mon resto était numéro un durant son activité à Bordeaux à côté du Grand Théâtre (c’était il y a plus de dix ans).
Je n’aime pas les franchises, leur concept et j’'envisageais encore il y a pas si longtemps d’ouvrir un nouveau restaurant (en parallèle à mon activité de peintre) : j’ai goûté de nombreux restos japonais et c’est très souvent décevant même s’ils y mettent toute bonne volonté : quand on a pas la connaissance, ça s’invente pas.
Mes sushis … les Japonais les mangent (et ma clientèle était constitué de dignitaires et autres diplomates).
Bref … les autocuiseurs : j’utilisais un professionnel (10kg de capacité) et je n’ai jamais essayé un de ceux que l’ont voit depuis la mode lancée il y a quelques années.
Mais le principe est effectivement de mettre de l’eau ainsi : il faut que votre eau dépasse le niveau du riz mais pas plus que la moitié de l’épaisseur de votre index (pas facile à expliquer, je me rends compte qu’il faudrait une photo …).
Il ne faut JAMAIS (c’est le plus important, j’insiste) enlever le couvercle avant la fin de cuisson (c’est le même principe que mon truc avec le torchon cité plus haut).
Pour les riz à sushis, faire des sushis : au préalable il faudra rincer le riz.
Il existe une centaine de variétés de riz rien qu’au Japon mais leur point commun, ceux qui nous sont disponibles dans nos contrées, est leur teneur en amidon bien plus élevé que les autres riz avec lesquels on a l’habitude. Si vous ne rincez pas, ça va foirer.
On effectue jusqu’à trois rinçages, parfois plus. Comment procède-t-on ?
Mettre le riz dans une casserole/autocuiseur, versez de l’eau froide jusqu’à débordement tout en brassant délicatement le riz resté au fond avec des gestes circulaires : et je dis bien délicatement.
Le but : enlever le surplus d’amidon mais sans casser la coque sur les grains de riz.
Votre eau sera trouble, très trouble : videz-la … et recommencez jusqu’à ce que votre eau, au final, soit la plus claire possible. Il faudra laisser comme quantité selon la mesure expliquée plus haut (un demi index, en épaisseur à la surface du riz).
Puis, laissez reposer votre riz immérgé durant deux heures (une heure minimum si on est pressé mais mieux vaut deux heures) : votre riz va gonfler et lorsque vous reviendrez toute l’eau en surplus aura été absorbé, les grains auront triplé de volume. Durant cette phase vous avez le temps pour préparer votre vinaigre.
Enfin, remettez de l’eau claire sans toucher au riz, on ne le brasse plus, toujours en respectant la mesure du demi index : mettre à cuire en casserole ou auto-cuiseur, le temps peut varier en fonction de votre appareil.
Et c’est après que les choses se gâtent, lors du moment où il va falloir sortir le riz.
Il faudra préparer votre plan de travail en avance : une surface plane, propre d’environ 1m carré puis vous munir d’une spatule, cuillère en bois, un truc se rapprochant le plus possible d’une spatule japonaise puis votre vinaigre chaud bouillant et enfin (le plus important) un ventilateur ou éventail si vous n’avez que ça.
Le procédé : on allume le ventilo en direction de la surface pas trop direct (il faut essayer de créer un courant qui va couvrir un maximum de surface, juste caresser le dessus) et là on soulève le couvercle de la casserole/autocuiseur (cuisson, feux arrêtés bien sûr), on verse tout le vinaigre sur le riz, rapidement et on remue (on commence par les bords en rabattant des paquets de riz vers le centre, un peu comme pour le rinçage) jusqu’à avoir un mélange homogène (le riz doit briller de partout).
Cette opération ne doit pas prendre plus de 2 minutes.
Ensuite, on étale le riz sur la surface en s’aidant de la spatule pour le répartir de sorte que l’épaisseur soit à peu prés ègale partout : la spatule doit être utilisée avec son tranchant pour segmenter et étaler le riz.
On attend 1 minute pas plus que le ventilateur fasse son effet et … on retourne le riz avec la spatule par paquets (qui ont déjà dû s’être formés), très vite et toujours délicatement. On étale encore une fois avec le tranchant et on laisse faire le ventilateur encore 30 secs.
Enfin, on remet le riz avec la spatule dans un récipient propre : on peut mettre un torchon humide pour couvrir et garder la fraicheur du riz ainsi, le rendant utilisable et confortable pour les deux prochaines heures.
Il faut être rapide pour executer cette phase, c’est le secret.
Je me rends compte qu’il faudrait des photos pour illustrer tout mon charabia …
Pour stocker le riz je transvase le contenu du sac dans un seau à riz (j’en ai un de 10 kg), ça le garde au sec et à l’abri des impuretés.
Un truc du genre :
Bon je ne dirai pas que je le fais cuire comme des pâtes alors
Moi j’remplis une casserole pleine d’eau avec du sel, une fois à ébullition, je met le riz et j’attend 8~15 min en goûtant et hop fini !
Le riz c’est aussi Français (Camargue !) et on y vit sans vos machines diaboliques
Putain, mais vous le rangez où ?!
J’ai lu le topic. Intéressant. Je ne sais pas faire cuire le riz.
Faudrait que j’essaie.
On mange peu de riz, entre 500 g et 1 kg par mois, vous auriez une bonne référence de riz trouvable facilement ?
Oh facile, entre le congélateur, sur lequel est posée la trancheuse à jambon, et la cave à vin. Le tout dans un petit 60m2.
60 m2, c’est votre cuisine, non ?
Si seulement…
@MathemW sache que tu n’es pas seul et que tes commentaires m’ont rassuré :
Je fais partie de ceux qui pensaient manger pas mal de riz, mais en fait non, qui donc peuvent se permettre de faire n’imp avec la préparation/cuisson et que ça passe très bien… soit pas de lavage, cuisson à la casserole avec dosage de l’eau au doigt mouillé (vous l’avez ? ), remuage en fonction de mon horoscope, etc.
Bref, je viens d’apprendre tellement de choses dont je n’aurais jamais soupçonné l’existence sans ce sujet.
'tain mais on a aussi la même surface
Perso, team pâtes.
Le riz je le mange quand j’ai mal au bide sans rincer pour garder le plus d’amidon possible.
Si j’en fais pour manger, je le rince bien puis casserole ou pilaf ca depend du plat
Si t’en fais, mais pas pour manger, c’est pour quoi ?
Pour jeter sur des mariés